Caniculaire vente - 2

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Alors c'est moi qui ai soudainement perdu pied. C'est moi qui suis en train de saisir ses cheveux pour que ses lèvres touchent enfin les miennes. C'est moi qui suis en train de poser ma main sur son torse pour enfin savoir ce qui se cache sous sa chemise. C'est moi qui suis en train de ressentir une vive pression dans mon boxer.

Aymeric ne dit plus rien, entre mes lèvres. Je sens simplement une hésitation. Pas celle que j'aurais imaginé, puisqu'il est en train de chercher dans quel sens faire tournoyer sa langue dans ma bouche. Et j'adore ça. Je suis de plus en plus à l'étroit, dans mon pantalon, dans mon polo, dans cette pièce.

L'arrière du corner a beau être climatisé, j'ai l'impression de fondre comme une glace laissée au soleil en ces temps caniculaires. Il n'a toujours pas bougé les bras alors je me décide : je prends possession de ses deux mains et les place directement sur mes fesses. Je sens sa langue surprise dans ma bouche. Je nous détache alors doucement.

« Aymeric, je... commençai-je sans réellement savoir comment je pourrai finir.

— Ne dis rien, continue juste, s'il te plaît.

— Que je continue à te prendre en mains ? rigolai-je.

— Si tu veux, j'ai juste envie... de... n'ose-t-il pas terminer.

— Envie de quoi Benjamin ? Dis-moi, tentai-je, carnassier.

— Ca fait longtemps tu sais. A chaque fois je te regardais quand tu essayais les pantalons...

— Tu es gay ?

— Non, du tout. Mais, je sais pas...

— Tant que tu ne rêves pas de moi la nuit, ce doit être une petite passade ! »

A cette phrase, je vois Aymeric devenir violet, comme si j'avais percé au jour son entière personnalité. Presque mal à l'aise, je me reprends et commence à ouvrir la bouche, mais je suis empêché par deux doigts qui viennent s'y placer. Evidemment, je ne peux m'empêcher de les lécher, de jouer avec.

« J'ai rêvé de toi. De la manière dont tout cela se passerait.

— Ca quoi ? demandai-je provocateur en léchant son doigt du bout de la langue.

— La manière dont je vais te sucer comme un hétéro qui n'y connait rien avant de te faire gémir précisément sur ce bureau ».

A ces mots, je me suis liquéfié. Mon érection a bondi et j'ai du défaire mon pantalon pour ne pas avoir mal. Aymeric a pris cette action pour une invitation, et je suis en train de regarder mon mignon brun barbu délicatement retirer mes chaussettes, mon pantalon et mon boxer déjà tâché d'un humide disque.

Ses mains s'aventurent sur les lobes de mes fesses, sur les deux boules en dessous, sur la base de son sexe. Et sans crier gare, j'ai vu sa bouche m'aspirer. Ma taille convenable, autour de 14 centimètres, lui a permis sans aucune difficulté de me prendre en entier en bouche. Sa langue, de nouveau, tournoie, et je sens mon gland grossir sous sa pression.

Pendant que sa bouche s'active sur mon sexe, j'essaie tant bien que mal de retirer sa veste, puis sa chemise. Je vois sur sa peau de multiples perles salées se former sur son dos, sur ses bras, sur son front. Quant à moi, il me mène vers l'orgasme. Pas si vite. Je le prive de sa sucette et le pousse au fond de son fauteuil. A mon tour de jouer.

Les petites folies de Kerray (B&B)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant