-Chapitre 30-

461 20 0
                                    

-C'est toujours les mêmes problèmes qui nous éveillent, nous empêchent de dormir, nous éteignent-

Je sens déjà les effets positifs sur mon corps et mon esprit de ne pas avoir croiser Clyde durant 4 jours c'est fou comme son absence peut me convenir mais aussi me questionner. Emmett m'a encore expliquer qu'il n'allait pas très bien, d'ailleurs le directeur qui est aussi son père est venu me voir pour me parler de nous deux, il sait donc que son fils ne m'aime pas et il a essayé de comprendre sauf que comment expliquer une chose que nous même ne connaissons pas? J'ai trouver comme simple réponse "on ne se supporte pas mutuellement, c'est comme ça."            Encore une fois je ne comprends pas Clyde, son père vient quand même me parler de lui pour savoir ses fréquentations que ce soit en bien ou en mal il s'intéresse à son fils, enfin bref je sais que j'étais censé aller le voir quand il n'était pas bien mais j'ai une raison, je ne vais pas aussi très bien en ce moment, ma mère me manque, mon chez moi aussi, le mini job me fatigue beaucoup mais ce qui me fait rester là-bas c'est Brad qui est devenu un très bon ami et le salaire qu'ils me rendent pour mon service m'aide pas mal pour le mois.

 Pour rajouter encore à ce tas de merde qui m'arrive certes je me porte bien sans Clyde, je n'use pas mon énergie pour me batailler avec mais un sentiment de manque se fait ressentir et ça j'en ai peur, peur de ce que ça veut dire et que je n'arrive pas à admettre. Emmett m'a dit que c'était parce' que je m'étais habituer à cet emmerdeur mais je sais pas, tout me parait bizarre. Depuis le jour où je l'ai vu pour la première fois nous ne sommes jamais rester bien loin l'un de l'autre j'en reviens à me demander si nous nous étions jamais parlé ou plutôt engueuler comment serait ma vie à la fac et est-ce que je l'aimerais bien autant que maintenant. Elle aurait était autant mouvementée?

-Ruth t'es vraiment tête en l'air à pas m'écouter et regarder comme une débile tes pieds.

-Oh désolé tu disais?

-Je disais qu'il serait cool d'aller à une soirée, moi j'en meurs d'envie tu le sais je suis une grande fêtarde!

-Joy.. vas-y seule ne t'en prive pas pour moi et puis j'ai besoin de sommeil en ce moment..

-Ok et tu vas y aller au voyage proposer?

-Oui surement ça peut être cool.

Oui parce' que notre université à proposer un voyage d'une semaine au Canada pour les fêtes de Noël enfin la semaine juste avant et je pense y aller si la patronne de mon job me le permet.

Je m'accoude sur l'îlot de la cuisine regardant Joy faire la cuisine mais le regard toujours planté dans le vide.

-Ruth tu es sûre tu n'as rien à me dire? Depuis quelques jours t'es perdue on dirait.

-Je suis juste assez fatiguée en ce moment mais ça passera.

-Tu devrais faire comme ton "ennemiiii juré" dit-elle en levant les bras en l'air comme une scène de théâtre, sécher quelques jours je suis sûre que tu récupéra mieux.

Mauvaise ou bonne idée? Je m'étale sur le canapé et allume la télé en attendant le repas.

-À table!

Nous commençons à manger nos pâtes, en discutant de n'importe quels sujets possible.

-Et du coup niveau gars?

-Bah je discute avec Camdem mais rien n'avance, il attend je crois que ce soit moi qui prennes les devants mais je ne suis pas comme ça et puis il ne m'intéresse pas vraiment en plus, il est très beau à regarder mais il a pas de truc le démarquant et toi?

-J'ai pu revoir le serveur tu sais au début de ton arrivé et c'est un très bon coup au lit!dit-elle en rigolant.

Je pouffe de rire et termine mon plat, Joy part dans sa chambre et moi je finis de débarrasser la table.

Je finis de ranger la cuisine et part sur le balcon, prendre un peu l'air dehors. Accoudée et regardant la ville plongée dans le noir avec ces lumières de boutiques, je ferme les yeux et souffle doucement, une main douce et légère vient se poser sur mon épaule et je sais déjà ce qui va ce passer, plonger à chaque fois sans le vouloir... Je me retourne doucement et observe le fruit de mon imagination, Taylor et mon père se tienne en face de moi souriant prêt à m'accueillir dans leurs bras. Si seulement cela pouvait être réel. Des larmes douces ruisselles sur mes joues lentement, je n'avance pas et reste plantée devant eux admirant leur visages si bien reproduit, je n'ai rien oublier d'eux tout est à l'identique. Ils sont juste plus vieux, ils ont grandis comme moi. Un vent glacial balaye mon petit nuage sur lequel je flottais, décrochais de toute réalité, bloquais avec eux dans une autre dimension. Mon état en ce moment me fait beaucoup halluciner. Je rentre après un petit moment et part m'endormir.

Ressemblance ou Contraire? [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant