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BAILAO

Une semaine d'amour, d'attention, de paix et de bonheur s'était écroulée. J'étais aux anges ! Je decouvrai un autre Ismaël, il ne cessait de m'impressionner de jour en jour. Nous étions tout le temps à la maison, moi après les cours et lui après le boulot. Nous pouvions rester jusqu'à des heures pas possibles dans la nuit à parler au lieu de dormir. C'était comme une phase de découverte l'un de l'autre.
Je ne pouvais plus de rester une heure sans entendre sa voix ou sans le voir. Oui, il était arrivé à me rendre accro à lui.
J'avais délaissé un peu les filles et elles m'en ont même fait la remarque j'avais honte et j'avais décidé de me rattraper dans les jours à venir Insha'Allah.

Avant hier, chez Diaraye, Rama et Ahmed n'ont pas raté l'occasion de nous en faire la remarque avec pleins de moqueries à l'appuie.

《Bailao tu ne sais pas à quel point je suis heureuse de voir mon frère aussi épanoui et si souriant. Merci de prendre soin de lui. Ça faisais longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça 》 M'avais dit Diaraye avec une voix très emotive.

《Non Diaraye, c'est ton frère qui est merveimleux il prend tellement soin de moi qu'il m'arrive parfois d'être gênée par tant de d'attention 》 Lui avais je repondu.

Elle sourit grandement et dit cette fois-ci avec une voix un peu triste 《Si seulement il t'avait rencontré avant Houleye sa vie aurait été que bonheur ! Mais bon... c'est le passé ça maintenant hamdullilah.》

Ma bouche me demangeait. J'avais tellement envie de savoir ce qui s'est passé avec Houleye pour qu'Ismaël la haïsse ainsi mais apparement personne n'était pret à me devoiler ce secret. Encore moins Ismaël qui m'avait clairement fait comprendre qu'il ne voulait plus jamais entendre le prenom de cette femme de ma bouche, le jour où j'ai osé lui poser la question.

On était Dimanche, je m'étais réveillée de très bonne humeur car c'était mon anniversaire. Je m'étais levée de très bonne heure, laissant Ismaël dormir.
Après m'être douchée, suis allée dans la cuisine et je nous ai fait un petit déjeuné royal. Je finissais de me laver les mains quand je sentis deux bras m'entourer la taille et bientôt ce sont les lèvres d'Ismaël qui sont venues se loger dans mon cou et je souriais de toute mes dents pendant que mon cœur dansait la salsa. Qu'est ce que j'aime cet homme !

-Bonjour femme de ma vie. Murmura t-Il dans mon oreille.

Je me retournai en lui faisant face et sur la pointe des pieds je me hissais pour lui donner un smack sur la bouche.

-Moi : Good morning Sun & moon of my life !

Il souriait avant de regarder les plats que j'avais préparé.

-Lui : Hum dépêche toi j'ai une faim de loup là. (Il dirigea sa main sur les crêpes) ça a l'air bon !

-Moi (tapant sa main) : N'y touche pas! attend que te serve.

-Lui : D'accord majesté.

Il en chipa quand-même un avant de s'enfuir à pas rapide tout en rigolant.

Après le petit déjeuné Ismaël est monté dans son bureau pour revoir quelques dossiers me laissant boudeuse. Le gars il travaille même les dimanche à la maison mais bon... ! Je n'avais pas a me plaindre c'était tout à fait compréhensible. Il avait maintenant deux entreprises à faire tourner d'abord Roots Hotel et son nouveau entreprise spécialisée dans l'import/export.
Ismaël, après son Bac avait obtenue une bourse pour etudier à l'étranger grâce à sa mention très bien. C'est ainsi qu'il avait donc intégré une prestigieuse grande école de commerce au USA. Après l'obtention de son diplôme en commerce international additionné à un diplome en Management et Entreprenariat, il avait décidé de rentrer au bercail et investir dans son pays. Et très vite, après sa fondation, Roots Hotel avait gravit les echellons pour faire parti du top 5 des hotels 5 etoiles de tout le Sénégal et figurait déjà dans la liste des 10 meilleurs hôtels de l'Afrique de l'Ouest. Et il comptait bien conquérir le monde dans les années à venir, disait il. Avec un insha'Allah à l'appuie. J'aimais l'écouter me parler de ses projets, il m'inspirais et j'étais toute aussi fière de lui. Il en était même devenue ma principale référence. C'était mon idole. Je remerciais tous les jours le bon Dieu d'avoir mis un homme pareil sur mon chemin.

La journée s'était passée très vite. C'était toujours comme ça en compagnie d' Ismaël.
Vers 18h nous sommes monté nous preparer pour nous rendre chez mes beau-parents comme on le fait tous les 15jours, le week-end. J'aime vraiment ces moment, on se retrouve tous et l'ambiance est toujours au rendez-vous et ne parlons même pas de ma chaleur familiale qui y règne. Ça faisait toujours plaisir de dîner dans cette ambiance. Diaraye et sa petite famille, Rama et Ahmed, Ismaël et moi, mon beau-père et ma 2e maman que j'adore (ma belle-mère) ainsi que Ibrahim.

Pour ce soir, Ismaël avait insisté pour que je porte la robe noire qu'il m'avait acheté en rentrant du boulot un soir. D'après lui elle m'allait à merveille. Alors je l'ai mise pour lui faire plaisir mais aussi parcequ'il avait raison, j'adorais la robe. J'avais fini par une touche légère de maquillage sous le regard appuyé d'Ismaël.

Dans la voiture je sentais le regard de Ismaël sur moi, mais je restais de marbre, fixant la route devant moi.

-Lui : Bailao? Qu'est ce qu'il ya ? Ça va ?

-Moi : Il n'y a rien. Je vais bien. Dis-je simplement.

En fait j'étais déçue, triste, et un peu en colère. Personne ne s'était rappelé de mon anniversaire. Même pas Hawa qui pourtant me le rappelait la semaine dernière. Les filles ? Personne ne m'a appelé ni même un petit message, quand à ma famille n'en parlons même pas. Et pourtant chaque année, les messages pleuvaient sur mon téléphone dès minuit mais cette année rien. Durant toute la journée nada ! Apparemment personne ne s'en rappellait. Et cerises sur le gâteau? Même pas mon mari. Super.

Il allait me repondre quand son téléphone sonna.

Allô ?
...

Oui on est en route.

...

(Il me lança un regard furtif) Oui j'ai compris. T'inquiète je m'en charge.

...

Uhum à plus frère.

Il raccrocha et me dit.

-Bailao on passe d'abord au Lagon avant d'aller chez maman.

-Moi (subitement inquiete) : Pourquoi ? Il se passe quoi ?

-Lui (rapidement) : Non non non il n'y a rien. Je dois juste rencontrer quelqu'un là-bas rapidement.

-Moi : Sûr?

Il me sourit.

-Sûr !

-Moi : D'accord.

À voir l'expression de son visage j'étais pas rassurée en plus il paraissait un peu neveux même s'il essayait de garder un air detendu, je le connaissais trop bien maintenant. Mais je decidais quand-même de ne pas trop m'attarder dessus.

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Bisous😘

BAILAO : Confidences D'un Cœur AnxieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant