Ressemblance ou Contraire? [Terminé]

-Chapitre 68-

Il descend vers mon entre jambe, il s'attarde en me regardant intensément dans les yeux puis venant déposer un baiser sur mon bassin puis sur mes cuisses n'allant pas droit au but pour m'impatienter décidément. Je soupire en sentant déjà l'excitation qui se procure en moi, je n'ai jamais ressentis ce genre de plaisir. Il passe sa langue que je sens faire de petits mouvements circulaires, un gémissement ne peut s'empêcher de s'échapper.

-Tu aimes? dit-il lentement.

-Oui je répondis la voix partant complétement ailleurs.

Il gémit contre moi, en continuant cette fois avec ses doigts. Je vais exploser si il continue, je ne pensais pas recevoir autant de plaisir en si peu de temps. Mon souffle saccadé mes mains se posent sur sa tête en caressant ses cheveux. Un gémissement plus fort quand ses mouvements s'accélèrent en moi, je l'arrête impatiente de passer à la prochaine étape et il remonte vers mon visage visiblement aussi excité que moi.

-Tu n'en peux plus c'est ça, tu veux qu'ont grilles les étapes? dit-il en caressant mes fesses.

-Oui, n'arrête plus.

L'échappatoire du sexe, ne ce sera pas fait attendre longtemps mais l'envie que j'ai pour lui me fait oublier et accepter cette situation sans questionnement, pour nous deux, chacun de nous deux à besoin de ça, peut-être pas pour les mêmes raisons encore. 

Il glisse vers le tiroir proche du lit et attrape un sachet brillant. Je vais savoir pour la première fois qu'elle va être cette sensation. Il finit de le mettre et me regarde de ses yeux doux dont je n'avais pas beaucoup profiter du nombres de fois que nous nous disputions.

-Tu prends la pilule?

-Oui.

-Bon j'y vais.

-Vas-y dis-je sans attendre.

Il commence mais je ne peux pas ignorer la douleur, je m'y attendais un peu.

-Désolé Ruth. Je vais le plus lentement possible mais c'est aussi normal d'avoir mal.

-C'est rien, je sais mais continue dis-je en rapprochant son torse contre le mien.

Il finit par assembler nos corps entre eux, je souffle un peu en essayant de me concentrer sur les mouvements de va et viens qu'il fait essayant de s'adapter au mieux. La douleur finit enfin par s'adoucir et je commence à apprécier le moment, ses coups de reins sont lents puis je sens l'accélération augmentant mon plaisir. Il m'embrasse à pleine bouche, j'essaye de garder mon calme mais l'excitation va m'avoir. Cette façon dont il ondule au dessus de moi et le contact qu'il me donne.

-Je crois que je vais-

Je le regarde étonné, son visage crispé dans un coup de reins il lâche un râlement puis je comprends qu'il atteint enfin son orgasme, il continue ses coups le souffle saccadé pour que je puisses moi aussi en profiter, sa voix gémissant à chaque coups, une boule de feu vient souffler tout mon corps lâchant avec un jouissement aiguë, que j'en plante mes doigts dans son dos. C'est comme un mélange de chaud et de froid mon corps tremble légèrement contre lui tandis qu'il ne lâche rien visiblement fier de m'avoir donner cet orgasme. Ces mains parfois changeant leurs prises, j'étouffe mes cris contre son cou. Il ralentit et se retire en embrassant mon cou. Il part jeter le préservatif et revient sur le lit, il passe son bras derrière ma tête et je pose mes mains sur son torse silencieusement, nous sommes tout les deux entrain de réfléchir mais à quoi?

-Je pensais pas que baiser avec toi m'apporterait autant de sensations lâchais-je.

-Pourquoi baiser? dit-il légèrement anxieux.

-Heu je suppose que pour toi, c'était du simple sexe comme t'en avais l'habitude avec ces tas de meufs, mais je te reproches rien.

-Non tu te trompes, je ne te baises pas comme toutes ces autres filles, toi c'est de l'amour, je veux juste ton bien-être, je passerais après. 

Je sens mon cœur s'emballer et je me redresse légèrement pour le regarder.

-Tu ne me crois pas? Tu n'aurais pas ressentis tout ça avec une baise crois moi, j'aurais pris mon pied comme un égoïste et puis je t'aurais-

-Si, mais c'est que tu étais mal et puis nous voilà entrain de coucher ensemble pour ce que je penses te faire oublier ce mal.

-Oui peut-être qu'il y a de ça, crois le ou non mais je voulais te donner de l'amour.

Ces mots me touchent et j'espère que lui aussi, je suis rassurée de savoir qu'il me considère comme plus. Un petit moment passe, en nous caressant légèrement.

-Dire que je viens de faire l'amour à Ruth Owens, celle que je dois détester et celle qui me rends dingue par moment, je crois que finalement je t'aime bien beauté.

-Je penses la même chose Tucker.

Nous passons un petit moment à discuter de n'importe quoi, sans revenir sur le sujet de sa sœur. Puis nous finissons par sombrer dans un sommeil profond. Dans un sommeil des plus tranquille et protecteur dans ses bras. Contre lui je ne peux plus lutter, sa peau, son odeur, tout, me donne ce dont j'ai besoin.