BAILAO : Confidences D'un Cœur Anxieux

33.

BAILAO

Ça faisait une demi-heure qu'on attendait "l'ami" d'Ismaël et nous avions même pas vu le temps passer tellement on était absorbé par notre discussion.

Le téléphone de Ismaël sonna et il décrocha en esquissant un petit sourire. La discussion telephonique fut briève et il m'annonça qu'on allait partir.

-Moi : Mais... et la personne qu'on attendait ?

Il se leva et me sourit. Il contourna la table et vînt à ma hauteur avant de me tendre la main.

-Lui : Ça sera pour une prochaine fois. On y va ?

-On y va. Dis-je en prenant la main qu'il m'offrai.

Je n'étais pas dupe! Comment Ismaël peut paraître tout detendu après qu'un "Client" ait faussé rendez-vous? Au contraire il déteste ça.

La voiture roulait dans la nuit, mais ça ne m'a pas empêché de me rendre compte que l'on allait pas chez maman.

-Moi : Ismaël ce n'est pas le chemin qui mène chez maman là.

-Lui : je sais.

-Moi : Tu peux me dire ce qui se passe ? Je sens que tu me cache quelque chose.

-Lui : Je ne te cache rien mon amour. Regarde je suis cool là.

-Moi : Alors on va où ?

-Lui : On est bientôt arrivé !

-Moi : Pff.

-Lui (tournant la tête vers moi) : Tu boude gamine ?

-Moi : Je ne suis pas une gamine.

-Lui : Si. Tu boude.

-Moi : Regardez moi ce gamin !

-Lui (rires) : Je suis un gamin hein ? T'es sûr? (Dit-il en en arquant les sourcils.)

-Moi : Ooooookay. Je n'ai rien dit ; discussion close.

-Lui : Mais tu rougis Bailao !

Il se met à rire. Il s'est moqué de moi pendant tout le reste du trajet. Un vrai pervers ce gars.

-Nous sommes arrivé. Annonce t-il en coupant le moteur. Il sorti de la voiture et vînt m'ouvrir la portière.

Une grande villa se dressait devant nous. Nous étions à Point E. Ismaël me prit la main ne me laissant même pas le temps de demander ce qu'on faisait ici. Une fois à l'interieur tout était sombre.

-Moi (le suivant) : Ismaël il fait sombre ici. Mais Qu'est ce que...

-SURPRIIIIIISE !!!!

Je sursautais en m'aggripant à Ismaël tandisque les lumières s'allumaient et le brouhaha se soulevait. Ils étaient tous là : Mes frères, mes sœurs, mes meilleurs amies, les amis d'Ismaël, ses frères et sœurs avec de grands sourires scotchés aux lèvres.

Moi ? J'étais clouée sur place.

-Oh mon Dieu...!

Ce sont les seuls mots qui ont pu sortir de ma bouche.

-Hawa : Ça y elle n'arrive plus à bouger mdrr.

Tout le monde avait rit suite à sa remarque. Je relevais la tête pour regarder Ismaël et il me fit un grand sourire.
Il me fixa de ses beaux yeux, toujours avec ce sourire qui ne quittais pas ses lèvres. Il se pencha doucement et me chuchota :

-Joyeux anniversaire mon amour.

Je souriais de toutes mes dents. Puis il sortit de sa poche des clefs qu'il mit devant mes yeux.