BAILAO : Confidences D'un Cœur Anxieux

36.

Chapitre dédié à ma lil Sis BbDiop211 qui fête son anniversaire le 01 Octobre ! Joyeux anniversaire baby boo😘😘😘😘😘❤

ISMAËL

~ 2 ans plutôt~

Avec Houley on venait de fêter notre première année de mariage.

On s'était connu quand j'étais encore au lycée lors de l'anniversaire de Ndeye Binta qui était sa meilleure amie et ma voisine à l'époque. Ça a été le coup de foudre dès le premier regard !
Nous avions passé toute la soirée à discuter. On avait même oublié qu'on était à une fête tellement on était dans notre bulle.
J'avais découvert une jeune femme fascinante, captivante, intelligente, mystérieuse et surtout tellement insouciante! Elle riait à tout et à rien, un sourire était toujours plaqué sur ses belles lèvres. Houley était cette fille avec laquelle on pouvait engager n'importe quel débat !
On s'était séparé en échangeant nos numéros de téléphone.

Cette nuit là, je lui ai envoyé un message dès que je suis rentré. Mais elle n'y avait pas répondu. J'étais resté là, couché sur mon lit les yeux fixés sur le plafond de ma chambre et la tête ailleurs. Le visage de Houley remplissait mon esprit. Je revoyais son sourire, comment elle gesticulait quand elle était en pleine explication... elle occupait toutes mes pensées ! Je suis resté jusqu'aux environs de 3h du matin, guettant sa réponse, mais rien.
Ce n'est qu'au lendemain soir que j'ai reçu un "salut" qui a refait ma soirée.

Notre idylle avait donc commencé par ce petit "salut" ! On échangeait des messages tous les jours pour ne pas dire toutes les minutes.

Adolescent de 17ans à l'époque. Avec mon physique qui attirait pas mal de filles, mon teint clair qui apparemment était un atout incontestable additionné à mes yeux gris j'enchainais conquête sur conquête! Mes parents me grondaient souvent après avoir assisté à une bagarre entre deux filles devant ma porte "pour ma gueule" (comme aimait le dire ma mère). (Rires)

Mais il a suffit un mois pour que tout cette vie soit derrière moi. Plus de filles à gogo ! Dans ma tête, sur ma langue, dans mes yeux, dans mon cœur que je ne donnais jamais, il n'y avait que Houley, Houley, Houley... Je ne voyais plus aucune fille. Elles n'étaient plus rien à mes yeux. C'était Houley et point barre!

On avait commencé à sortir ensemble deux semaines plutard.
Je passais souvent à son école pour qu'on rentre ensemble.
Je venais parfois la prendre chez elle et elle sortait en cachette pour qu'on aille passer la soirée ensemble sous la complicité de sa grande sœur qui l'aimait beaucoup. On était arrivé à un point où on ne pouvait plus rester une journée sans se voir. Je pensais être fou ! J'arrivais tout simplement pas à croire que je pourrai aimer une fille à ce point.
On était toujours là l'un pour l'autre. Quand j'ai faillit abandonner les études pour me chercher un travail alors que j'étais en classe de première elle m'a fait comprendre que c'était pas en laissant tomber mon rêve que je pourrai aider mon père qui avait fait faillite. C'était tendu chez moi. Mes parents ne voulaient tout simplement pas que leurs enfants abandonnent leur études alors que Diaraye et moi c'était tout ce qu'on avait en tête.
J'ai alors tenu bon.
Arrivé en classe de terminale, Je m'étais trouvé un petit job qui consistait à donner des cours à domicile en maths à un petit qui était au collège tous les week-end et les mercredis soir. Et à la fin du mois, je percevait 25000fcfa. Avec quoi je participais aux dépenses de la maison.
Houley avait changé d'école sous prétexte qu'elle voulait être près de moi. Elle était en classe de première alors que moi j'étaise en terminale. La terminale S2 ! C'était pas n'importe quelle classe. Je devais m'y mettre à fond si je voulais m'en sortir avec une mention et obtenir une bourse pour les grandes universités. Ayant un emploie du temps très chargé du lundi au samedi de 08h à 18h, il m'arrivais de rater des cours. Et c'était avec surprise que je retrouvais tous les mercredis et dimanche soir devant chez moi Houley qui me remettait des feuilles blanches sur lesquelles elle avait noté tous les cours que j'avais raté. Et quand je lui demandais comment elle avait fait, elle me disait qu'elle s'était rendu à ma classe pour emprunter un cahier a mes potes pour recopier.
C'était alors devenu notre routine ! On se serrait les coudes comme elle aimait tant le dire quand je lui reprochais d'en faire trop. Fierté masculine tu connais! Mais Houley était une tête de mule. Une vraie dure à cuire. (Rires)