On me parle d'amour...moi je te parle de ce que je connais

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**** Chahid ****

Ca fait quasi 3 mois qu'Aïna a accouché et c'est trop compliqué. Elle s'énerve pour rien, elle pleure beaucoup. On s'embrouille grave. Si on avait des rapports je me dirais qu'elle est à nouveau enceinte mais je sais que c'est pas ça. Ça me soule.

Avant elle faisait toujours en sorte de pas s'engueuler devant les enfants maintenant elle sen fout, c'est moi qui essaye de pas le faire. Ça perturbe Safiya. Sa maitresse m'a parlé à la sortie de l'école. Elle ma dit que Safiya avait changer de comportement, elle était dans la lune, qu'elle écoutait pas etc. Je l'ai pas dis à Aïna parce que je sais que ça pourrait être une source d'embrouilles et je sature j'en ai marre.

Safiya et Wassim viennent de s'endormir. Aïna est entrain d'allaiter Ismaïl.

Elle me regarde quelques secondes, elle a l'air triste, puis elle fixe la TV.

Je m'assois à coté d'elle. Je suis entraîn de bouillir intérieurement.

Moi: ils nous arrivent quoi la Aïna

Elle tourne sa tête vers moi.

Elle: je sais pas

Moi: tu me parles plus, avant tu faisais toujours en sorte de communiquer avec moi pour arranger les choses. La je sais pas on dirait tu veux que je te détestes.

Elle: tu me détestes ?

Moi: mais nan, mais je sais pas je te reconnais plus, tu es pas la femme dont je suis tombée amoureuse.

J'ai senti que ça la affecté même blessé . Mais elle a remis ce put*** de mur en glace entre nous.

Elle: c'est toi qui ma rendu comme ça.

Moi: quoi ??? Tu te fous de ma gueule? J'ai fais quoi?

Elle: Toute ces années à trafiquer, à faire n'importe quoi.

Moi: je trafique la ???

Elle m'ignore

Moi: je te parle.

Elle: je sais pas

Moi: arrête de dire je sais pas. Je fais quasi plus rien.

Elle souffle.

Moi: mais put**** t'as quoi la ??? Je peux pas te parler, te toucher. On dirait tu es une étrangère wallah.

Elle répond toujours pas. Je me lève et je m'emporte

Moi: je patiente, j'ai fais tout pour toi, mais wallah c'est bon je sature. Je vais pas éternellement fermer ma gueule.

Elle me regarde.

Moi: si ça continue comme ça, je vais me barrer.

Je le pense même pas. C'est sur le coup des nerfs, de l'accumulation, mais sa réponse m'a fait mal au bide.

Elle: je te retiens pas.

Moi: quoi

Elle a détourné les yeux vers Ismaïl

Elle: si tu veux partir, pars.

Wallah je m'attendais grave pas à cette réponse. J'ai même pas su quoi dire.

Je suis resté plusieurs secondes comme un con à pas parler. J'ai bougé dans la chambre.

Pendant plusieurs jours on s'est ignoré totalement.

Mais je sentais que c'était une bombe à retardement, que ça allait pas tarder à exploser...

On est chez Hichem, Nasser est la il est venu seul les petits sont malades ils sont restés avec la mère d'Aïna.