Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 39

Erwin doit s'attendre à une révélation incroyable alors que ce n'est qu'un détail.

Moi- Je connais désormais mon prénom. J'ai rencontré une femme qui s'occupait de moi lorsque j'étais enfant, mon prénom est Loeiza.

Erwin- Alors Loeiza, tu devrais te reposer, ça a dû te chambouler l'esprit.

Moi- Non, je vais aller m'entraîner. Dis-je en me dirigeant vers le terrain d'entraînement.

Erwin- non, j'ai dit que tu allais te reposer. Dit-il en me tirant en arrière. 

Moi- je m'ennuie quand je me repose.

Erwin- certes mais le surmenage n'est pas envisageable, tu es encore en convalescence.

Hanji- alors faisons des jeux !

Moi- non merci, tes jeux idiots ne m'intéressent pas.

Hanji- on peut faire des jeux de rôles !

Qu'est-ce qu'elle a encore comme idée derrière la tête ?

Moi- et toi t'es le bébé j'imagine. Ce serait dommage que le bébé sans défense meurt noyé, tu ne crois pas ?

Hanji- j'essaie simplement de détendre l'atmosphère. Tu as l'air tendue depuis quelques minutes. Répond-t-elle sérieusement.

Je me concentre sur l'air et les alentours quand un mauvais pressentiment me parvient. Quand toutes mes pensées deviennent claires, je fonce sans plus tarder.

Moi- les traîtres ! Dis-je en courant prendre mon cheval.

Hanji- tu vas où comme ça ?

Moi- s'il vous plaît ne me suivez pas. Vraiment, ne le faites pas.

Livaï- qu'est-ce que t'as dans le cul ? Tu crois que je vais t'attendre bien sagement avant que tu reviennes alors que l'on vient de te demander de te reposer.

Moi- Je préfère que tu le fasses, je n'en ai pas pour longtemps.

Je pars avec mon cheval à toute vitesse, bordel... Je déteste ce sentiment d'impuissance, il faut que j'arrive à temps.Quand je m'arrête au niveau d'un lac il n'y a rien, tout est calme. Merde...et si c'était un piège ?

—  Je savais que tu allais venir. Dit un homme en arrivant à ma hauteur.

Je me retrourne et vois Sieg, le titan bestial.

Moi- tu ne m'avais pas manqué, pourquoi tu m'as fait venir ici ?

Sieg- simplement pour t'éloigner du bataillon d'exploration. Je veux pouvoir te parler tranquillement.

Moi- qu'est-ce que tu me veux ? Et où sont tes chiens préférés ?

Sieg- tu parles de Reiner et Berthlod ? Ils ne veulent pas être impliqués.

Moi- impliqués à faire quoi, hein ?

Sieg- tu verras, tout dépend de tes réponses. Tu sais pas mal de secrets sur ce monde pas vrai ? C'est lui qui t'en a parlé, n'est-ce pas ?

Moi- ce qu'il a pu me révéler ou non ne t'a jamais concerné.

Sieg- Je n'en suis pas si certain. Viens avec moi. Dit-il en dirigeant sa main vers moi pour que je la saisisse.
Nous avons besoin de toi pour les évènements à venir, tu le sais n'est-ce pas ?

Moi- ma place est aux côtés d'Eren.

Sieg- je finirai par piétiné votre bataillon d'exploration.

Moi- ne sous-estimes pas le bataillon d'exploration.

Sieg- tu sais beaucoup de choses, il est impossible que je te laisse avec eux. Tu seras bien traitée, ne t'inquiètes pas.

Moi- alors si je suis bien traitée, je vais te suivre. Tu croyais vraiment que j'allais te répondre ça ?

Sieg- ça m'aurait fait plaisir que tu le penses vraiment.

Moi- j'y vais moi. Dis-je en lui faisant un au revoir de la main.

Sieg- Comment va ton protégé ?

Moi- très bien ! Allez, dégage maintenant. Ne t'avise pas de l'approcher.

Sieg- Je ne veux pas faire de mal à Eren, combien de fois vais-je le dire ? Tu nous seras utile à l'avenir, joins-toi à nous.

Moi- je ne me rangerai pas à tes côtés comme l'ont fait Reiner et Berthlod. Dis-je en montant sur mon cheval et pars au galop.

Je me retourne sur mon cheval et le voit au loin, il ne me poursuit pas. J'étais déjà tombée sur lui avec mes soldats, je leur avait demandé de ne rien dire à Erwin ou à qui que ce soit mais je vois que Sieg n'a toujours pas abandonné cette idée de me recruter avec Eren. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'ai toujours été mal à l'aise avec Sieg. Quant à Reiner et Berthlod, ils me font en quelque sorte pitié, c'est aussi pour cette raison que je me suis parfois impliquée avec eux.
Une fois rentrée au quartier général, je fais comme si rien ne s'était passé. 

Erwin- où étais-tu passé ?

Moi- j'avais un mauvais pressentiment. J'ai cru que trois chiens errants et enragés se dirigeaient par ici, finalement il y'en avait qu'un seul et il était pacifiste.

Hanji- tu pensais qu'ils étaient trois ?

Erwin- la prochaine fois, Livaï et Hanji viennent avec toi.

Je ne réponds pas. Je ne veux pas faire de fausse promesse.

Erwin- va te reposer, c'est un ordre.

Erwin a l'air de dire ça si sérieusement que ça pourrait faire peur.

Erwin- Livaï, tu vérifies qu'elle se repose comme il le faut.

Livaï- reçu.

Super... Je dois en plus me coltiner Livaï. Je me dirige vers la bibliothèque, j'avais vu qu'il y avait un canapé. Si je dois me détendre, autant aller là-bas puisque ça semble être un endroit calme.

Livaï- cette pièce me rappelle la fois où Hanji voulait faire un cache cache. Dit-il en me sortant de mes pensées.

Moi- ah oui, j'avais oublié. Nous nous étions cachés ensemble.

Livaï- t'as beaucoup changé par rapport à ce jour-là.

Moi- je sais. Dis-je en me laissant tomber sur le canapé.

Livaï- maintenant, tu dors.

Moi- oui, je vais essayer. Dis-je en fermant les yeux.

En fermant les yeux je me suis souvenue du moment quand je lui avais enlevé la toile d'araignée dans ses cheveux. Je me mets soudainement à rire toute seule.

Livaï- tu te sens bien dans tête ?

Moi- je peux te toucher les cheveux ?