Les mots déchirants - 2

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Tu le sais toi, combien j'ai crié tout bas. Parce que c'était la seule façon pour moi. Je ne savais pas parler, écrire.

Tu le sais toi, combien je t'ai serré si fort. Parce que désormais je ne laisserai plus rien ni personne nous séparer.

Tu le sais toi, combien il reste une rancœur subtile. Et pourtant je ne peux en vouloir à personne, parce que je t'ai trouvé.

*

Que je suis bien, quand je t'entends, quand je t'attends, terriblement. Il y a chez toi une splendeur qui me dépasse. Qui me rend enfant.

La scène est belle.

Je ne te quitte plus.

Toi tu t'es accommodé. Tu as appris à vivre avec ça. Avec moi. Tu es resté, malgré tous les vestiges qui s'accumulent dans ma vie.

Quand se pose ton regard sur moi, directement ou, plus subtilement, indirectement grâce aux immenses fenêtres de notre apparemment, je vis.

Je vis dans tes yeux, parce que je les sais plein de compassion pour mon amour maladroit. Et je te fais rire.

Je t'ai posté des dizaines de lettres. C'est tellement plus facile de te parler à l'écrit. De reprendre les mots d'autres pour dire que je t'aime.

Sous les étoiles, j'entends ta voix.

Ton corps fabuleux, la douceur de ta peau, sa température brûlante. Tout cela embrase mon esprit et mon corps à chaque seconde.

Toi, mon mari, mon céleste amant. Tu m'as ramassé quand j'étais à terre. Et depuis nous ne faisons que ramasser les bourgeons éclatants d'un amour semé il y a tant de temps.

Je pense si souvent à ton absence. A ton inexistence. Qu'aurais-je fait. Qui aurais-je été.

La vie s'acharne encore.

Et elle pourra continuer autant de temps qu'elle ne le veut. Parce qu'aujourd'hui tu es là. Et désormais, plus rien ne peut m'arriver.

Je te protégerai, comme tu me protèges.

Les petites folies de Kerray (B&B)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant