Chapitre 20

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*point de vue d'Emily*

Avec Benoît tout c'était arrangé. Il était très tendre avec moi depuis une semaine, c'était bon de savoir que tout allais bien et qu'il n'y avais plus rien pour déranger notre vie, pour l'instant. Les marques sur mon visages disparaissait avec le temps, seule une légère cicatrice persistait au dessus de mon arcade. Tout allais très bien, entre moi et Benoît, mais aussi entre Nikkie et Florian. Ces deux la étaient de vrai tourtereaux, ils étaient également très mignon ensemble, mais se disputais souvent, le temps d'une après-midi et se pardonnais le soir sous la couette. Ils se pardonnais trop souvent a mon goût, ces derniers temps je tapais trop sur le mur qui séparait nos deux chambres la nuit !
Seul un problème persistait a la maison, Benoît et Fabien. Ces deux la ne s'adressait aucunement la parole, c'est a peine si ils se regardaient ! Ça me faisait très peur pour Kyo, je ne voulais pas finir en gros titre des journaux « EMILY LA COPINE DE BENOIT POHER MET FIN A KYO EN BRISANT LE COEUR DE FABIEN DUBOS » . Lassée et agacée de les voir ainsi a longueur le temps, j'ai décide de prendre les choses en main moi même. J'appelais Fabien pour qu'il vienne dans le salon. J'ai ensuite appelé Ben, pour qu'il fasse de même. Il s’arrête en bas des escaliers et fait demi tour pour les remonter tel une fusée.

Moi : BENOIT POHER. REDESCEND IMMEDIATEMENT. Dis-je, en criant.

Benoît redescendit tout penaud, et traînant des pieds. Il vint s'asseoir a coté de moi, sans dire un seul mot.

Moi : Très bien. Maintenant vous allez vous parlez et régler cette histoire !
Ben : Mais Emi...
Moi : Il n'y a pas de mais.

Benoît a soupirer, et m'a demander de quitter la pièce, ce que je fit dans la minute. Ça faisait bien une heure que ces deux la parlais, et évidemment, mon oreille n'était pas bien loin. En espionnant leur conversation, j'ai entendu quelques larmes, mais aussi des rires. Ils étaient bel et bien réconciliés. Je retournais dans le salon et je les ai pris tout les deux dans mes bras.

*flash back : Juin 1978*

Sarah : Guillaume, il faut qu'on parle.

Ma gorge se serrait quand Sarah me dit cette phrase. C'est toujours mauvais signe de la part d'une femme, qu'elle vous disent ça. J'avançais vers elle, les mains tremblante de peur.

Sarah : Guillaume je suis enceinte.

Mon cœur s’arrêta de battre d'un coup. J'avais bien entendu ce que Sarah venait de m'annoncer ? Ça venait de me tomber dessus comme ça, j'ai pris un gros coup dans l'estomac rien qu'avec des mots. Je m'asseyais sur la chaise la plus proche.

Moi : Comment ça tu es enceinte ? Mais de qui?
Sarah : Oui ! Je suis enceinte de toi voyons ! Moi : Non c'est pas possible !
Sarah : Si Guillaume ! C'est merveilleux !
Moi : Non Sarah ! C'est impossible, c'est un cauchemar ! Je ne peu pas avoir d'enfant, je n'en veux pas !
Sarah : Ne dit pas n'importe quoi, tu seras un merveilleux père.
Moi : Non, je ne serais pas un merveilleux père. Je ne serais pas père !
Sarah : Bien sur que si tu le sera ! Tu ne va tout de même pas me laissez élevé notre enfant toute seule !
Moi : J'ai bien peur que si. On est beaucoup trop jeune pour avoir un enfant maintenant ! Qu'est ce que tu vas dire a tes parents ? Comment réagiront-ils ? On ne peut pas se le permettre Sarah !
Sarah : Mais je veux le garder !
Moi : ET BIEN GARDE LE ! Mais ce sera sans moi.
Sarah : Je ne peut pas vivre sans toi !
Moi : C'est le bébé ou moi.
Sarah : Guillaume, tu ne peut pas me demander de faire ce choix !
Moi : Alors je le prendrais a ta place. Je part.
Sarah me regardait les yeux pleins de lames, prendre quelques unes de mes affaires dans un sac. Au moment de partir, Sarah se mis a crier mon nom, elle criait de toute ses forces. Je décidais de ne pas me retournez, et de partir le plus vite possible. Je ne pouvais pas avoir d'enfant.

*Fin du flash back*

*point de vue de Nico*

Il devait être environ 7h30 du matin quand mon téléphone avait vibrer. C'est avec beaucoup de mal que j'ai réussi a prendre mon portable sur ma table de chevet. Après m’être frotter les yeux pour me réveiller, je regardais mon message. Numéro inconnu. J'ouvre le message.
« Je sais où et qui est ton père. »

L'équilibre fragileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant