[II]ᴛᴇʟ ᴘᴇ̀ʀᴇ,ᴛᴇʟ ғɪʟs.™

14| « La fille d'Aya »

Chapitre 14

wesley

Aya — Wesley j'te présente ma fille Tess, Tess j'te présente Wesley.

Mes sourcils sont toujours aussi serrés, je n'étais pas au courant qu'elle avait...une fille de mon âge.

Cette dernière me regarde de ses yeux sombres, vêtue d'un survêtement noir ample, ses cheveux de la même couleur enveloppe le contour de son visage ferme.

Tess — Donc tu m'as organisé quoi ? Un date ?

Sa voix est presque grave et cassée, le ton froid qu'elle emploie et son regard qui se noirci à ma présence me fait serrer la mâchoire.

Son tempérament est similaire au mien, et elle m'énerve déjà.

Aya — Je redoute qu'il soit ton style.

Tess me dévisage d'haut en bas, avec un regard rempli de jugement.

— Besoin d'aide ? Je dois me déshabiller ?

Elle lâche un bref rire avant de croiser ses bras à sa poitrine.

Tess — Pourquoi elle t'a présenté à moi ?

Sa mère venait de quitter le salon, occupée par un appel important.

— Ce n'est pas à moi de t'expliquer.

Tess — Hm, j'ai capté...

Elle penche légèrement sa tête sur le côté puis elle élargit la courbure de ses lèvres.

Tess — Tu es le fils de Chris ? Tu vas te venger ?

— Je vois qu'elle t'a parlé de moi.

Tess — En effet, elle savait que le destin n'allait pas faire de toi un homme pacifique.

— Et toi t'es quoi appart une femme casse-couille ?

Ses traits faciaux se durcissent et à la seconde suivante, elle élance sa jambe afin de me donner un coup dans mes bijoux.

Tess — Je resterai une femme brise-couille, c'est un plaisir.

Je me retiens de lui sauter dessus et de hurler de douleur, putain, elle va me laisser des séquelles avec ce simple coup.

Tenant mon entrejambe, je me tiens au mur et la toisant du regard, elle quittait déjà le salon quand sa mère refait apparition.

Aya — Alors ? Vous avez pu faire connaissance ?

— Oui et une rééducation est nécessaire.

Elle rigole avant de me taper l'épaule, moi, j'espère juste que je ne vais pas perdre mes couilles.

        Je passais la serpillière dans les toilettes du lycée, plus précisément, j'ai toutes les chiottes à faire pour mes remplir mes heures de colles.

Pourquoi ? La tentation a été énorme, lorsque j'ai croisé Hassan dans les couloirs et qu'il m'a cherché, je lui ai fait goûté l'hôpital.