Point de vue de Cheryl :
Je me réveillais, et sentie un regard sur moi. Je n'avais aucun doute sur le fait que ce regard venait de ma copine.
« Prends une photo, ça ira plus vite bébé » dis je en rigolant.
« Oh mais c'est déjà fait, » Dit elle en rigolant, « j'ai cru que ce jour n'arriverait jamais babe. On va enfin pouvoir vivre notre amour au grand jour ! »
« Oui mon cœur, plus besoin de se cacher. » dis je en me blottissant dans les bras de Toni, alias l'endroit le plus sûr au monde.
Nous nous levâmes et rejoignons ma mère dans la cuisine. Un énorme sourire ne quittait pas le visage de Toni.
« He bien Toni, tu t'es levée du bon pied Dit moi ! » s'esclaffa ma mère.
« Vous n'avez même pas idée madame Blossom ! Je suis là plus heureuse du monde en ce moment même. » Dit elle en servant un café à ma mère.
Toni s'éclipse de la cuisine, et ma mère s'approche de moi.
« Cheryl, je sais que ça ne me regarde pas mais on avait dit que la maison ne devait pas être un endroit où tu couches avec Toni. » je rougissa instantanément.
« Pardon ? Pourquoi tu dis ça ? » dis Je choquée. Est ce que ma mère nous avait encore surprise sans que je m'en sois aperçu ?
« Je ne sais pas, Toni arbore un sourire radieu, je me doute que votre gymnastique doit en être la cause.. » Dit elle en levant les yeux au ciel.
« Pas du tout maman, elle est juste heureuse car aujourd'hui plus rien ne nous oblige à cacher notre relation. » dis je en rigolant. Est ce que ma mère nous voyait vraiment comme ça ? Comme des lapins qui passaient leurs temps à se sauter dessus ? En somme elle n'aurait pas tort.
« Je suis heureuse que tu es trouvée quelqu'un comme Toni, elle est vraiment amoureuse de toi chérie. » Dit elle en souriant.
« Je l'aime vraiment maman. » dis je en lui rendant son sourire.
« Je sais. »
Nous finissons le petit déjeuner et Toni ne cesse de manifester sa joie en m'embrassant dès qu'elle me croise ou en ne me lâchant jamais du regard.
Nous prenons la voiture en direction du lycée, et comme à notre habitude, Toni place sa main sur ma cuisse et moi je joue avec ses doigts tout en caressant son bras. En principe, nous nous arrêtons avant d'arriver dans la rue qui mène au lycée, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui c'est un nouveau commencement.
« Salut les amoureuses ! » Dit Veronica en sautant vers nous.
« Hey Veronica ! » répondis Je.
Fangs et Sweet Pea ne tardèrent pas à nous rejoindre et firent une drôle de tête en voyant mes doigts entrelacés à ceux de Toni.
« Heu on m'explique ? » Dit Fangs interrogé
« Cheryl et moi on est ensemble, et on peut enfin l'assumer au grand jour. On a aucun lien de sang donc rien ne nous empêche d'être ensemble. Et c'est pourquoi Fogarty, que tu n'as plus intérêt à essayer de draguer ma meuf ou je te refais le portrait. » Dit Toni de manière menaçante.
« Sérieusement Cheryl ? Tu m'as repoussé pour elle ? Toni n'aime personne d'autre qu'elle m'aime elle se foutra de ta gueule comme elle l'a fait avec notre pauvre Betty. » Dit il en s'éloignant.
Toni serait les poings et commença à partir sûrement pour lui mettre son poing dans la figure mais je la retiens.
« Babe, c'était inévitable qu'on nous fasse des réflexions... laisse Fangs dire ce qu'il veut on s'en fiche nous on sait la vérité. » dis Je pour la calmer.
« T'as raison... »
Sweet alla faire un câlin à Toni pour la félicité de s'impliquer enfin dans une relation et j'en profita pour leur dire que leur soirée chasse à la Meuf étaient officiellement terminés, ce qui les fit rire.
Nous marchions dans les couloirs, et soudain Veronica se tourna vers moi.
« Dis moi Cheryl, aujourd'hui c'est les épreuves pour rentrer dans l'équipe de cheerleader du lycée et j'en suis là capitaine. Si ça te dis, tu pourrais venir ? Ça me ferait vraiment plaisir que tu fasses partie de l'équipe ! » annonça Veronica toute excitée.
« Ça marche, je passerais le test ! » dis je en partageant son enthousiasme.
« Yes ! » s'écria Toni, « je vais pouvoir voir ma copine avec une tenue 4 fois trop petite pour elle, le rêve. »
Je lui tapa l'épaule et elle me pris dans ses bras et m'embrassa devant tous les élèves du lycée.
« C'est cool de plus avoir besoin de se cacher dans une salle de classe abandonnée. » répondis Je en riant.
Notre petit moment fut interrompu par l'annonce des haut parleurs du lycée.
Haut parleur : Votre attention élèves du lycée. Comme vous l'avez tous vu aux informations, l'une de vos camarades, Betty Cooper a malheureusement été victime des griffes d'un meurtrier. Elle était une élève brillante et un symbole pour notre lycée. En sa mémoire, je vous demanderais de faire une minute de silence pour l'honorer.
Tous les élèves restèrent dans le silence pour honorer Betty.
« C'est une blague ? Cette fille était une psychopathe ! On va pas en faire d'elle une sainte au lycée aussi. » s'exaspéra Cheryl.
« Un problème Blossom ? » demande une élève.
« Tu changes de ton quand tu t'adresses à ma copine. » Dit sèchement Toni.
« Ta copine comme tu dis, n'est pas capable de respecter les morts. Peut être que ça aurait dû être elle a la place de cette pauvre Betty. » Dit elle avec nonchalance.
Toni voit rouge et fonce vers elle mais je la retiens.
« Babe laisse tomber.. » dis je
« Nan Cheryl. Je ne vais pas laisser tomber ! Il est hors de question qu'une petasse te manque de respect. »
DRRRRRIIIINNNG
« On doit aller en cours. Allez Babe s'il te plaît je veux juste profiter de ma journée avec toi. » dis je en l'enlaçant.
« Très bien.. c'est juste que je supporte pas qu'on s'en prenne à toi. » Dit elle désespérée.
« C'était juste une débile, tout le lycée n'est pas comme ça. »
« T'as raison.. »
J'embrassa Toni et ça l'a fit sourire. On se dirigea vers notre salle de classe. Je voulais rassurer Toni, mais j'espère que ce que je disais était juste, j'espérais que ce n'était qu'une fille comme ça qui appréciais Betty mais que le reste des élèves voyaient son vrai visage.
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You drive me crazy [ TERMINÉ ]
FanficCheryl avait tout pour être heureuse, une famille aimante et unis, un petit ami attentionné, des amis qu'elle aimait, un lycée qui lui plaisait. Tout part en éclat lorsque l'infidélité de son père est révélée au grand jour. Du jour au lendemain sa...