Soft Revenge Tome 2

chapitre 42

Assise sur la nappe a même le sol sous un arbre, je regarde Claus fait des ricochées dans le lac qui se trouve devant nous. Ce lieu  apaisant nous offres une merveilleuse vue sur le mountain lake park.

Le mois d'octobre est paisible et joyeux.  Le soleil couronne l'horizon et ce, refléte dans l'eau du lac. Un léger friselis peigne l'eau du lac. 

Claus c'est éloigné de moi , car il avait besoin d'aire et de calme pour s'apaiser.
Car lorsqu'il a commencé à m'expliquer ce qui s'était passée réellement avec Lena il s'agitait.

Je dois avouer que  sa version coïncide avec celle de Julia ce qui me prouve encore que Julia est une femme de parole.

Je découvre une partie de Claus chaque jour et j'aime bien ça. Apprendre a connaître son partenaire chaque jour qui passe est une chose merveilleuse et je dois dire qu'on ne fini jamais de connaître une personne. On a toujours quelque chose à savoir et cela est aussi une preuve de notre attachement l'un à l'autre.

Je sais que Claus fait partie de ses enfants ayant des séquelles de la vie, mais je continue de croire qu'il y aura un jour meilleur pour lui et moi, car il le mérite. Il mérite d'être heureux et d'avoir une vie parfaite. Je suis sûr qu'il sera à la hauteur pour son rôle de père et cela me rend folle de joie. Le petit solitaire s'est créé une famille et personne ne pourra détruire les liens qui nous unisse à part si Dieu le veut.

- Je peux savoir pourquoi tu pleurs ? Entendis-je Claus murmuré en me rejoignant sous l'arbre. Je lève les yeux imbibés de larmes vers Claus ne comprenant pas pourquoi je pleure, je ne le savais même pas.

- Je... Crois...Que ce sont les hormones, ils me font avoir des sauts d'humeurs. Je te promets que je ne pleurais pas pour ce que tu m'as raconté, je l'ai entendu plus de deux fois cette histoire... Repliquais-je en reniflant

- J'en peut plus de cette grossesse ça te fait faire des choses incompréhensibles, par exemple hier, je suis venu te voir en cachette dans la chambre d'ami et tu pleurais dans ton sommeil. J'ai été choqué.

- Ce sont les conséquences de mes sécrétions hormonales qui prennent un volume rapide.

- Tu veux bien arrêter tes sécrétions hormonales un moment, car ils me font culpabiliser.

- Je ne peux pas, je n'ai pas se pourvoir, tu sais ? Je peux... Les évacuées, mais je ne sais pas comment les stopper.

- Bon d'accord.

Claus lève sont regard et commence à observer les feuilles qui froufroutent en remplissant l'atmosphère d'une divine symphonie naturelle. Entre cette musique naturelle et l'homme vertu d'une simple chemise blanche avec les deux premiers boutons délaissé, les manches relevées et son pantalon de costume peu mouillé, je commence à perdre la notion du temps.

Cet homme qui partage ma vie depuis maintenant un an a été le meilleur choix de ma vie, c'est vrai, on se dispute beaucoup, mais c'est ce qui fait le charme de notre couple. Il connaît quelques-unes de mes limites et je connais les siennes, on s'aime à notre manière et cela nous rend unique a nos yeux.

Je pousse le panier de raisin qui mettait de la distance entre nous et me colle au torse de Claus. Je peux entendre les battements murmurer des douces paroles à mon oreille. Il caresse mes cheveux tout en fourrant son nez dans mes cheveux pour humer le parfum de mon shampoing à la mente qui se délecte dans les airs comme un virus.

- Tu sais Alex, on ne naît pas parfait, on le devient au détriment de nos capacités, je me suis toujours battu pour être là où je suis et...

- Tu t'es encore battu pour recoller les morceaux entre nous. Tu sais souvent quand je sens que tout va mal, je regarde ton visage et tout ce qui me préoccupe s'évapore, je ne dirais pas que je ne l'ai jamais ressentir, je dirais jusque toi et moi, c'est plus fort et on y peut rien.