chapitre 56

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Deux jours c'était écoulé depuis l'enlèvement de Gigi. Elle c'était envolée sans laisser de trace.

Selon Arthur ce n'était pas un travail d'amateurs puisqu'il n'arrive pas à trouver un seule indice nous portant à notre fille.

Depuis deux jours notre maison c'est transformé en champs de bataille. Personnes n'osent rire. Seule les gazouilles des quadruplé déchirent les grognements et lamentations des policiers ainsi que ceux de Claus.

Ils avaient remués ciel et terre pour la retrouver, mais toujours rien aucun indice n'as pu nous expliquer comment tout c'est déroulé. Ma petite chérie était encore loin de son nid et personne ne réussit à voir sa cachette.

Assise à même le sol mon regard divaguait entre mes quadruplé fourré dans leurs transats et Claus assit avec les policiers la tête entre les mains. La joie qu'on doit sentir après le combat abattu par nos quadruplé ne se fait pas sentir en notre être, car nous n'étions pas au complet. La maison était vide sans le rire de Gigi...

J'aurais aimé qu'elle soit près de moi à jouer avec les bébés. J'aurais aimé voir ma famille au complet et non divisé.

Voir mes quadruplé jouer sans nous me picote, j'aurais aimé profiter de toute ma famille dans le bonheur pour une fois. 

Durant c'est deux jours mon être c'est divisé en mille morceaux m'empêchant de faire beaucoup de choses. Comme par exemple prendre mes quadruplé dans mes bras...

J'ai peur à tout moment qu'une nouvelle m'arrive et que sans faire exprès un de mes bébés ce fassent mal par ma faute. Ils sont trop petits pour être trimballer dans les bras toutes les dix minutes.

Depuis deux jours je laisse mes larmes imploré le ciel afin que ma fille nous revienne intacte. C'est mon veux le plus chère. Gigi n'est peut-être pas ma fille biologique et un jour elle le saura, mais je l'aime comme ces frères et soeur pour moi il n'y a aucune différence...

Hypnotisé par mes pensées vagabondes je n'avais pas vu Julia poser sa tête sur mes cuisses et là je laisse mes yeux la chérire comme ils le pouvaient.

Après la disparition de Gigi elle refuse de s'alimenter en s'accusant d'être la cause de tout ce qui est en train de se passer. Moi je ne la blâme pas, car nous souffrons tous. Elle ne devrait pas se rendre malade à cause de son erreur je sais que Gigi réapparaîtra.

Sur mes cuisses dénudé je pouvais sentir la fraîcheur de ces larmes et cela m'arrache à moi aussi une larme. Je lui caresse la tête tout en rivant mon regard à un point imaginaire. Cette femme peut rider est en ce moment dans un état second et cela me fait très mal.

D'un coup le clique des armes à feu se font entendre. Je détourne mon regard et fixe le jeune brun qui venait d'entrer. Les mains en l'air tremblant telle une feuille au vent, il cherchait en lui une force afin de parler. Il ouvrit la bouche plus d'une fois mais aucune parole ne traversait ses lèvres. J'essuie la larme qui perlait sur mon visage en continuant ma contemplation.

- Qui est tu ?!

La voix rauque et enrouer de Claus claque dans le salon, faisant sursauter notre invité imprévu.

- Je suis... Je suis...

- Qui es-tu putain ?!

- Je suis le facteur la police m'a laissé entrer après ma fouille corporelle, déclare le jeune homme en s'abaissant sous le regard de tous afin de prendre l'enveloppe qui se trouvait à ces pieds. Il avait raison car son uniforme de livreur ne pouvait pas contredire sa déclaration.

- J'ai une lettre pour monsieur Claus Wilson... Regarder là voilà. Il approche avec hésitations vers Arthur, afin de lui remettre l'enveloppe. D'un geste autoritaire de la part de celui-ci les autres agents baisse leurs armes en les rangeant dans leurs étuis.

Soft Revenge Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant