Chapitre 04wesley
Je m'assois sur la chaise le cœur battant. Oui, j'étais légèrement stressé une sensation que je déteste. Je passe une main dans mes cheveux en imaginant sa réaction.
Il reste calme et on discute calmement ?
Il pète un plomb, jusqu'à même briser la vitre de sécurité qui nous sépare ?
La dernière option lui correspond plus.
Je suis ici parce que cette curiosité est plus forte que moi.
Après quelques minutes d'attentes, la porte de la petite salle s'ouvre. Un homme grand, musclé et tatoué à la peau noir me fait face. Prêt à s'asseoir, mon père se rends soudainement compte que le garçon assis en face de lui, est bien moi : Wesley.
Un sourire malsain trace ses lèvres.
Il fait peur.
Je me ressaisis, avalant difficilement ma salive.Chris — Alors comme ça, tu t'décides enfin à voir ton géniteur ?
J'ai l'impression de me voir, c'est fou comme je suis sa réel copie. Son nez, ses yeux, ses sourcils et ses lèvres, je ressemble à l'ordure qu'est mon père.
Chris — Naija s'est qu'tu es là au moins ? Je n'pense pas...
Un rire moqueur qui m'irrite déjà s'échappe de sa bouche.
— Ne prononce plus jamais son prénom de ta sale gueule.
Pris de nerfs, mes mains se compriment entre elles.
Chris — Gamin, tu as pris une mauvaise décision en ramenant tes fesses ici.
— Tu vas répondre à mes questions.
Chris — Quelles questions ? Tu sais très bien pourquoi j'suis là. Ne joue pas au plus malin avec moi.
— J'veux savoir où se trouve la mère de Naija et son oncle.
Ma voix dévouée l'amuse. Il me prend pour un bouffon et moi ça m'agace.
— Tu as finis de rire enflure ?!
Chris — Putain comment tu parles mal, t'as pris ça de qui ?
— De toi.
Chris — Arrête de vouloir jouer au warrior, tu vas finir par t'faire tuer bêtement. Ça serait dommage de perdre un fils qui pourrait m'être utile dans mon réseau.
— Je ne rejoindrais jamais tes affaires de merde, je ne m'associerai pas à toi non plus pour quoique ce soit.
J'approche mon front de la vitre.
— Parce que t'es un homme mort.
Il éclate de rire, gloussant le dos avachie sur son dossier.
Chris — Tu es devenu drôle, dis-moi t'as aussi hérité de mon humour ?
J'ai envie d'éclater cette vitre.
Chris — Sinon, parle-moi de ta mère. Elle m'manque atrocement, c'est bizarre de baiser des femmes en blouse blanche consentante.
Une pulsion énorme me prends, la chaleur me monte au corps comme un tourbillon tandis que ses mots me frappent de plein fouet.
J'ai envie de le tuer.
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[II]ᴛᴇʟ ᴘᴇ̀ʀᴇ,ᴛᴇʟ ғɪʟs.™
AksiEst-il vraiment comme son père ? L'enfant naît avec un tempérament en grande partie d'origine héréditaire. Mais ce tempérament peut changer suivant son milieu de vie et la façon dont il est élevé.