Ce n'est pas encore son jouet que je veux. Quitte à surprendre l'hétéro qu'il était, je le défais de sa ceinture, de ses chaussures mais lui laisse boxer et chaussettes. C'est alors que je me décide à plonger à ses pieds. Mon nez se place sur eux, tandis que je m'enivre d'une odeur que j'aime.
Il ne bouge pas, mais je le sens se raidir. Peut-être par excitation d'avoir à ses pieds un homme, sans doute par gêne et surprise. Je retire ses chaussettes ... avec mes dents. Ma langue commence à aller et venir sur le dessus de son pied, sur ses orteils, mais pas dessous, je le sais trop chatouilleux.
Ma victoire arrive quand je découvre la bosse de plus en plus forte dans son boxer, ainsi que les différents petits couinements qu'il émet quand ma langue se pose sur sa peau. Peu à peu, je remonte, ma langue traversant des zones de poils plus ou moins fournies. Mon nez arrive enfin au milieu de ses deux bourses viriles. Il halète de surprise quand je les prends en bouche mais passe sa main dans mes cheveux.
Quelques coups de langue plus tard, je décide de le frustrer en ne lui offrant aucune fellation. Mais je récupère dans ma poche de pantalon un préservatif très rapidement effilé sur le membre érigé de mon partenaire. Je crois qu'il doit faire la même taille que le mien, à une différence près, le sien frappe contre son ventre. Parce qu'Aymeric a une adorable proéminence due à l'absence de sport que je me plains à mordre.
Juste avant d'arroser mon propre postérieur de lubrifiant, j'en dépose sur son sexe bandé. Et comme si c'était la dixième fois aujourd'hui, Aymeric entre en moi avec une facilité déconcertante. Se sentir ainsi rempli m'arrache un couinement, tandis que le sentiment d'absorption que ressent mon partenaire le fait littéralement gémir dès que je bouge à peine.
Voyons à présent ce qu'il va se passer quand je vais m'empaler sur lui et me retirer à pleine vitesse. Sans surprise, il gémit, il gémit encore plus longtemps, il gémit encore plus fort. Et moi je bande de plus en plus à l'entente de ces râles qui, il faut le dire, ne sont pas très virils, mais combien excitants.
Alors que je sens son gland me frapper la prostate à chaque fois que je m'enfonce sur lui, Aymeric bouge. Il me saisit par les fesses et me bascule assez sauvagement sur le petit bureau que la pièce contient. Mes jambes finissent malgré elles sur ses épaules. Sa bite est plantée en moi, attendant, je crois mon consentement.
« Vas-y, je t'en supplie, abuse de moi.
— Avec joie, Benjamin ».
Et il a abusé de moi. Je suis à deux doigts de jouir tant ses coups de rein vont directement s'enfoncer dans ma prostate. J'ai chaud, je sue, lui aussi. J'éjacule. D'un coup. Sans avoir touché à mon sexe. Mon sperme éclabousse sur mon torse et sur le bureau, se mélangeant à la transpiration. Aymeric, sous l'effet de mon resserrement ne se retient pas.
A ma grande surprise, le mâle vidé qu'il est ne s'arrête pas là et vient ... lécher mon torse. Malgré mon côté chatouilleux, je le laisse faire, avide. Il est en train d'avaler ma propre semence. J'en banderai presque encore. Comme s'il le savait, je le vois remettre en place mon boxer après une claque sur mes fesses :
« On se voit ce soir, d'accord Ben' ? »
Oui, et la prochaine fois, c'est toi que j'achète.
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Les petites folies de Kerray (B&B)
RomanceComme promis, voici le recueil qui accueillera les différents OS que je serai amené à écrire de temps à autres, sur les personnages des précédentes histoires ou bien sur de nouveaux. Toute suggestion est la bienvenue !