Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 14

Je me lève de la table quand Hanji me retiens par le bras.

Moi- Ne dis rien, tu me fatigues. Dis-je en partant.

Erwin m'interpelle au loin pour que je vienne lui parler en privé. Une fois que nous sommes isolés, il prend la parole.

Erwin- J'ai étudié ton plan pour l'expédition. J'ai pensé plusieurs fois à te coller quelqu'un pour que nous puissions t'observer en dehors des murs, toutefois je me suis rendu à l'évidence que de toute façon, tu ne laisserais rien transparaître de tes connaissances. J'ai donc fait le choix de te laisser une chance. C'est un test, tache de ne pas me faire regretter ma décision.

Quand j'arrive au niveau de la porte de ma chambre, Hanji me poursuit en courant.

Hanji- Tu avais dit que je pouvais relire mes notes avec toi !

Moi- Erwin t'a demandé de garder un œil sur moi, n'est-ce pas ? Tu as autre chose à faire que de me surveiller en réalité.

Hanji- Oui, c'est vrai, néanmoins ça ne me déplaît pas.

Moi- Dans mon cas, ça me dérange. 

Je lui ferme la porte au nez. Laisse-moi tranquille un peu bordel ! Je commence à défaire les sangles de mon uniforme quand on vient frapper à ma porte. Je me dirige vers la porte et l'ouvre d'un coup.

Moi- Quoi encore ? dis-je un peu énervé.

Baptiste- Navré de vous déranger. Accepteriez-vous que je vous accompagne demain pour aller voir le commandant Pixis ?

Moi- Non, je n'ai besoin de personne. Dis-je en prenant la poignée de ma porte pour fermer celle-ci.

Livaï- Tu n'iras nul part sans être accompagné. Affirme-t-il en mettant son pied de façon à ce que je ne puisse pas fermer la porte.

Moi- Qu'est-ce que tu fous-là-toi aussi ? Tu lui as demandé de m'accompagner dans l'espoir que j'accepte parce qu'avec vous autre c'est un non catégorique ?

Je suis obligée d'ouvrir plus grand la porte pour voir mes deux interlocuteurs et ainsi faire en sorte que Livaï recule de l'encadrement de la porte, ce qui fonctionne.

Livaï- Je ne plaisante pas.

Moi- moi non plus. Dis-je en lançant une battle de regard avec Livaï.

Baptiste- comprenez mon caporal que nous ne pouvons pas vous laisser y aller seu...

Moi- mon quoi ? Je ne suis pas ton caporal.

Baptiste- Étant donné que vous n'avez pas de nom je vous appelle comme ça.

Moi- Qu'on soit clair, plus vous essaierez de me surveiller, plus j'essaierais de me faufiler en douce.

Livaï- Essaie, mais je te préviens, tu auras très rapidement de mes nouvelles.

Moi- Actuellement j'ai des nouvelles de toi puisque tu es en face de moi et tu sembles aller bien, pas besoin de le faire !