On est tous des êtres humains. Qu'on le veuille ou pas nous finirons par nous comporter comme tel ; même si c'est pas aujourd'hui, ça sera demain et si ce n'est pas demain, ça sera bien dans une semaine, un mois, des mois, une année, des années... o...
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-Houley je vais partir sans toi. Cria Malick depuis le salon alors que Houley était toujours entrain de se préparer dans sa chambre.
-Wallah j'arrive. Juste 5mins. Je mets mes chaussures.
Malick soupira et se laissa tomber sur le fauteuil. Il était arrivé chez Houley depuis une heure. Et pourtant il l'avait prévenu la veille qu'il passerai la prendre à l'heure convenu. Il pensait qu'elle aurait déjà fini quand il viendra mais ce fût lui-même qui la réveilla. Indigné.
Quelques minutes plutard, Houley se montrait enfin. Sublime dans sa tenue taille basse en Getzner Bleu, un joli petit collier tout subtil attaché autour de son cou et ses « ndombo baat » étaient carrefour de tout charmes. Ses grands yeux étirés avec un fin trait de liner, ses longs cils gagnaient en volume avec du mascara et ses lèvres légèrement pulpeuses mises en valeur par une simple couche de gloss; le tout sur une peau de visage lisse et lumineuse. Hormi le collier, seuls un bracelet en or et une bague ornaient son corps comme bijoux.
-C'est bon on peut y aller. Desoleeee🙈 Dit-elle d'une voix infantile.
Malick restait silencieux, hypnotisé.
-Malick ? L'appella Houley.
Un sourire étira ses lèvres et il se releva, reluqua encore Houley et mis les mains sur la tête.
-Wa ioe Sénégal bamou dadj mafi dakalei Djabar way ! (J'ai la plus belle femme de tout le Sénégal. NDA: Je ne vous ai pas oublié chers non-Parleurs-Wolof😂🙏🏼)
Houley se mit à rire.
-On y va ? Lui dit Malick en lui tendant la main.
-Let's go ! Dit-elle en prenant sa main.
Malick avait toujours été hypnotisé par la beauté pure de Houley. Mais la beauté de son âme avait été celle qui le mena vers elle. Leur rencontre a été plus que palpitante, animée par une dispute insoutenable. C'était lors d'une collaboration de la maison de couture dont Houley était cofondatrice et l'entreprise où Malick était le DRH à l'époque avant qu'il ne commence sa startup qui était devenue plutard une entreprise dynamique qui a su trouver sa place dans le marché. Houley ses caprices et son caractère de dure à cuire, Malick et son sérieux légendaire de on-a-pas-de-temps-à-perdre-avec-des-choses-inutiles. Ça ne passait pas entre eux. Ils avaient tout le temps l'air de deux personnes qui allaient se sauter dessus et se défigurer d'un moment à un autre. À première vu, Houley donnait l'impression à Malick que c'était ces genres de femmes qui ne jurent que par l'apparence impect ! Rien ne valait plus qu'une paire de louboutins, une bonne manucure et des vêtements qui coûtent la chair des fesses. Au revoir l'étique, le savoir-vivre, la discipline, le respect envers les autres. Mais après avoir travaillé un mois sur ensemble sur le projet, il découvrît derrière ce masque de dure à cuire, une femme dynamique avec un leadership incroyable, une douceur de rose, un esprit vif. Houley était certe de fort caractère mais elle arrivait à inspirer plus qu'un dans l'entreprise. C'était juste incroyablement illogique pour Malick. Ils apprirent à se connaître, partagés entre pauses déjeuner, travail jusqu'à tard la nuit, rires et motivations. Plutard il découvrira que ce masque n'était autre qu'une manière pour elle de s'affirmer malgré les blessures de son âme. Elle lui parla de son histoire et de sa mère. Houley était une source de motivation et d'inspiration pour Malick. Ensemble ils arrivaient à prendre conscience de tellement de choses. Ils était agréablement compatibles et complémentaires. Il était tombé amoureux d'elle l'air de rien! Et Houley le lui rendait bien.
Un énième long soupir de Houley attira de nouveau l'attention de Malick. Ils se regardèrent et Malick lui sourit:
-Stresse pas, je t'ai dit que tout se passera bien. Ils vont t'adorer et tu vas les adorer aussi.
-Houley : Tu penses vraiment?
-Oui t'inquiète !
Ils allaient à Thies, chez les parents de Malick. Toute sa famille vivait là-bas. Et il estimait qu'il était temps qu'il leur présente la femme dont il parlais souvent à sa mère qui en passant était sa confidente. Malick était le préféré de sa mère et Malick tuerait pour sa mère. Seule sa petite sœur avec laquelle il était en France connaissait Houley. Bien vrai qu'il parlait souvent de Houley à sa mère qui d'ailleurs la réclamait. Houley était stressée. Elle sentait qu'elle commençait à perdre le contrôle des choses. De là à ce que Malick lui présente ses parents. Et tout ça sapée d'une illusion ? Elle s'en voulait encore plus de faire vivre Malick un mensonge. Mais elle n'arrivait pas à trouver la force de lui dire la vérité et encore moins le quitter. Elle s'était ravisée à se dire qu'elle les aimait tous les deux : Ismaël et Malick. Néanmoins, le doute commençait à s'incruster dans son esprit mais elle ne voulait tout simplement pas perdre Ismaël, si près du but. Elle prit une profonde inspiration et regarda amoureusement Malick conduire aisément. Elle scrutait chaque détail de son beau visage à la peau majestueusement foncée.
-Sorcière ! Je suis l'enfant d'autrui ! Lui lança Malick en la prenant en flagrant délit.
-Et je me demande... qui de nous deux est sorcier ? Comment peux tu me voir te regarder alors que t'es concentré sur la route ?
-Tu savais pas que certains regards sont tellement insistants que la personne que tu regarde le sens ? Et c'est ça la sorcellerie !
-Haha, Malick ioe tamit lidou beutou thiaat, beutou mbeuguel la ! Oh oh regarde devant toi, avant de nous tuer ici !
Malick se mit à rire. Néanmoins, les paroles de Houley étaient entrés au fond de son cœur ! Et cette dernière n'en était que très fière. Houley savait parfaitement quel effet elle faisait à Malick.
***
-Ramatoulaye Sow ! Tu finis quand ? S'exclamait Ismaël exaspéré.
Bailao, à côté, ne pouvait s'empêcher de pouffer de rire. Ils étaient dans la chambre d'hôpital de Rama. 4jours étaient passé et son médecin lui avait enfin permis de sortir. Ahmed de son côté laissait Ismaël s'énerver et restait concentré sur son téléphone bien vrai que l'envie de rire s'était emparé de lui tout comme Bailao. Il était maintenant habitué et savait que sa femme pouvait prendre un an pour se préparer. Bailao n'osait même pas regarder Ismaël car elle savait qu'elle allait partir en fou rire et l'énerver. Il avait eu une journée bien chargée pour qu'elle en ajoute encore une couche. Ça aurait été la goutte de trop. Elle avait pitié de lui.
Rama finît par sortir de la salle de bain sous le regard meurtrier de son frère. Elle lui sauta directement dessus et lui fît un long câlin.
-Ehhhh mon frère chéri !!!!!!!
-Lâche moi, grosse ! Dit il en riant.
-Moi je suis grosse ? L'interrogea Rama en boudant.
-Mais Non tu es jolie comme Angelina Joli !
-Pfff Eh, on y va !
-Bailao : Cheiii Mme est toute resplendissante là !
Et c'était vrai, Rama s'était bien pouponnée. Et ne ressemblait même pas à une malade qui va quitté l'hôpital. Limite on pouvait dire qu'elle a rajeuni bien vrai qu'elle soit encore jeune.
-Alhamdullilah, ma femme c'est la plus belle. Dit Ahmed en prenant le sac qui contenait quelques habits de Rama avant de tenir cette dernière par la taille.
-Ça y est Ahmed, elle va encore nous casser les oreilles avec : je suis belle. Guenon ! S'indigna Ismaël.
Rama commençait déjà à battre des cils.
-On va d'abord chez les parents? Hier papa a limite traîné maman pour qu'elle rentre. Elle voulait encore passer la nuit mdrr. Eh mère poule. Dit Rama.
-Ismaël : Non allons d'abord chez Imam Kane. Il avait fait appel à moi le jour où tu as été admise à l'hôpital. Et m'avait dit qu'il voulait s'entretenir avec toi et Ahmed quand tu sortira. C'est par rapport à ta maladie. Et ne commence pas à stresser il m'a assuré que ce n'était rien de grave.