-Chapitre 11-

465 25 1
                                    

Ellipse 2 semaines plus tard

Affalée sur ma chaise je compte les minutes et profite de ces derniers moment de répit, oui oui parce' que je ne peux pas m'en aller je dois rester pour faire le ménage dans le gymnase. Je ne sais pas si lui appréhende parce que vraiment depuis qu'il est venue me l'annonçait nous ne nous sommes jamais croisés et à mon plus grand bonheur. Je compte ne pas lui adresser la parole et faire du mieux que je peux pour ne pas m'énerver. La douce sonnerie sonne et je prends mes affaires avec moi en me dirigeant vers le gymnase. Assise sur les bancs des vestiaires filles je préviens Joy que je rentrerais surement plus tard. Je range mon téléphone dans mon sac et pars dans la grande salle.

-Mademoiselle, c'est vous qui venez pour faire votre retenue?

-Oui c'est moi.

-Il n'y a pas un jeune homme avec vous?

Ah cet idiot à surement sécher cette colle, je vais devoir faire le boulot toute seule, super.

-Non il n'est pas là apparemment..

-Bon viens avec moi on va aller chercher les produits.

Je le suis jusqu'à la réserve et il m'indique l'armoire contenant les balais ainsi que tout les produits ménagers.

-Aller fais moi briller ce sol.

Je souffle d'énervement et surtout par l'amusement dans sa voix.

-Je reviendrais pour fermer la réserve, vous devrez être partis avant normalement.

-Et l'heure-

D'accord je ne peux même pas demander combien de temps il faudra pour que je termine ce travail. Qu'il est déjà partit. Je commence à m'activer silencieusement et commence ma tâche.

Ce n'est que 30 min après avoir commencé que j'entends une porte claquée.

-Y'a quelqu'un?dis-je méfiante.

-Oep.

Bah tient qui voilà, on dirait qu'il n'a pas la même notion que moi de ce que veux dire être à l'heure.

-T'es au courant que tu devais venir à 17h?!

-Commence pas, t'es personne pour me dire d'être à l'heure, j'avais une fille à soulever.

-T'es dégoutant lachais-je sèchement.

Ce gars n'est pas vivable bon sang! Il a pour excuse d'avoir était faire des choses avec une fille, il a un sérieux problème.

-C'est où les trucs de balai?

-Couloir au fond, y'a une réserve dis-je froidement.

Je prends une grande respiration le temps qu'il partes, car il a le don aussi d'arriver à pomper toute l'air et je ne pense pas à respirer en sa présence, tout mon corps est crispé.

Il revient avec une démarche nonchalante et commence comme moi à balayer.

-Je dis pas ça pour t'énerver mais nous sommes deux à balayer et ça sert à rien tu devrais nettoyer plutôt les bancs ou ramasser les papiers non jetés.

Il souffle de mécontentement mais exécute ce que je lui conseilles. Finalement il est assez serviable et personne ne parle donc pas de situation gênante ou énervante.

-Ruth.

Je me retourne à l'appel de mon prénom et regarde Clyde qui semble amusé tout seul.

-Quoi?

-Je m'entraine à le dire vue qu'il est bizarre.

Je lève les yeux au ciel et reprends ma tache.

-Tu es susceptible?

A peine a t-il ouvert sa bouche que mon sang se met à bouillir, il est clair qu'il cherche à me faire éclater et il y a arrive.

-Moi? Parce que ce n'est pas un peu normale de réagir de cette sorte quand une personne retardée se permet de juger une personne, juste comme ça lui chante!

Il rigole à gorge déployé puis reprends son sérieux.

-Je ne disais que la vérité ma petite que ça te plaise ou non.

Cette fois-ci je vais le tuer et cacher son corps quelques part si il continue à ouvrir sa jolie bouche.

-Je te déteste répondis-je simplement.

-Alors nous sommes deux, je hais du plus profond les gens comme toi.

Il faut que je le touche lui aussi, il a bien un point faible que je peux atteindre. Je réfléchis à un pique complétement anodin mais cassant pour son image.

-Et toi alors, à te donner cette image de mauvais garçon alors que tu vis encore chez ta maman bien aimée dis-je en souriant.

Je lève la tête pour voir une réaction, mais pas le temps qu'il se trouve en face de moi, le regard noir et la mâchoire contractée.

-Tu ouvres encore ta maudite bouche et je te promets de te faire vivre un enfer dit-il d'un ton agressif.

Eh bien j'ai déjà eu affaire à des gars pas très sympa mais là je suis pas trop en confiance..

-Tu me casses, je te casses c'est simple?

-Sauf que c'est pas toi qui met tes règles à la con, là, maintenant, ici y'a personne tu vois on est seul je pourrais faire ce j'ai envie avec toi, ce serait inégale en terme de force mais au moins tu comprendrais pour de bon.

Mes jambes commencent à flageoler ce qui montre que je commence sérieusement à le craindre.

-Alors tu es bien violent comme le racontes tout le monde à la fac?

Il semble se crisper à mes mots, ce qui montre une certaine sensibilité qu'il a avec ses rumeurs.

-C'est des rumeurs putain!

-Et là tu me ferais quoi vue que je suis seule et que je te tiens tête?

Peut-être que j'essaye de bluffer pour cacher ma peur mais je pourrais aussi tirer des renseignements sur lui d'une certaine manière.

-Je sais pas à toi de me le dire?

-Rien.

Il sourit comme rassuré par ma réponse mais toujours énervé.

-N'essaye même plus de me "casser" comme tu le dis si bien.

Je décide de ne rien dire de plus et de reprendre comme si de rien était mon activité. Je jette un coup d'œil à la pendule qui indique 19h, déjà?! Faudrait ranger, le concierge va revenir pour fermer.

-Faut qu'on ailles ranger.

Je pars en direction de la réserve suivie de Clyde, j'y entre et part tout au bout de la pièce, accompagné de Clyde, il me tends les balais que je remets correctement dans l'armoire quand le bruit de la porte claque violement, je sursaute un peu.

-C'est les courants d'airs.

-Si tu le dis.

Je range les derniers produit d'entretient pendant que Clyde s'en va. Je me retourne et voit Clyde revenir vers moi une expression pas sûr.

Ressemblance ou Contraire? [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant