Tobias, quant à lui, s'approche de moi, et saisit nos deux sexes encore bandés, n'ayant pas joui : « vous me prenez ensemble ? ». Sans même demander à Tom, je m'assois dans le canapé et, très vite, notre invité s'installe sur moi, de telle manière que Tom assiste à une scène des plus agréables : le sexe de son homme confortablement inséré en Tobias qui ne réclame plus que lui. Nos sexes, séparés par les deux couches de latex, n'en restent pas moins collés et je crois pouvoir affirmer qu'il s'agit de la plus belle expérience de complicité entre nous. C'est ce qui nous a achevés. Tom s'est retiré avant moi, pour libérer sa verge de la protection. Je m'approche donc de lui, dès que Tobias s'est levé, pour que nous nous masturbions mutuellement. Sans même un mot, les quatre minets, tombés à genoux, nous regardent, implorant, de nous libérer sur eux. Dans un baiser langoureux, nous gémissons, vidant nos organes depuis trop longtemps bandés sur le visage désormais immaculé de ces minets avides de notre semence. Tobias, dans un râle ultime, ne manque pas de tâcher le sol de son sirop.
Alors que je m'attendais à un moment de gêne, les quatre hôtes se lèvent et proposent une douche collective dans la baignoire que nous possédons. Nous serons serrés mais peu importe, nous acceptons. L'eau chaude déferle sur nos corps, et je profite pour détaille les torses de chacun. Axel, que j'avais déjà bien observé, est tout à fait banal, sans muscle, même une légère brioche qui est tout à fait adorable. Iben, lui, est le mannequin du groupe : de fins abdominaux et surtout des pectoraux, dus sans doute à la danse qu'il pratique en professionnel. Johan est mince, mais ce qui est particulièrement attirant chez lui reste ses tâches de naissance réparties sur sa peau. Enfin, Tobias, qui était sur moi, a des épaules immenses mais un corps plus rebondi ensuite. Quand j'avais mes mains posées sur lui, sa peau était douce, et je pouvais au moins me cramponner à quelque chose, contrairement aux trois autres par exemple.
La douche finie, nous avons repris un verre de vin et constaté, ensemble, qu'il était déjà vingt-trois heures. Autrement dit, nous avions facilement passé deux heures à agir. Dans mon esprit, tout cela n'avait duré que dix minutes. C'est bien dommage que le temps passe si vite dans ces moments. Je vois cependant, dans le regard de certains d'entre eux, le manque d'envie à l'idée de rentrer chez eux. D'un coup d'œil discret à Tom, je l'interroge : doivent-ils rester ? C'est lui qui lance la question :
« Peut-être pourriez-vous rester cette nuit, si vous le voulez ? Sans allusion sexuelle, cette fois ? Vous habitez parfois un peu loin et... ».
La vague d'accord n'a pas mis longtemps à nous parvenir. Nous avons rapidement dîné autour d'une pizza que Tom est allé chercher en bas ; puis nous avons rejoint nos lits : Tobias dans la chambre d'amis, Johan et Iben dans le canapé, ouvert évidemment et, malheureusement, Axel sur un matelas trouvé rapidement dans un meuble.
« Alors, cette soirée ? demandai-je à mon homme.
— Une pure folie ! J'ai adoré ! C'était génial ! Tu t'es bien amusé toi aussi, je crois.
— Je ne pensais pas honnêtement. Mais sans te mentir, j'ai flashé sur le petit Axel.
— J'avais remarqué, c'est aussi celui des quatre que je préfère ».
A notre porte, nous entendons quelques coups. Après accord, c'est Axel qui rentre, penaud, parce qu'Iben et Johan sont en train de s'embrasser à pleine bouche. Nous rigolons et, d'un coup d'œil affirmatif, nous levons pour déposer un baiser – nos langues ? – sur le cou de notre invité particulier, qui se laisse aller et même tomber en arrière sur le lit. Finalement, cette nuit-là, nous avons dormis enlacés, mais dans quatre bras au lieu de deux.
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Les petites folies de Kerray (B&B)
RomansaComme promis, voici le recueil qui accueillera les différents OS que je serai amené à écrire de temps à autres, sur les personnages des précédentes histoires ou bien sur de nouveaux. Toute suggestion est la bienvenue !