Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 22

Je retire sa main et soupire avant de le regarder dans les yeux.

Livaï- je n'aime pas que quelqu'un fasse mon travail à ma place. J'ai l'impression de foiré ce que j'étais en train d'entreprendre quand on me pique mon travail.

Moi- ça se comprend, mais dans le monde dans lequel ont vit et dans le bataillon d'exploration , il faut être encadré et tu ne peux pas tout endosser à toi tout seul. J'ai été là pour leur apporter les petites choses qu'ils leur manquaient sans critiquer ton travail. Je n'ai fait que suivre ce que tu avais commencé, c'est tout. Désolé que tu l'ai pris comme ça et dans un certain sens, je n'avais pas à le faire.

Un blanc s'installe pendant quelques secondes avant que Livaï ne le brise.

Livaï- tch... pourquoi on s'excuse tous les deux ?

Moi- qui sait ? Dis-je en haussant les épaules.

Je le laisse marmonner tout seul et je vais manger parce que j'ai la dalle.

Erwin- nous partons bientôt pour l'expédition, vous êtes préparés à l'idée ?

Hanji- j'y pense tous les soirs avant de dormir ! Les titans sont fascinants.

Eren- oui, je suis prêt !

Erwin- tu ne te transformeras pas. Nous allons te protéger et garder un œil sur toi.

Eren- je sais, comptez sur moi.

Erwin- ça vaut aussi pour toi. Livaï et Hanji vont te surveiller.

J'étais en train de me taper des délires toute seule dans ma tête quand je remarque que tous les regards sont braqués sur moi.

Moi- ah c'était pour moi cette affirmation, on dirait que je suis dangereuse. Pourquoi dois-je être surveillée ?

Erwin- parce que je suis toujours autant convaincu sur le fait que tu en sais plus que nous sur le monde qui nous entoure.

Moi- ça n'explique rien mais d'accord surveillez-moi si ça peut vous faire plaisir. D'ailleurs, je me demandais comment c'était possible que vous ne me torturer pas pour avoir d'éventuelles réponses.

Erwin- parce que l'on aurait des problèmes avec le commandant Pixis et aussi parce que...

Hanji- parce que Livaï nous tuerait. Dit-elle en lui coupant la parole.

Livaï- toi, tu vas mourir avant même d'être aller à la prochaine expédition.

Hanji- vous voyez ! Il veut déjà me tuer.

Erwin se racle la gorge et poursuit sa phrase.

Erwin- et parce que je suis certain que même en te torturant, nous obtiendrions aucune information.

Hanji- et parce que je t'aime bien ! Affrime-t-elle en passant un de ses bras autour de moi.

Moi- je vois.

Hanji- pourquoi tu as l'air si triste ? Tu veux que l'on te torture ? Sinon j'ai plein d'idées.

Moi- t'es malade toi, dégage ! Dis-je en enlevant son bras qui m'enlaçait.

Hanji- mais si ! Juste pour rigoler.

Je me rapproche de son visage et je lui dis.

Moi- même pas en rêve.

Hanji- tu n'es pas drôle...

Moi- quand tu dis que l'expédition c'est pour bientôt, c'est dans combien de temps exactement ?

Erwin- c'est après-demain.

Quoi ? Autant de temps est déjà passé ? Je pense avoir compris, en réalité, l'expédition a toujours été prévue à cette date, le fait qu'elle soit prévue dans un mois était du pipo. Il m'a laissé écouter le déroulement de la formation pour connaître mon niveau de stratégie mais j'imagine que la formation va se passer tout autrement. Il fait exprès de déjouer mes plans et de ne pas me laisser de temps pour manigancer quoi que ce soit. Erwin est malin.

Moi- ah, c'est si proche ? Pas de problème. Dis-je en continuant mon repas sous leurs regards surpris.

Connie- ça ne vous fait pas peur?

Moi- plus vraiment du moins, pas dans ce sens-là. Ça ne sert à rien de trop y penser. Dis-je en me levant.

Je me motive pour faire les papiers de merde d'Erwin. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce travail. Ça m'a pris presque toute la journée. Je vais directement au bureau d'Erwin pour lui donner ses foutus papiers avant le repas du soir. Une fois devant la porte, je frappe et entre. Je n'attends pas qui me permette d'entrée, j'ai envie de faire vite. Alors que je regarde la pièce, je remarque que Livaï est encore dans son bureau, il passe son temps là ou quoi ?

Je lance ses papiers sur son bureau et me redirige vers la porte.

Erwin- attend.

Merde, je n'ai pas été assez rapide. Je me retourne et l'écoute vite fait.

Erwin- tu t'attendais à ce que l'expédition soit prévue après demain ? Tu n'as pas eu de... machin, bidule.

J'ai dit que j'écoutais vite fait donc, je n'écoute pas tout ce qu'il dit.

Moi- Je crois que l'on m'appelle. Dis-je en sortant de la pièce.

Je vais m'épargner son discours en n'allant pas au repas du soir. Pendant qu'ils sont en train de manger, je vais sur le toit. Le toit est un endroit peu fréquenté, je devrais être tranquille. Je marche et m'assois en regardant le ciel, je me mets à parler toute seule.

Moi- ça fait combien de temps que je n'ai pas regardé les étoiles ?

Mon esprit divague et me refait penser à mon passé. Ce moment-là n'est pas douloureux, je le garde comme un précieux souvenir.

— Qu'est-ce que tu fous là ?

Je me retourne et vois Livaï, il me suit ? Je n'ai pas vraiment envie de le croiser en ce moment.

Moi- rien.

Livaï- justement, tu n'es pas censée manger ?

Moi- laisse-moi un peu... Comment t'as su que je n'y étais pas ? On est tellement nombreux qu'il est difficile de savoir qui saute les repas.

Livaï- je ne t'ai pas vu.

Moi- tu me poursuis ou quoi ?

Livaï- ce n'est pas le bon mot. Dit-il en s'asseyant à côté de moi.

Moi- comment tu as su que j'étais là ?

Livaï- simple intuition.

Moi- t'es un chien ou quoi ? Tu me suis à l'odeur ?

Livaï- je passe d'un chat à un chien.

Moi- Ne parle pas de ça, c'est gênant. Dis-je en tournant la tête sur le côté.

Je le fixe en essayant de savoir à quoi il peut penser.

Livaï- qu'est-ce t'as à me fixer toutes les trente secondes ?

Moi- Parce que j'aime tes cheveux. Dis-je en me moquant.

Il soupire et aborde un visage blasé.

Moi- Je plaisante... Je me demandais si ça t'arrivait parfois de montrer des expressions autre que la colère ou ton expression neutre. Dis-je en me foutant littéralement de sa gueule.

Livaï- la ferme, je t'ai demandé pour quelle raison tu me regardes avec autant d'insistance. Me demande-t-il droit dans les yeux.

Moi- c'est juste que...dis-je en éloignant ses mèches de cheveux de son visage.