You drive me crazy [ TERMINÉ ]

Alive or die

Point de vue de Toni :

Je me précipita vers le bruit, et vit une porte entrouverte qui donnait sur un sous sol. J'allais y aller mais je me fis plaquer contre un mur, par Betty.

« Ne rentre pas là ! »s'écrit elle.

« Betty, c'est vraiment ça que tu veux ? Avoir le sang de Cheryl sur les mains ? » rétorquais je

« Elle n'est qu'un dommage collatéral, elle t'a aveuglé et tu as tourné le dos à notre amour. Laisse moi te remettre dans le droit chemin. » Dit elle le plus calmement du monde.

« Je ne t'aime pas putain ! Je ne t'aimerais jamais ! Alors dégage ! » dis je en la poussant violemment avant de m'engouffrer dans ce sous sol en espérant, que ma copine était bien là, et en vie.

Point de vue de Cheryl :

Le père de Toni venait de raccrocher son téléphone.

Il souriait comme un gosse à qui on avait offert le dernier jeu à la mode. Comment pouvait on être aussi cruel ? Je savais que j'étais condamnée, mais l'idée de savoir que la vie de Toni allait être gâchée me rendait malade.

Il se retourna vers moi et avait un couteau extrêmement aiguisé.

« Tu sais ce qui est le plus drôle quand on tue quelqu'un ? C'est ce qui se passe avant. Inspirer la crainte de sa victime, qui ne sait pas quand ou comment elle va mourir. Il n'y a rien de plus beau. Betty m'a quand même bien aidé alors je vais lui accorder une faveur, elle voulait que tu souffres avant de rendre l'âme et je compte bien lui accorder cette faveur. »

Il commence à s'approcher de moi et s'amuse à m'entaillé le cou, puis les épaules et le ventre. Je pleurais et serais les dents à chaque nouvelles entailles, une chose était sûre je souffrais, vraiment.

« Je vous en supplie arrêtez... » dis je avec le peu de force qu'il me restait.

« Si j'arrêtais, le jeu prendrai fin. Mais j'ai peut être quelque chose qui pourrait te plaire avant de rendre l'âme. » Dit il en souriant avant de reposer son couteau, « Tu sais, tu as déjà dû entendre la question, si tu devais mourrir dans quelques heures, quelles seraient tes dernières actions ? Et bien figure toi que 80% des interrogés ont répondu qu'ils feraient l'amour une dernière fois. » mon sang se glaça, je priais intérieurement pour qu'il n'insinue pas ce que je pense qu'il était en train d'insinuer, « Vois tu, quand je t'ai vu pour la première fois directement je me suis dit WOW, ma fille a vraiment bon goût. Puis, plus j'y ai repensé et plus j'étais jaloux en quelque sorte, ma fille pouvait t'embrasser, pas moi, elle pouvait te toucher, pas moi, elle pouvait coucher avec toi et encore une fois moi je ne pouvais pas. Pourquoi aurait elle se privilège et pas moi ? Et bien je t'annonce que les compteurs sont remis à zéro. Ici, elle n'est pas là et elle ne saura jamais que j'aurais pu profité de toi jusqu'à ton dernier souffle. »

« Nan je vous en supplie, tué moi s'il vous plaît, maintenant faites pas ça. »

Il ne sembla pas m'écouter et se jeta sur moi, il essaya de m'embrasser mais je ne fit que tourner la tête et lorsqu'il me prit le visage entre ses mains pour m'empêcher de bouger, je lui cracha au visage. J'espérais que ça allait le faire s'arrêter mais au contraire. Il lécha la bave qui avait atterri sur son visage. C'était immonde, qui fait ça ? Je n'avais qu'une envie vomir et mourir. Il arracha mon t-shirt et embrassa chaque parcelle de mon corps malgré mes supplications pour qu'il arrête.

J'entendais une porte s'ouvrir et je désespéra en me disant que Betty était venue admirer le spectacle qui se jouait.

« T'es sérieux là ? Dégage espèce de connard ! »

Toni ? Mais comment est ce qu'elle avait pu me trouver ?

Elle attrapa son père par le col et l'envoya valser contre un mur elle lui asséna des tonnes de coup de poings dans le visage. Je savais que Toni avait de la force mais là c'était une force surhumaine, je n'avais jamais vu ça.

« Qui penses tu être pour avoir le droit de poser tes salles pâtes sur ma copine ? Espèce de sale fils de pute, tu allais tuer la fille que j'aime et tu pensais que j'allais te suivre ! T'es encore plus cinglé que ce que je pensais ! »

Le père de Toni se redressa et donna un coup de poing à Toni et reprit l'avantage.

« Oh mais Je compte toujours la tuer, mais ça aurait été tellement dommage de ne pas profiter de la marchandise avant, tu ne penses pas ? »

Ils firent stopper par l'arrivé de nulle autre que cette garce de Betty Cooper.

« Toni arrête de luter, pense à notre futur bonheur, on passera notre vie ensemble, laisse ton père s'amuser une dernière fois avec elle. » Dit elle sereinement.

« Mais tu es totalement folle ? J'aime Cheryl ! Pas toi ! Je préfère me pendre plutôt que de passer une seule journée avec toi qui te prend pour ma copine. » dis je sèchement.

PAN-PAN

Des coups de feu résonnèrent, et soudains on vit Betty s'écrouler par terre et le père de Toni tenant une arme dont le canon crachait encore la fumé.

« Pourquoi est ce que t'as fait ça ? » hurle Toni.

Le corps de Betty était inerte, par terre et se vidait de son sang. J'avais beau la détesté, voir quelqu'un se faire tuer sous vos yeux est l'une des pires images qui soient.

« Je ne veux pas que tu te suicide Toni enfin et certainement pas à cause d'elle. De plus, il n'a jamais été question qu'elle nous suive, je lui ai dit ça pour qu'elle m'aide mais au font jamais je n'ai songé à l'intègre à notre futur, ça doit rester familial. » Dit il comme si de rien était.

Toni serrait les poings, elle bouillonnait et je pense qu'elle se disait qu'à causse de lui elle aurait le sang de Betty sur les mains. Elle prit une batte en fer et arriva vers son père qui était de dos et qui s'apprêtait à reprendre ce qu'il avait commencé avec moi. Elle prit toute sa force et lui asséna l'un des plus beau coup que j'ai vu. Il tomba par terre assommé.

Elle se dépêcha de venir vers moi, elle me détacha et nous étions toutes les deux en train de pleurer. Une fois détachée, je pris Toni dans mes bras, comme si ma vie en dépendait.

« Je suis désolée mon amour.. tout ce qui s'est passé c'est ma faute.. » sanglote Toni.

« Tu n'as rien à te reprocher bébé je... TONI ATTENTION ! » hurlais Je envoyant son père se dresser derrière elle.

Grâce à mon avertissement elle eut le temps de se baisser et évita le coup de son père.

Ils étaient tout deux emplit de rage et donnait des coups à n'en plus finir. Leurs visages étaient en sang et je priais pour qu'un miracle fasse que Toni allait gagné. Malheureusement, son père semblait prendre l'avantage et Toni était épuisée.

Il plaqua Toni contre un mur et sortie un couteau il était à deux doigts de le lui planter en plein ventre, et à ce moment là mon sang ne fit qu'un tour. Je n'allais pas laisser mourir Toni. J'attrapa la batte en fer de Toni et frappa de toutes mes forces sur son père. Il encaissait les coups mais quand je frappa sur sa nuque, il tomba instantanément.

Je me rua vers Toni et essuya son visage plein de sang. Mais Toni avait le regard sur autre chose, le corps inerte de son père gisait sur le sol.

« Il est .. il est mort ? »