BAILAO : Confidences D'un Cœur Anxieux

25.

Partie dédiée à  ma douce  khadoushangom 💋❤💓

     J'avais essayé de me dégager mais c'était peine perdu car monsieur me tenait fermement. Je mentirai si je disais que ça ne faisait pas parti des meilleurs "câlins " qu'on m'ait fait. Il avait ses deux bras enroulés autour de ma taille et je me sentais tellement bien dans ses bras mais en même temps j'avais juste envie de prendre mes jambes à mon cou ! Jamais... jamais j'ai été aussi proche d'un homme.  Vous me direz et Will alors ? Rien du tout ! À suivre !

- Moi: Tu...

- Ismaël: te tais et tu m'écoute. 

Je le regardais de nouveau et rencontrait son regard déstabilisant. Je baissais de suite mon regard mais il releva mon menton avec son doigt pour que je le regarde.
Il commença à me parler avec une voix sereine, on ne sentait  aucune reproche dedans, ni de froideur encore moins de l'énervement mais cette voix appelait bien à l'écoute et à l'attention.

À vrai dire vu comment il m'avait coupé la parole je m'attendais au pire.

-Ismaël : Quand tu aura peur, que tu paniquera à l'avenir, fais tout pour garder ton sang-froid. Quand on parle à quelqu'un même si tu as quelque chose à dire, tu attend qu'on te demande. Une femme ne dois pas élever la voix, gronder son mari ou même lui parler de façon dur devant les autres. Une femme doit combiner douceur et... (il me fixa un long moment avant d'esquisser un petit sourire)  un fort caractère. Une femme ce n'est pas une fille, ni une adolescente, encore moins une jeune femme.

- Moi: Je...

- Ismaël: Tu as compris ?

- Moi (doucement) : Oui ! Et un homme ne doit  pas couper la parole à une femme, ce n'est pas poli. Un homme aussi doit sourire quand il est chez lui et pas tout le temps donner l'impression d'être en colère et faire culpabiliser sa femme. Tu as compris ? 😔

Il me regarde longuement avant de me relâcher.

- Ismaël: Va te reposer.

Je restais plantée sur place en le regardant mettre ses tongs.

- Moi: Tu sors ?

-lui : je vais à la pharmacie.

- Moi: Je viens avec toi.

-Lui : Non tu reste ici !

- Moi: J'ai envie de respirer l'air frais. 🙄 et me dégourdir un peu les pieds. Stp😇

-Lui (ouvrant la porte pour que je passe devant) : C'est bon, on y va !

Il faisait déjà nuit noire dehors alors qu'il n'était que 20h. On sortit sur la rue et le vent frais vînt directement me caresser le visage, je pris une profonde inspiration et me sentie comme neuve ! À vrai dire je venais de me rendre compte que depuis qu'on a déménagé ici, j'ai n'ai pas eu le temps de me detendre comme je le fais maintenant.  Ismaël marchait aux côtés de moi, le regard fixé droit devant lui. À quelques mètres de la pharmacie, il y'avait un groupe de quatre hommes comme ça qui discutaient devant une entreprise, près de quelques voitures. Ils étaient tous en smoking et ils avaient de suite arrêté de parler quand on s'est approché d'eux. Ils nous regardaient tous, et l'un d'entre eux celui avec un teint noir et très élancé me fixait des yeux et je baissais rapidement mon regard. Soudain je sentis la main de Ismaël sur le bas de mon dos. Et je relevais les yeux sur lui, il me lança un regard rapide mais appuyé avant de se concentrer de nouveau sur sa marche sans pour autant enlever sa main, j'étais très gênée mais je ne laissait rien paraître. Que fut ma surprise de me rendre compte que les autres avaient arrêté de nous regarder ! On les depassa vite et on rentra dans la pharmacie.