BAILAO : Confidences D'un Cœur Anxieux

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Bon vous savez quoi ? Je veux que vous m'aidez à réclamer mes vacances 😭😭

Votre suite qui a pris un siècle est là !

Rapporté par imam Ahmed, d'après Abou Dhar (que Dieu l'agrée), notre prophète Salla Allah Alayhi Wasalm a dit :
«  Certes le mauvais oeil s'accroche à un homme avec la permission d'Allah jusqu'à ce qu'il monte sur une haute montagne puis il en tombe ».

DANS LA PEAU DE RAMA

On arrivait devant une maison cosy et conviviale. Après avoir sonné, une jeune fille voilée toute timide vînt nous ouvrir la porte et nous invita à entrer dans la salon. Pas une seule tache de poussière ! C'était tout propre. Une délicieuse odeur de Thiouraye se dégageait dans la maison.
Une dame qui dissimulait tant bien que mal ses rondeurs de drianké sous sa robe taille mame et son grand voile vînt nous saluer chaleureusement en nous souhaitant les bienvenus. La jeune fille qui nous avait ouvert la porte revint avec deux carafes, une contenant de l'eau l'autre contenant du jus de fruit, sur un plateau avec des verres. Puis un autre plateau avec des amuses bouches.

-la femme de l'imam : Servez vous! il fait chaud dehors !

-Merci. Dit Ismael.

On buvait tous de l'eau fraiche tandis que Bailao attaqua directement les petits gâteaux. Ismael la regarda tellement mal quel haussa les sourcils. J'avais envie de rire mais je me retenait pour ne pas que la dame se doute de quelque chose. Mais trop tard, je vis cette derniere sourire puis elle s'adressa à Ismael.

-Mon fils, laisse ma fille tranquile. Bailao mange !

Bailao se gena pas, elle engloutissait celui qu'elle avait et en prit un autre sous le regard meurtrier de Ismael. Elle en prit encore une autre et me dit :

-Rama tiens mange.

Je regardais Ahmed qui avait déjà les yeux presque fermés et je ne pu me retenir. On partait ainsi dans un fou rire emportant la dame avec nous.

L'imam fit son entree au meme moment.

-Ah alhamdullilah. Que votre joie perdure !

un" amine "collectif mélangé aux rires se fit entendre.

La femme de l'imam prît congé de nous quelques minutes plutard. Et un vieux fit son entrée en même temps.

-Ismaël, (commença l'imam) tu es un homme bon et respectueux envers tes voisins et surtout envers moi. Je te considère comme mon propre fils tout comme tu me considère comme ton propre père ! Mon grand frère ici présent n'est ni marabout ni voyant mais c'est un homme de science, même moi qui suis imam il connaît plus de choses sur la religion, sur la vie que moi. Et lui c'est mon maître. On est du même père et de la même mère. L'autre jour quand on vous a vu un peu vous agité devant votre maison avec votre épouse et votre sur et son époux, c'est l'inquiétude qui nous a guidé vers vous. Et Alhamdullilah je vois que votre sur ici présente se porte mieux Mashallah ! Rendons grâce à Dieu.
Alors mon frère qui a pu la voir quand vous la ramenait à l'hôpital s'est rendu compte de quelque que nous autres avions pas pu constaté car nous la regardions pas du même il. Et c'est la raison pour laquelle il vous a convoqué aujourd'hui.

Le vieux qui , jusqu'à présent se contentait de nous regarder et de sourire parfois, s'éclaircit la gorge. Après nous avoir salué, il s'enquérait de mon état avant de bien se repositionner dans son fauteuil.

-Ramatoulaye ma fille, comment tu vas ? M'interrogea t-il.

-Je vais bien hamdullilah.

-Alhamdullilah ! Ma fille je vais pas être long tu reviens de l'hôpital et il te faut encore du repos. Et d'ailleurs c'est bien que tu y sois allée.
Mais ma fille, vous ne souffrez pas seulement de cette maladie. Vous êtes atteinte d'autre chose que les examens médicaux ne peuvent montrer. Vous souffrez du mauvais œil , en plus de votre paludisme.