chapitre 62

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Avant de me diriger avec anxiété jusqu'à la chambre où est hospitalisée Claus je me suis assuré qu'il aille bien afin de lui montrer ce que j'ai trouvé. Le docteur m'a dit qu'il avait fait une chute de pression à cause du stress et que ce n'est rien de grave, chaque parole qu'il a utilisé m'a rassuré sur son état.

Je ne prends pas la peine de toquer avant d'entrer comme une folle. Claus qui est en pleine conversation avec Arthur se coupe et tous les deux me regardent. J'hésitais à me rapprocher, mais il se pose sur son coude en me demandant d'avancer.

-Je crois que je vais vous laisser, murmure Arthur en venant dans ma direction.

-Non, tu restes ! dis-moi, lorsque vous avez récupéré Gigi se nounours se trouvait avec elle ?

Il s'approche plus de moi et prend le jouet, l'observe avec les sourcilles retrousser.

-Oui, ce jour-là elle serait ce babiole contre son cœur. En l'envoyant au restaurant pour vous rencontrer je lui ai  gentiment demandé de le laisser dans la voiture. Ensuite, j'ai pris le jouer et l'ai posé dans le coffre de votre 4x4 sur la pile de jouet qui y était déjà.

-Alex ce jouet a-t-il un problème ? Tu veux qu'on le change ? Je tourne mon regard dans la direction de Claus et prend le temps de le mater.

Le teint pale, les lèvres retroussées, les sourcilles froncés et la mâchoire serrer, j'avais peur qu'il est une nouvelle crise mais je devais absolument lui en parler.

-Quelqu'un a dû sans le faire exprès rentrer se nounours dans la maison croyant qu'il était notre, la bonne blague !

-Alex arrête de crier qu'est-ce qui t'arrive ?

Laissant mes larmes couler, je déchire la poche de la salopette du nounous et en fait sortir la photo que j'avais trouvée auparavant.

- Mon problème c'est ça Claus ! ça ! dis-je en le tendant à Claus avant de prendre place près de lui. Gigi l'a appelé tata en voyant cette photo d'elle. Une photo de Lena tu te rends compte ! J'ai cru pendant un moment que c'était une blague alors je l'ai imploré de me parler de sa tata avant que je ne la fasse dormir. Gigi m'a  dit dans son français à elle《 tata promis de vous retrouver 》 cette idiote que je croyais innocente a quelque chose à voir dans l'enlèvement de notre fille Claus...

Je reste pétrifier en voyant mon homme  plein de colère donner plusieurs coups de poing dans les barreaux de son lit se déchirant ainsi les jointures à chaque coup.

J'éfface alors la rage que je ressentais et essuies du revers de ma main les larmes qui déboulaient sur mes joues en bloquant ses mains, je le prends dans mes bras afin qu'il puisse se calmer, mais il essayait de s'échapper de mes bras à plusieurs reprises.

On c'est bien fait avoir, mais ce n'est pas une raison pour le laisser s'auto détruire. Moi aussi j'ai mal d'apprendre une telle chose, en tant que femme elle aurait dû savoir à quel point nous souffriront de l'enlèvement de notre enfant à part si c'était son butte, nous voir tel que des mendiants un jour.

-Arrête Claus tu risques de te faire mal, si tu continus sur cette vois et le docteur ne te laissera pas partir de ce lieu. Je sais ce que tu ressens en cet instant, tu ne dois pas perdre ta sérénité on trouvera une solution.

Il relâche ses épaules en nichant son nez dans le creux de mon cou. Je sentais sa respiration réchauffée cette partir sensible de mon corps. Je n'aime pas le voir dans un état pareil, il mérite aussi le bonheur tout comme les autres. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi rien ne va jamais dans le sens des choses que nous prévoyons.

-Je vais vous laisser digérer cette nouvelle avant d'élaboré un plan pour coincer cette fille et...

-Non reste, Arthur, nous devons agir au plus vite afin qu'elle ne puisse se douter de rien. Nous devons trouver d'autre preuve que le témoignage d'une enfant de deux ans et demi. Aucun juge ne peut l'envoyer en prison avec ce qu'on a.

Soft Revenge Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant