Le lendemain soir, en rentrant chez lui, Marcus trouva Flora sur la terrasse. Il faisait très chaud malgré le ciel qui était resté couvert toute la journée et la jeune femme lisait, allongée sur son fauteuil. Elle portait une longue robe de grossesse à petites fleurs roses et blanches qui lui rappela quelque chose. Le tissu était très léger, presque transparent et Marcus dut détourner les yeux des jambes de Flora que le vent dénudait. En entendant ses pas sur l'allée du jardin, Flora se leva et se dirigea vers lui.
— Marcus !
Elle semblait très heureuse de le voir et était adorable dans cette immense robe à fleurettes.
— Tu as vu ma robe, fit-elle en tournant sur elle-même, c'est Irène qui me l'a offerte. Elle était à elle mais elle ne la portait plus et ce matin, elle est venue me voir et me l'a donnée ! Elle m'a dit qu'elle et Élie allaient emménager dans l'appartement de cousine Laurine à la fin du mois d'août, quand les travaux seraient terminés. Elle était si contente ! Merci, Marcus, c'est grâce à toi !
— Je suis très heureux de pouvoir leur rendre service.
— Tu dois être plus à l'aise que dans ton jean ma Flora, ajouta-t-il en effleurant l'étoffe transparente du bout des doigts.
— C'est vrai. Le jean me serrait alors que la robe est à ma taille...
Elle noua ses bras autour de son cou et se serra contre sa poitrine en levant son visage vers lui. Marcus baissa la tête avec lenteur pour l'embrasser sur la bouche.
— J'ai envie de toi, Marcus.
Cette simple phrase lui monta à la tête comme si l'air s'était raréfié autour d'eux.
— Flora... Il ne faut pas... parvint-il tout de même à articuler.
Leurs lèvres se touchèrent quelques secondes et il perdit pied. Le tissu de la robe était si fin qu'il avait l'impression qu'elle était nue dans ses bras et ses mains explorèrent son dos puis ses hanches et ses fesses à travers l'étoffe. Sans un mot, la jeune femme se serra davantage contre lui. Il sentit le ventre rond se coller contre le sien et l'effet fut immédiat. Son sexe durcit, pulsa dans son pantalon et ses doigts se crispèrent sur ses hanches. Il la sentit se cambrer contre lui et ils échangèrent un nouveau baiser, brûlant.
Fou de désir, il dévora sa bouche et s'écarta un peu pour toucher sa poitrine. Elle n'avait pas de soutien-gorge et elle gémit quand il baissa la tête pour mordiller ses mamelons à travers le tissu. Haletant, il la souleva dans ses bras et la porta dans l'escalier jusqu'à sa chambre dont il ferma la porte d'un coup de pied avant de la déposer sur son lit.
Sans la lâcher, il enleva son pantalon et son boxer puis lui retira sa robe. Adossé aux oreillers, il l'assit entre ses jambes, la tête au creux de son épaule et entreprit de la caresser. Toutes les parties de son corps étaient à portée de ses mains et il reprit ses seins au creux de ses paumes, pinça les mamelons avec tendresse puis glissa sur son ventre avant d'écarter ses cuisses. Flora gémissait, se cambrait contre lui, ses fesses se frottant contre son sexe à chaque mouvement. Glissant un doigt au cœur de son intimité gonflée et humide, il se laissa happer par son vagin. D'un doigt, il caressa le sexe offert tandis que son autre main parcourait l'intérieur de ses cuisses qui tressaillaient. Lorsqu'il la sentait prête à jouir, il retirait son doigt un instant et murmurait contre son cou :
— Je t'aime ma Flora, tu es belle, tu es si belle... Tu me rends fou.
Puis, il recommençait à la caresser, jouissant des tremblements de ses jambes chaque fois qu'il s'approchait de son clitoris. Elle semblait avoir perdu tout contrôle, ses hanches ondulaient, elle gémissait et soupirait alors il la poussa sur le côté et se mit sur le flanc, juste derrière elle pour la pénétrer. Collé contre son dos, profondément enfoui en elle, il crut ne pas pouvoir se contrôler mais il contracta tout son corps et mordilla sa nuque tandis qu'une de ses mains se saisissait d'un sein et que l'autre regagnait son sexe. Lorsqu'il reprit ses caresses, elle gémit de plaisir, se cambra contre lui et ses muscles intimes se convulsèrent autour de son sexe, l'aspirant au plus profond. Lorsqu'elle poussa un cri, Marcus se laissa emporter dans un orgasme bouleversant. Il l'entendit crier encore, comme dans un rêve, pris au cœur d'une vague de jouissance qui semblait ne jamais devoir refluer.

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Les yeux noirs
RomanceFlora, une ouvrière au grand coeur, habite une chambre de bonne dans le seizième arrondissement. Au septième étage sans ascenseur, la jeune femme s'épanouit au milieu de ses voisins parmi lesquels se trouve Irène, une vieille dame obèse et Elie, un...