-Chapitre 8-

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-En vérité,tout le monde vous fera souffrir.Il suffit juste de trouver ceux qui en valent la peine-

***

-Bon vue que tu embauche un peu plus tard tu vas devoir y aller à pieds.

-T'inquiète pas j'aime bien marcher dis-je en rigolant.

Elle me dit au revoir et referme la porte derrière elle. Je m'allonge sur le canapé mais toujours cette personne encrée dans ma tête et pourtant notre seul échange n'a pas était des plus sympathique mais une partie de moi est plutôt amusé par cette situation.

Je finis de m'habiller et attrape mon sac pour aller en cours. Je ferme à clé l'appart et marche dans la rue menant à l'université. Je remarque du coin de l'œil la présence de ce fameux "Clyde" et accélère le pas ne voulant pas trop être remarquée surtout avec ce qu'il s'est passé. Concentrée dans ma marche rapide je butte quelque chose avec mon pieds ou plutôt le contraire et m'affale sur le sol comme une crêpe, je relève la tête rouge de colère et de honte vers cette personne au sourire victorieux.

-Si tu croyais que j'en resterais à ce qui s'est passé samedi tu te trompe ma petite je compte t'en faire bavait.

Je me relève sans faire attention à la douleur et de mon regard foudroyant je réplique.

-Si ta fierté a prit un joli coup ce n'est pas une raison pour me faire tomber volontairement, je ne t'ai pas bousculé à ce que je saches. Alors excuse toi!

-Tu es une petite comique et on me dit à l'oreillette que tu mériterais un rappel des consignes pour les nouveaux. Fermer leurs gueules.

Je reste outrée par la violence de ces mots mais aussi par la beauté que dégage son visage, quel con à être aussi beau il le mérite pas c'est clair. Je me reprends et décide d'opter pour une manière lâche mais insolente, qui va surement être par la suite la cause de ma mort certaine.    Je sers mes poings et envoie mon pieds valsait dans ses bijoux de familles, il lâche un juron fort et s'accroupit au sol, j'ai le temps d'apercevoir le certain Emmett me faire un pouce en l'air suivie d'un clin d'œil mais pas le temps de lui faire coucou car je dois prendre mes jambes à mon cou avant qu'il ne reprenne trop de force.

J'arrive devant la fac surement rouge d'essoufflement, ca y est les calories sont surement bien éliminées, je m'engouffre à l'intérieur et rejoins mon cours.

L'heure du repas de midi sonne et je pars à mon casier avant de rejoindre Joy.

Déposant mon sac je referme mon casier et m'empresse de le rouvrir en ayant vue le regard de Clyde cherché une personne en particulier qui doit surement s'appelait comme moi, y'en a pas deux autant vous dire. 

Il est clair qu'il n'a pas décoléré et que je viens surement encore de piétiner sa fierté mais c'est marrant pour une fois de voir un garçon dans cet état enfin là je rigole toute seule mais en face de lui c'est autre chose. On me sort de mes pensées brusquement quand on referme violement mon casier. Je longe la main qui n'est pas celle d'une fille mais bel et bien d'un garçon, je pose doucement mes yeux sur Clyde qui a cet instant me donne l'impression qu'il s'est radoucit mais non la lueur d'un tueur en série revient. Bon bah je vous dit au revoir car mon heure est surement arrivé, Adieu. Je me contente comme la pire des idiotes à sourire comme une enfant.

-Trouvé dit-il simplement.

C'est pas que j'ai peur mais le calme dans sa voix pourrait faire penser au fait qu'il prépare un mauvais coup.

-Heu tu fais rien?

-Pourquoi faire quelques chose alors que j'ai eu ce que je voulais? Tu as peur de ce que je peux faire envers toi donc tu me crains d'une certaine manière alors j'aime ça, cette sorte de soumission inconsciente dit-il en me dévisageant.

Quel connard. Sadique à deux doigts.

-Pourtant je suis prête à re-écraser ta petite fierté quand tu veux.

J'avoue j'ai eu un excès de confiance il faut que je me reprennes et surtout que je me casses au plus loin de lui.

-Bon heu c'est pas que les nouveaux aiment trainer avec des populaires mais non merci pour moi dis-je en partant à toute allure fière de ma réplique.

Je m'assois un peu essoufflée devant Joy qui me regarde un air interrogé.

-Qu'as tu fais?

-J'ai le Clyde Tucker qui veut pas me lâcher les baskets.

-Et t'as fais quoi pour ça?

-J'ai eu apparemment le culot de lui répondre samedi quand je mettais perdu dans les couloirs enfin longues histoires monsieur est vexé qu'on lui tienne tête.

Mangeant tranquillement mon repas, un frisson désagréable en sentant quelques choses de liquides transpercer mes vêtements, je me retourne pour voir ce connard une brique de lait ouverte et surement avec le contenant se trouvant dans mon dos. Ni une ni deux j'attrape mon verre d'eau et le lui jette à la figure.

Depuis quand deux personnes "censés" être adulte font ce genre de chose?

Il ouvre la bouche en grand comme si j'avais déclaré une guerre mondial, son regard se fait menaçant. Il s'approche rapidement de moi, le silence de la cafète me fait autant froid dans le dos que sa masse planté devant moi, je décide de sortir en courant rapidement mais peine perdu  il m'arrête dehors avec sa main puissante retenant fermement mon poignet.

-Maintenant qu'est-ce que tu vas faire? M'insulter? Ou encore me frapper car j'ai eu le culot de te rendre l'appareil?dis-je rouge de colère.

-TU TE PRENDS POUR QUI A LA FIN? TU TE DONNES UN AIR DE REBELLE, A FAIRE L'AGUICHEUSE ET À ÊTRE UNE BONNE FIFILLE À SON PAPA ET JE HAIS CE GENRE DE FILLE.

Ces derniers mots restent bloqués sur ces lèvres et ressortent plus particulièrement. Je ferme les yeux pour respirer et ne pas perdre le contrôle.

-Tu sais ce que les gens peuvent vivre ou es-tu réellement con pour te permettre de dire des suppositions à mon égard? T'es un gros malade.

-Ah non ne fais pas la fille au passé "douloureux" ça marche pas avec moi assume juste de te donner un faux caractère!

Ma gorge se fait sèche que je n'arrive plus à régurgiter correctement, j'essaye de garder la face et de ne pas craquer devant cet abruti.

-Tu ne dis plus rien, peut-être parce que je dis la vérité?dit-il d'un sourire malicieux.

Les mots se bloquent dans ma gorge, mes yeux commencent aussi à devenir sec car je n'ose pas cligner pour faire couler ses putains de larmes. Je fonce tête baissée pour partir rapidement en le boulant sur le passage mais il ne faut pas que je craque devant lui. Je cherche des toilettes proches, j'ouvre la porte rageusement et cette chose acide brulant ma gorge déferle dans les toilettes.

Ressemblance ou Contraire? [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant