[II]ᴛᴇʟ ᴘᴇ̀ʀᴇ,ᴛᴇʟ ғɪʟs.™

12| « Première attaque »

Chapitre 12

wesley

J'ai mal dormi cette nuit à cause de la douleur que j'ai à l'abdomen.
J'avais tellement la haine contre Jason, si je le croise c'est pour le démolir lui et ses potes. Ils m'ont pris par surprise...

Il était 04h33 quand j'ai regardé la pendule. Le soleil allait bientôt se lever alors que j'ai dormi seulement 3 heures cette nuit. J'suis resté allongé à regarder le plafond en repensant à tout et à rien en même temps.

Je n'comprends pas pourquoi elle est si gentille, et cette gentillesse vient étrangement à me tendre comme lorsqu'elle ne s'est pas défendu face à Taya. Je n'pige pas ce qui s'passe dans sa tête.

Tss...elle est naïve et innocente, voilà.

La porte s'ouvre soudainement alors je fais semblant de dormir en restant les yeux clos. Le battant se referme et des pas se dirigent le canapé

Kimberly — Salut...

J'entrouvre légèrement mes paupières de sorte à ce qu'elle ne me remarque pas. Ce que l'on fait tous quand nos parents rentrent dans nos chambres.

Vêtue d'une jupe et d'un léger pull, un sac en plastique était tenue entre ses doigts où deux bague dorées si trouvaient. D'ailleurs, elle ne porte pas ses lunettes, j'ai l'impression qu'elle ne les porte qu'en cours.

Elle était en train de m'observer, ses yeux étaient scotchés à mon torse nu. Combien de temps va-t-elle rester à m'observer ?

Je décide donc d'ouvrir grandement mes paupières alors elle se retourne subitement dos à moi. En une fraction de seconde, je l'ai vu rougir.

— Tu as finis d'me mater ?

Kimberly — Non, euh...je t'ai apporté de quoi manger...je...j'me suis dis que tu devais avoir faim.

Elle passe nerveusement une main dans ses cheveux lissés, tout son volume avait disparu et c'est la première fois que je la vois sans son afro.

Kimberly — Et je t'ai aussi pris un t-shirt...

Après avoir fouillée dans un deuxième sac plastique posé au sol, elle me tends un t-shirt que j'enfile en la remerciant.

— C'est un grec ?

Elle descend son regard hazel sur le sac blanc tenue entre ses doigts.

Kimberly — Oui, tu n'aimes pas ?

J'aurai préféré un tacos mais déjà ça c'est bien.

— Si j'aime, mayo-algérienne ?

Elle hoche frénétiquement la tête un sourire aux lèvres, comme la tête d'un gamin heureux d'offrir des fleurs à sa maman.

Kimberly pose le sachet sur la table basse avant de s'asseoir à mes côtés sur le canapé.

Mon ventre criait famine, alors je ne perds pas de temps à ouvrir l'emballage et taper un croc dans le pain bien garni.
Un silence planait dans la pièce où elle semblait bien trop occupée à pianoter nerveusement sur les touches de clavier de son portable.