You drive me crazy [ TERMINÉ ]

Good bye

Point de vue de Cheryl :

C'est les larmes aux yeux que je commençais à lire la lettre de Toni.

Mon amour,

J'ai du recommencer à écrire cette lettre au moins une bonne vingtaine de fois avant d'avoir trouver les mots qu'il fallait. Depuis le jour ou je t'ai vu tu n'es jamais sortie de mon esprit.. j'avais beau faire tout pour rester le plus loins de toi possible c'était impossible. Tu m'as sauvé dans tous les sens du terme. J'étais une personne seule, sans cœur égoïste jusqu'à ... toi. Tu as été ma lumière dans cette vie ou je m'étais noyé. Je n'ai jamais été aussi heureuse que depuis que je suis avec toi, tu es l'amour de ma vie Cheryl Blossom et jamais je ne regretterais d'être tombé amoureuse de toi, car c'est ce que je suis, follement, désespérément amoureuse de toi. Je suis tellement fière du chemin qu'on a parcouru ensemble, de tout ce qu'on a accomplis. Malheureusement, ton père a été plus fort que nous.. depuis que je suis ici je me demande sans cesse pourquoi je suis partie du lit ce matin là pour accorder une dernière chance à ma mère au lieu de rester au lit pour me réveiller dans tes bras. Tout ce qui se passe c'est à cause de moi.. . Quand je suis allée voir ma mère... ton père m'attendait, il m'a envoyé dans un camp militaire de conversation pour les gays.

Je t'ai dit que tout allait bien ici pour ne pas que tu t'inquiètes, pour que tu n'essaies pas de défier ton père et qu'au final tu te retrouves également ici. Mais si aujourd'hui tu Lis cette lettre c'est que je ne serais plus de ce monde pour te raconter la vérité, alors autant être honnête..

Ils m'ont torturée bébé.. frapper, humilier, j'ai même été isolée pendant plusieurs jours dans une pièce appelée le trou sans voir la lumière du jour. Ça n'a rien d'un camp militaire ici. On est des larbins qui faisons les taches médiocres. Je sais que j'ai été froide et distante quand je t'ai appelée, mais c'est parce que je commence à me perdre moi même.. mon amour pour toi est la seule chose qu'il me reste ici. Tu es ma force.

Je ne veux pas que tu détruises ta vie pour moi mon amour. Rencontre quelqu'un d'autre, ai une vie bien remplis, sois heureuse c'est tout ce que j'ai toujours voulu pour toi.

Adieu mon amour, je t'aime et je t'aimerais toujours ne l'oublie jamais tu as été mon premier et unique amour, et je suis plus que reconnaissante à la vie de m'avoir permis de passer ces moments avec toi. Je t'aime, je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Sois heureuse mon amour je t'en supplie.

TT.

Si je pensais que pleurer d'avantage était impossible j'avais la preuve que c'était possible. La lettre de Toni était trempée de mes larmes et je n'arrivais pas à m'arrêter de la lire encore et encore.

Toni avait toujours su trouver le mot qu'il fallait pour me toucher directement en plein cœur et cette fois ne faisait pas exception.

Mon père avait tout détruit et il avait envoyé Toni en enfer. Tout ça pour quoi ? Parce qu'il ne supportait pas l'idée que je puisse aimer une fille qui plus est la fille de sa nouvelle compagne.

Est ce qu'il avait eu des scrupules lui quand il avait détruit notre famille ? Pourtant j'avais essayé de l'accepter.

Je pensais avoir haït Betty mais je hais encore plus mon père. Malheureusement je savais que Toni avait raison, si je m'en prenais à lui il me ferait subir le même sort. Si ça m'aurait permis de retrouver Toni je serais aller le voir pour qu'il m'envoie la bas mais à présent Toni n'était plus là et je n'avais même pas eut l'occasion de lui dire en revoir, de lui dire à quel point je l'aimais.

Je traînais dans la maison, à regarder chaque endroit qui me rappelait des moments avec Toni. J'alla dans ma chambre et m'effondra dans mon lit. Je partis récupérer les affaires de Toni et enfila un de ses t-shirt ... il sentait encore son odeur..

Je me sentais vide, comme si on m'avait enlevé une partie de moi même. Comment est ce que j'allais vivre sans Toni ? C'était impossible, je ne pouvais pas, je ne voulais pas.

Je vis alors une boîte entière de somnifère. Je les pris dans ma main et les regarda.

Je pris alors ma décision. Certains diront qu'elle était précipité sans doute et pas réfléchis pourtant je ne voyais pas d'autre solution, je ne voulais pas entendre les autres me dirent que le temps guéri les blessures, que je retrouverais l'amour, que c'est juste un deuil passager.

Je savais que c'était plus que ça et je n'avais pas la force de vivre si Toni n'était pas là avec moi. Je pris un somnifère, puis deux, puis trois et pour finir j'avala les deux plaquettes entières.

Je m'en allais rejoindre Toni, là où plus personne ne nous ferait du mal, là où je serais libre de l'aimer. Notre histoire allait enfin pouvoir évoluer.

Point de vue de Pénélope :

Je savais que Cheryl était dans tous ses états avec ce qui arrivait à Toni.

Je n'arrivais pas à croire que Clifford soit capable de ça.. il ne ressemblait plus en rien à l'homme que j'avais épousé il y a 25 ans..

J'aurais voulu aller chez lui et le menacer de le détruire, d'aller voir les flics si il ne rendait pas Toni à Cheryl. Mais je savais qu'il avait des contacts dans ce milieu et que jamais on ne nous croirait.

Je m'étais alors plonger dans mes recherches et pour la première fois depuis longtemps, j'avais une piste. Un ami policier m'avait dit qu'il avait déjà entendu parler d'un endroit similaire, il se trouverait apparement à riverdale, notre ancienne ville. Je m'étais empressé alors de prendre ma voiture pour tout raconter à Cheryl qui était devenue l'ombre d'elle même.

« CHERYL ? » dis je d'une voix forte en entrant dans la maison. Aucune réponse. « Cheryl ? » repérais je en allant vers le salon.

Je fais plusieurs pièce de la maison et finit par me diriger vers sa chambre. C'est là que je la vois, allonger sur son lit.

Je m'approche d'elle doucement car je ne veux pas la réveiller, mais quelque chose attire mon attention, elle a une boîte de somnifère vide dans la main.

« Cheryl ? » demandais je. Toujours aucune réaction. « Réveillé toi ! Cheryl je t'en supplie réveille toi ! » dis je paniquée en comprenant que ma fille venait d'essayer de se suicider.

Je ne sentais plus son pouls et j'appela une ambulance. 

Clifford avait poussé notre fille au suicide, je ne sais même pas si elle se réveillera ou si elle est déjà condamnée.

Je me dirige vers l'hôpital en priant pour un miracle.