Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)

Chapitre 58

Point de vu Hanji

Je suis avec Eren dans la charrette en train d'attendre que le combat s'arrête. J'ai cru comprendre que Loeiza a poursuivi le titan Bestial alors qu'il prennait fuite. Au moment où Livaï l'a su, il est parti immédiatement la poursuivre.

Eren- j'espère que tout se passe bien.

Moi- je l'espère aussi.

Dix minutes plus tard, Eren me dit qu'il les aperçoit au loin. Je me redresse pour mieux voir, je ne vois pas grand-chose d'ici... Lorsque les silhouettes que j'apercevais ne sont plus qu'à quelques mètres, je vois que Livaï porte quelqu'un. Immédiatement, l'angoisse m'envahit. J'attends qu'il arrive à ma hauteur pour voir clairement de qui il s'agit. Il monte dans la charrette et pose une personne allongée à côté de moi. Au moment où il s'en va, je peux voir clairement de qui il s'agit même si elle est couverte de blessures. Loeiza ? Instantanément, je me dirige vers elle et la scrute du regard. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?

Erwin- rentrons au QG.

Lorsque je pose mes yeux sur Eren, il était pétrifié sur place en la fixant les larmes aux yeux. Cela fait déjà vingt minutes que nous sommes en chemin pour le retour. Livaï est juste à côté de la charrette sur son cheval. J'ai remarqué qu'il n'arrête pas de la fixer avec un regard effroyablement triste. Je n'ose pas imaginer la douleur qu'il ressent.

Arrivés au QG, Loeiza et moi sommes transportées pour aller à l'infirmerie.

— Il faut lui procurer des soins de toute urgence ! Déclare l'infirmière.

Loeiza est couverte de toutes sortes de blessures et de sang. J'espère que ça à l'air moins grave que ça ne paraît.
Apparemment, je n'aurais rien de grave. J'ai évité le pire grâce à Loeiza. D'ailleurs, elle se fait ausculter depuis déjà un quart d'heure sur le lit de l'infirmerie qui se trouve à côté du mien.

Moi- dites-moi Loeiza, elle va s'en sortir ?

Elle ne me répond pas immédiatement. Je profite de cet instant pour jeter un œil à Livaï qui est au fond de la pièce, silencieux depuis notre retour.

— Elle est actuellement en vie, elle est plongée dans un profond sommeil. Je pense que son corps à trouver ce moyen pour éviter qu'elle ne souffre davantage.

Je regarde à nouveau Loeiza. Que t'est-il arrivée là-bas ? Me dis-je en lui adressant ces mots.

— Elle s'est pris un choc violent et tout son corps l'a subi, il lui faudra du repos.

Moi- qu'est-ce qu'elle a exactement ?

Infirmière- j'ai l'impression que sa cage thoracique en a pris un bon coup, elle a des hématomes un peu partout et puis, elle a pris un énorme choc à la tête.

Livaï se dirige vers la sortie ne voulant plus écouter cette énumération trop longue à son goût.

Moi- Je la surveillerai !

Il me regarde un court instant, adresse un dernier regard à Loeiza puis, il sort.
Cela fait déjà vingt-quatre heures qu'elle est dans un profond sommeil et que je lui raconte ma vie. Si elle était consciente, elle me dirait de me la fermer...

Moi- Tu es vraiment égoïste... Comment as-tu pu prendre un tel risque ? Pour te faire pardonner, je vais t'embêter encore avec mes histoires. Livaï s'inquiète sans arrêt pour toi quand tu n'es pas dans son champ de vision. Tu imagines à quel point tu lui fais du mal en étant dans cet état ? Tu as intérêt de te réveiller pour t'excuser !

Nous accumulons les visites de la part de ses soldats, d'ailleurs ils sont hyper déprimés. Nous demandons à Loeiza de se réveiller, mais elle ne le fait pas. Jusqu'au bout elle ne nous obéit pas ! Je ne sais pas ce que fait Livaï, je le vois moins que les autres. J'ai l'impression qu'il ne supporte pas de la voir dans cet état. Quoi qu'il en soit, je lui ai dit que je la surveillerais pour lui et je continuerai à le faire.
Vingt-quatre heures plus tard, je peux enfin sortir de l'infirmerie pour pouvoir reprendre tout doucement les entraînements.

Moi- Reviens parmi nous le plus vite possible s'il te plaît. Demandais-je à Loeiza en lui prenant la main.

Les jours s'enchaînent, je vais la voir plusieurs fois par jour et lui raconte les détails de mes journées. Quant à Livaï, Erwin l'a dispensé de faire beaucoup d'entraînements comme il avait l'habitude de faire. Livaï lui semble contre sa décision. Travailler est la seule façon pour lui de penser à autre chose.
Aujourd'hui, Livaï a bien voulu m'accompagner pour voir Loeiza. Lorsque nous entrons dans la pièce, il n'y a plus personne. Pas d'infirmière ni une seule trace de Loeiza.

Moi- où est-elle passée ? Demandais-je en cherchant du regard.

Nous entendons soudainement les pas de l'infirmière qui revient pour entrer dans la pièce. Ni une ni deux,  Livaï la tire par le col de mécontentement avant de lui adresser la parole.

Livaï- elle est où Loeiza ?

— Pourquoi me posez-vous une telle question ?

Elle penche la tête sur le côté pour regarder en direction du lit avant de voir que personne ne s'y trouve.

— Elle était là il y a à peine dix minutes !

Livaï- vous avez un truc à faire et vous n'êtes même pas capable de le faire.

Moi- Livaï, ressaisis-toi. Elle va peut-être bien.

Il regarde l'infirmière avec un regard terriblement effrayant avant de la relâcher violemment.

— Je suis désolée, je ne comprends vraiment pas ce qui a pu se passer pendant mon absence.

Je remarque que Livaï a vraiment du mal à contenir sa colère impulsive.

Moi- on va la retrouver, il y a sûrement une explication.

Livaï- elle ne s'est pas tirée toute seule par magie. L'explication c'est qu'elle s'est faite enlever par le titan bestial et que personne n'était présent à ce moment-là.

Moi- ne tire pas de conclusion hâtive. Calme-toi et réfléchissons à ce que nous pouvons faire.

Il s'assoit et tiens sa tête entre ses mains, je crois que je l'ai jamais vu comme ça...