L'équilibre fragile

Chapitre 16

*Point de vue de Benoit*

Je suis seul avec Nikie, on est assis dans le canapé à chercher une solution.

Nikie : Je vais venir avec toi, je connais Varsovie comme ma poche.
Moi : T’es sur ? S’il t’arrive quelque chose, Emily va me tuer.
Nikie : Oui, je viens Ben, c’est aussi ma meilleure amie, et puis là-bas, comment tu vas faire ? Tu ne parles pas Polonais, et puis tu ne connais rien la bas. Et je sais où habite Marc.
Moi : Marché conclu. On décolle demain.

*Point de vue d’Emily*

Les coups tombent, je ne sais pas ça fait combien de temps qu’il me cogne mais j’ai mal… Mon nez pisse le sang, et mes lèvres aussi… Les claques tombent, encore et encore… Ca ne s’arrête pas. Et d’un coup il s’arrête et sort de la maison , il va certainement travailler ouf j'ai un peu de répit. Ca fait à peine 6h que nous avons atterrit et je suis déjà défigurée… Je me relève et regarde par la fenêtre, il est parti en voiture… C’est le moment ou jamais, je m’approche du fixe et compose le numéro de Benoit, messagerie. Je lui dis que tout va bien, mais je décide de lui donner l’adresse quand même on ne sait jamais, je lui glisse un « je t’aime » et je raccroche en vitesse. Je cours dans la salle de bain me nettoyer le visage… Mon œil droit ne s’ouvre plus, et l’hématome commence à apparaitre, je vais avoir un cocard… Bordel pourquoi je suis pas restée en France avec eux, ils auraient mis leur plan à exécution et je serais pas dans cet état.

… : T’es ou ?
Moi : Dans… dans la salle de bain…

La porte s’ouvrit en grand, Marc se trouvait sur le pas de la porte, il avait ce regard vicieux, ce regard qu’il avait juste avant… juste avant de me violer…

Marc : Viens.
Moi : Tu vas me faire quoi ?!
Marc : J'ai travailler dur aujourd'hui soit gentille avec moi dit-il en baissant son pantalon ...

J’ai hésité quelques secondes, mais ne pas le suivre serait pire… Donc j’ai avancé vers le lit je n'avais qu'une chose en tête que cela se finisse vite, rien que de sentir sa respiration dégeulasse sur mon corps me donne envie de vomir. Je peux pas le laisser faire c'est plus fort que moi je gémis et arrive a sortir la tête.

Marc : Tu fais quoi la ? T'es pas gentille avec moi je vais devoir être trés méchant.

Il m’a poussé sur le lit et il m’a violé, je n’ai pas fait le poids face à lui, j’ai essayé de me débattre, de toutes mes forces, mais il n’y avait rien à faire… Quand il a fini son affaire, il m’a collé une droite, je me suis endormie tellement j’étais fatiguée d’avoir pleuré…

*Point de vue de Benoit*

… : Les passagers du vol pour Varsovie sont priés d’embarquer.
Moi : On y va Nikie ?
Nikie : Oui go.

On a embarqué, le vol s’est bien passé, mais j’étais pressé d’atterrir, pour aller la sauver. Une fois sortie de l’aéroport, j’ai suivi Nikie jusque chez Marc. On a essayé de se cacher du mieux qu’on pouvait, et on a attendu des heures dans un buisson. Il était 10h du matin, et on a commencé par entendre quelqu’un hurler de douleur. C’était Emily, j’ai eu envie de rentrer dans la maison et de lui casser la gueule, mais je me suis retenue, il faut qu’on s’en tienne au plan. Alors on attendu, tout en entendant les hurlements d’Emily… Chaque cries me brisent le cœur un peu plus…

*Point de d’Emily*

Je viens de me réveiller, je cours dans la salle de bain pour me laver de toute la soirée d’hier… Je ne sais même pas qu’elle heure il est, je me dirige vers la cuisine et regarde la pendule, il est 9h45… Marc est là aussi, assis dans le fauteuil. Il me regarde méchamment… Mais je ne dis rien, je sais que si je parle je vais m’en prendre une, mais à vrai dire vu la noirceur de ses yeux, je vais bientôt avoir une nouvelle marque sur la joue…

Marc : T’as téléphoné à qui hier soir ?
Moi : A personne…
Marc : Ne me ment pas.
Moi : A personne j’te dis ! t’as vu comment tu m’as frappé hier ? tu crois vraiment que j’aurais eu la force de revivre ça à cause d’un putain coup de téléphone ?!
Marc : Te fou pas d’ma gueule Emily ou je te jure tu vas le regretter. J’ai regardé le dernier numéro composé je le connais pas, et c’est un numéro français ! Alors tu me dis qui tu as appelé ou tu vas voir ce qu’il va t’arriver.
Moi : J’ai appelé personne, ok ?!

Et là il s’est levé et il a commencé à me frapper d’une violence, d’habitude je ne crie pas lorsqu’il me frappe mais là, je me suis mise à hurler tellement j’avais mal… C'est pas possible je vais y laisser ma peau. Quand tout s’est arrêté, je me suis évanouie il a alors a quitté la maison comme satisfait de son acte. Peu de temps après j’ai entendu quelqu’un entré dans la maison…