chapitre 45

414 28 5
                                    

Ce bruit assourdissant que vous entendez est le silence que le bonheur laisse sur ces pas lors de son départ
          Alexandra Solèno


Je me laisse glisser sur le mûr comme une feuille en automne. Un frisson me parcourt l'échine une fois mes fesses en contact avec le sol gelée par la fraîcheur et cela n'arrange pas mon état, car mes larmes ruisselle encore plus.

Je me recroqueville sur moi même le regard porté sur la fenêtre en vitre qui se trouve en bas de l'escalier. Elle me laissait entrevoir les gouttes d'eau qui s'abattent sur la vitre. Je voulais sortir et courir sous cette pluie , je voulais sentir cette fraicheur sur mon épiderme , je voulais que ces gouttes de pluies me s'abbattent sur moi et qu'elle me lave de ma douleur, mais je me ravise, car sous cet orage je pouvais entrevoir Lena.

Cette fille me hante même quand je me refuse à la voir.  Son visage éclairé par la lumière du couloir laissait apercevoir un rictus ce dessiné sur ses lèvres charnu. Je ferme les yeux avec rage afin de l'effacer de ma mémoire,  j'espérais de tout coeur que son apparition soit le fruit de mon imagination.

J'avais une forte envie de l'étranglé, mais je ne pouvais le faire pour la simple et bonne raison que cela n'aidera pas Gigi à aller mieux après la scène qu'elle a osé faire avant que ma fille ne se sente mal.

Apres des minutes les yeux fermés je les ouvres peu à peu. Je  pouvais finalement souffler, car elle avait disparu. Il y à une partie à l'intérieur de moi qui se réjouissait de ne plus la voir et une autre qui me rappela à l'ordre en m'informant qu'elle vivait sur mon toit. Là je me rappelle que mon repos sera toujours de courte duré si elle est toujours dans les parages.

Je porte ma main droit à mon ventre et caresse cette bosse qui me définis comme future mère. Je ne veux pas qu'il arrive quelque chose à ma petite Gigi , c'est ma première fille et je ne veux pas la perdre la douleur sera plus grande que les contractions d'un accouchement et je le sais, car j'ai vu la mort me gronder plusieurs fois , mais je suis quand même parvenu à me battre grâce à cet homme céleste qui me protège de la haut...

Je reconnais ne pas être très religieuse, mais je dois reconnaitre que sans lui et le courage qu'il m'a donné à la naissance j'aurais sombré depuis longtemps. Je veux vivre et continué de me battre contre les cliché que le monde nous colle au front comme des stickers... Ma fille est encore innocente et j'espère que tu le sais my GOD...

je regarde à plusieurs reprises la porte de notre chambre en espérant que Macha y sorte,  je voulais absolument savoir ce qui ce passait à l'intérieur. Mais une présence près de moi me tire , je pose alors ma tête sur l'épaule de Claus en humant son parfum qui c'est mélangé au mien.

Il prend ma main droit et la baise de manière légère afin que je puisse ressentir sa chaleure caresser mon être. Je capture son regard sans cillé , ce regard qui se matin me faisait chavirer avait changé de nuance à mes yeux, car je ne ressentais absolument rien.

Je suis vidé, je me sens un peu trop faible et cela après avoir vu Gigi ainsi. Je ne crois pas qu'un baisers puisse apaiser mon coeur meurtri par la douleur. Il peut essayer, mais j'ai besoin de savoir ce que ma fille a ; c'est la seule chose qui pourrait me calmer et il le sait..

- Eh... mumure claus en soulèvent mon menton à l'aide de son pousse. Je n'aime pas te voir ainsi aller sèche tes larmes, Gigi est une batante elle ira bien. Tu sais pourquoi ?

- No...non reniflais-je pour calmer mes troussotements

- Parce qu'elle a une maman courageuse , Gigi a eu l'habitude de te voir souriante alors arrête de pleurer n'oublie pas qu'on a prevu de lui annoncé pour ces futurs frère ou soeur alors essuis moi ces larmes.

Soft Revenge Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant