On me parle d'amour...moi je te parle de ce que je connais

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Ça fait 1 semaine que j'attends ce fichu appel de Naïm, mais toujours rien à l'horizon je surveille mon téléphone mille fois par jour. Je commence à devenir impatiente.

Je sors une nouvelle fois le téléphone de ma poche. Aucun appel mais il est l'heure d'aller récupérer Adam à l'école.

Je suis à peine sorti de chez-moi.
Je reconnais la voiture de mon père. Dès qu'il m'aperçoit il sort de son véhicule, sa poupée barbie en fait autant mais elle reste devant la voiture.

Il se dirige vers moi avec un grand sourire.

Lui: Aïna,je

Je le coupe

Moi: qu'est-ce que tu fais ici ? En plus tu viens avec elle en bas de chez nous. Tu veux achever encore plus maman ?

Je jette un coup d'oeil à sa barbie.

Elle secoue sa main énergiquement pour me faire coucou.

Je soupire et l'ignore complètement.

Mon père: tu réponds pas à mes appels, je suis obligé de venir ici pour te voir.

Moi: très bien, maintenant que tu es la dis moi ce que tu veux.

Lui: j'ai appris que tu faisais le ménage dans une entreprise.

Moi: oui et?

Lui: tu pourrais venir travailler dans mon entreprise tu serais mieux payer, je te trouverais un poste qui te conviendrais.

Moi: merci mais ça ne m'intéresse pas.

Il soupire, je le sens abattu.

Lui: tu vas me détester encore longtemps ?

Je réponds pas.

Lui: tu vas m'en vouloir éternellement ?

Moi: aussi longtemps que je verrais ma mère dans cette état. Tu lui as non seulement brisé le coeur mais tu as brisé sa vie.

Lui: je voulais pas en arriver là Aïna.

Moi: ouais bah on y est quand même. Tu m'excuseras mais je dois aller chercher Adam.

Lui: je pensais aller le chercher pour aller manger une crêpe avec lui.

Moi: fais comme tu veux.

Lui: tu veux te joindre à nous ?

Moi: non merci.

Il me fixe.

Je vois sa copine se diriger vers nous. Une fois qu'elle arrive à notre hauteur, comme d'habitude je la sens stressée, gênée.

Elle: Aïna ton voile est très jolie, tu l'as eu où?

Moi: au marché

Elle: j'en ai vu de très beau en cashmire lors de notre dernier voyage à Dubaï. Tu aurais sûrement adoré!

Moi: sûrement.

Elle: je peux t'en commander si tu veux, et te les faire livrer rapidement.

Moi: c'est pas nécessaire j'ai ce qu'il faut.

Elle a fait un sourire crispée.

Elle: d'accord.

Je me tourne vers mon père.

Moi: je vais devoir y aller

Lui: où ça ?

Je hausse les épaules.