D'abord la surprise, ensuite la colère, l'envie de taper dans tout ce qui bouge et enfin l'envie de meurtre voici tous les sentiments qui m'animaient là où j'étais, debout en train de regarder ma propre femme me tromper.
Houley avait déjà commencé à verser ses fameux larmes de crocodiles, tentant de s'échapper par les escaliers mais je la rattrapais de justesse elle criait de demandait de l'aide en répétant que j'allais la tuer. Et elle avait raison c'est tout ce à quoi je pensais. Moussa était venu me retirer Houley et j'ai faillit lui écraser la mâchoire. Il avait quand-même fini par la faire rentrer dans son appartement et Racky étaient allée avec elle pour ensuite s'y enfermer. C'était le moment pour moi de m'occuper de l'homme avec qui Houley était et qui jaccassait sur nous en disant de laisser Houley qu'il allait appeler la police. Je le prenait par le col et lui envoyait une droite en plein figure son nez fragile coulait déjà... j'enchaînais les coups avec toute la colère qui étaient en moi, il était en sang mais je n'en avais rien à faire, j'arrivais pas à me contrôler.
Moussa vînt m'arrêter en me forçant à me lever.
Je me dirigeai directement vers l'appartement de Moussa mais la porte était fermée à clef.- Moi: Moussa dit à ta femme d'ouvrir cette porte avant que je ne la défonce.
-Moussa : Elle n'ouvrira rien du tout. Écoute Ismaël tu n'es pas dans ton état normal. Rentre chez toi et essai de te calmer. Je ramènerai Houley plutard.
- Moi: Moussa ouvre cette porte. TOUT DE SUITE ! C'EST MA FEMME ET JE NE RENTRERAI PAS SANS ELLE AUJOURD'HUI.
-Moussa : Tu lui fera pas de mal... sinon c'est moi qui te défonce. Je sais que tu ne frappe pas les femmes mais là j'ai peur que tu commette l'irréparable.
- Moi: T'inquiète.
-Moussa : Ismaël...
- Moi: C'est bon!
Il demanda à sa femme d'ouvrir la porte er plutard je vis Houley avec une Ines endormie sur sa poitrine sortir encouragée par la femme de Moussa. Quand nos regards se sont croisés j'ai senti ma rage se décupler mais j'essayais de garder mon calme pour ne pas effrayer ma fille.
On se retrouvait ainsi seuls dans la voiture qui roulait au rythme de mon cœur en tachycardie. Houley avait tenté de s'expliquer, de parler à maintes reprises mais je la stoppais.
Une fois à la maison, elle se précipitait dans la chambre de la petite tandisque moi je restais au salon.
Après avoir passé une quart d'heure à broyer du noir, je passais dans la chambre de Ines et la trouvait entrain de jouer seule, aucune trace de Houley.
Je restais avec ma fille qui remplissait la pièce de ses rires qui illuminaient sa petite gueule d'ange et creusaient des fossettes dans ses joues. Comment rester en colère face à une telle merveille? De toute ma vie, elle était la meilleure des choses que Dieu m'ait donné. Et je n'arrivais pas à imaginer ma vie sans elle, si tôt. Son arrivée au monde avait complètement changé ma vie. Et m'avait permis de prendre conscience sur beaucoup de choses. Je sentais ma vie plus saine, plus paisible.
Et depuis que le médecin m'avait dit que le traitement se passait mieux qu'il l'imaginait mon espoir s'était décupler. J'étais plus confiant je me disais qu'Allah était entrain d'exaucer mes Dou'as.Le sommeil avait fini par la gagner et au moment où j'arrangeais sa couverture elle me sauta au cou et me serra très fort.
-Je t'aime papa. M'avait-elle dit.
Je la serrai à mon tour et lui faisait un bisou dans les cheveux avant de la détacher de moi puis lui prendre le visage dans les mains. Elle me regarda avec ses yeux qu'elle avait hérité de moi, mon cœur s'était gonflé de bonheur et un sourire étira mes lèvres.
-Je t'aime plus que tout au monde ma petite princesse.
-À toi seul !
-À moi seul. Avais-je dit en riant.
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BAILAO : Confidences D'un Cœur Anxieux
Ficción GeneralOn est tous des êtres humains. Qu'on le veuille ou pas nous finirons par nous comporter comme tel ; même si c'est pas aujourd'hui, ça sera demain et si ce n'est pas demain, ça sera bien dans une semaine, un mois, des mois, une année, des années... o...