Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 59

Livaï- je vais chercher à l'intérieur du bâtiment toi, cherche dehors. Dit-il en se levant de la chaise.

Je n'aime pas trop cette idée, je redoute qu'il pète un plomb sans que je ne le vois. Il part de son côté et moi du mien puisque je n'ai pas eu le temps d'essayer de lui en dissuader. Je cherche partout à l'extérieur sans la trouver quand tout d'un coup, je crois percevoir une silhouette qui lui ressemble. Je me dirige sur elle et la retroune pour qu'elle me fasse face.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? Demande-t-elle surprise.

Ce n'est pas elle.

Je reprends ma recherche et demande aux soldats que je croise s'ils l'ont vu. À chaque fois, ils me dévisagent comme si j'étais devenue folle. Il ne me reste plus qu'à aller voir près du plan d'eau pour voir si elle s'y trouve, c'est ma dernière chance de la trouver. Si elle n'y est pas, j'espère sincèrement que Livaï l'a trouver de son côté. Arrivée devant le plan d'eau, il n'y a personne. Je continue de chercher désespérément sans succès. Comment a-t-elle pu disparaître aussi rapidement sans que personne ne voit rien. Peut-être que Livaï avait raison, ils sont venu la chercher. J'allais repartir au moment où j'entends une voix m'interpeller.

— Qu'est-ce que tu cherches ?

Je me retourne et je n'en crois pas mes yeux. Elle apparaît devant moi, comme un miracle. Debout, sur ses deux jambes et me regarde comme à son habitude. Je n'ose pas bouger de peur de rêver.

Moi- c'est réel ?

Loeiza- t'as bu ? Tu me reconnais ? Je suis Loeiza, une fille que t'aime bien faire chier et raconter ta vie nul tous les jours.

Moi- c'est vraiment vrai ?

Loeiza- oui, je suis bien réelle.

Je m'approche vers elle avec appréhension. Je redoute le fait que ça puisse être une hallucination. Lorsque je ne suis plus qu'à quelques mètres d'elle, je pose mes mains sur chacune de ses épaules et l'observe droit dans les yeux. La chaleur de son corps, son odeur...

Moi- tu es vraiment réelle !

Loeiza- c'est ce que je te dis depuis tout à...

Moi- LOEIZA ! M'écriais-je en la secouant légèrement.

Loeiza- Tu vas me donner des maux de tête à force de me secouer.

Moi- qu'est-ce que tu fais dehors ? Dis-je en relâchant mon étreinte sur elle.

Loeiza- Au moment où je me suis réveillée, il y n'avait personne. Je n'y croyais même pas quand j'ai vu que vous m'avez laissé à l'infirmerie alors que je déteste cet endroit !

Moi- Nous n'avons pas eu le choix. Retournons à l'infirmerie, tu es encore convalescente.

Loeiza- Alors là, non. J'y suis allée pour toute une vie, et puis regarde, je vais bien. Dit-elle en se donnant un coup de poing dans le ventre.

Quelle idiote... Elle serait prête à tout pour ne pas aller un l'infirmerie.

Loeiza- ça va ! Sauf quand je me frappe ici. Dit-elle en grimaçant de douleur en se tenant le ventre.

Moi- Il faut tenir Erwin au courant de ta situation, tu viens avec moi. Dis-je en la forçant à me suivre.

Je fais en sorte que l'on ne croise pas de soldat pour facilité notre chemin. Arrivées au bureau d'Erwin, j'entre la première et fais attendre Loeiza derrière la porte.