Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 52

Après avoir parlé un peu avec Hanji, je suis allée voir Erwin pour qu'il dise à Livaï que nous partons demain matin pour l'expédition. Erwin m'a semblé surpris quand je lui ai dit ça, je pense qu'il n'a pas l'habitude que je lui demande quelque chose. Pour le moment, moins je vois Livaï, mieux je me porte.
Ce matin, je me lève comme d'habitude. Je me prépare et mange un peu puis je sors dehors prendre mon cheval. Nous attendons Hiro et Kaori qui sont en retard quand tout à coup, Livaï s'approche de nous avec son cheval. Je l'avais oublié celui-là... Pour l'éviter, je suis allée voir où étaient Hiro et Kaori. Je les trouve dans l'écurie en train d'arriver avec leurs chevaux.

Hiro- Cheffe, pourquoi longez-vous les murs comme si vous étiez suivie ? Vous êtes bizarre non ?

Moi- grouillez- vous, on vous attend. Répondis-je impatiente.

Nous nous dirigeons vers les autres et commençons la formation.

Livaï est juste à côté de moi, c'est logique étant donné qu'il est là pour me surveiller. Il me stresse... Je n'arrive pas à me concentrer. Erwin aurait pu choisir Hanji. Pourquoi faut-il que ce soit Livaï ?
Une fois que nous sommes arrivés sur le dessus du mur, nous apercevons de la fumée au loin. Au vu de l'étendue de cette fumée, ça appartient à un titan.

Livaï- ça doit être Reiner et compagnie.

Moi- il faut aller voir pour en avoir le cœur net. dis-je en commençant à me diriger en direction de la fumée.

Livaï- non tu restes là, t'en connais beaucoup des gens qui tuent des titans en dehors des murs ou des humains qui se transforme en titan ? Dans tous les cas, ce sont nos ennemis.

Moi- ça peut être un leurre. Allons voir ça de plus près. Dis-je en poursuivant ma route.

Livaï me tire en arrière sévèrement.

Livaï- j'ai dit que toi, tu restais là. Allez vérifier pour elle. Ne prenez pas de risque inconsidéré, vous avez cinq minutes. Dit-il en s'adressant à mes soldats.

Isas- allons-y. Dit-il poursuivit des autres.

Je regarde mes soldats s'éloigner vers cette fumée énorme pendant que moi je suis assise par terre à essayer de compter les arbres au loin.

Livaï- t'es moche quand tu fais la gueule. Dit-il en s'essayant à côté de moi.

Moi- je commence à en avoir marre de ne pas pouvoir faire ce que je veux.

Livaï- il faut que t'obéisse aux ordres.

Moi- sans blague ! Et là à ton avis je fais quoi ?

Livaï- calme-toi, tu m'énerves.

C'est lui qui commence à m'énerver.

Livaï- D'ailleurs, je suis toujours demander, comment tu connaissais nos agissements et nos identités.

Je souris avant de lui répondre.

Moi- grâce à Erwin. Il communique souvent avec Pixis, il suffisait de retrouver les lettres qui s'écrivaient ou d'écouter leurs conversations.

Livaï- je vois... Pixis est au courant ?

Je le regarde d'un air 《 t'es con ou quoi ? 》

Moi- bien sûr que non.

Livaï- parlons sérieusement, pourquoi tu m'as évité ce matin ?

Merde... Je savais bien qu'il allait en parler d'un moment à l'autre.

Moi- je t'ai évité ? Quand ça ?

Livaï- arrête de me prendre pour un abruti. Pourquoi tu fuis toute conversation sérieuse avec moi ?

Moi- parce que je n'aime pas les... conversations. Dis- je en cherchant mes mots.

Il me foudroie du regard pour me faire cracher ce que j'ai à dire, néanmoins ça ne fonctionnera pas. D'ailleurs, où sont mes camarades dans un moment pareil ? Ils sont long non ?

Livaï- Tu vas me le dire parce que je te lâcherai pas. Je te poserai autant de fois la question tant que tu ne m'auras pas donné une réponse.

Moi- si tu veux mon avis, je m'en passerais bien.

Livaï- ton avis m'importe toujours aussi peu.

Moi- Je vais voir où en sont mes soldats. Dis-je en me levant.

Livaï- j'ai dit, tu restes là. Dit-il en prenant la main et en me tirant en arrière contre un canon.

Je me frotte l'arrière de la tête, la colère monte en moi.

Moi- tu voulais m'assommer ou quoi ? Répondis-je énervée.

Livaï- elle est pas mal ton idée.

Moi- en fait, t'es vraiment un abruti. Ça me ferait plaisir que tu me laisses tranquille, je préfère encore compter les arbres. Grâce à son idée fabuleuse de me tirer comme un bourrin, j'ai mal à la tête et je suis énervée. Je me suis assise dos à Livai pour montrer que je voulais être tranquille seulement, je sens qu'il s'approche de moi et je suis pétrifiée sur place. Il plaque son torse contre mon dos et me dit à l'oreille.

Livaï- Je n'ai pas fait exprès, t'avais qu'à rester calme.

À ses mots, il me ramène ma conscience. Je le pousse en arrière en lui donnant un coup de coude dans le ventre pour qu'il me laisse tranquille. Tu vas morfler hein ? Hanji n'avait pas tord sur ce coup là.

Moi- dégage.

Quelques plus tard, mes camarades reviennent enfin. 

Hiro- le caporal-chef Livaï avait raison, c'était bien eux.

Livaï regarde vers moi avec satisfaction, comme s'il avait gagné contre moi. Je l'ignore et emboîte le pas.

Moi- très bien, nous pouvons rentrer au QG. Laissons le caporal-chef Livaï tout seul ici, ça nous fera des vacances. On ira le chercher en cas de besoin.

Isas- qu'est-ce qu'il s'est encore passé cette fois ?

Livaï se met à ma hauteur avant de m'adresser la parole.

Livaï- je te suivrais peut importe où tu iras.

Moi- serait-ce une déclaration ?! Demandais-je avec exagération.

Il me soûle avec ses humeurs changeantes. Quand est-ce que ça s'arrêtera ?