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Partie 68 :





DANS LA PEAU DE SAPHIR



Oui je reviens, y a quoi ?! Avouez quand même vous aimez trop quand je m'introduis dans le récit de l'autre follasse là ! Fin bref, Ramy et moi on vient d'arriver en Egypte, c'est quand même super beau. On se dirige vers le chauffeur qui nous attendais avec une petite pancarte.

J'ai pas prévenu Séïf... enfin mon père, que j'arrivais. Je pense qu'il s'attend quand même à ce que j'arrive, mais il ne sait ni quand, ni comment. Mais en fait j'ai pas eu le courage de l'appeler et de lui dire par téléphone que je suis bien son fils. Il m'est impossible de sortir ces mots de ma bouche, pour le moment, donc je suis parti comme ça.

Dans la voiture, si les bruits de moteur n'existait pas je suis sûr qu'on aurait entendu mon coeur battre tellement il bat très fort. Je parlais pas, Ramy et le conducteur partagaient une discussion, mais moi je parlais pas. Plus les minutes défilaient, plus je savais que ma vie allait "recommencer " dans très peu de temps. Plus les kilomètres passaient, plus je savais que je me rapprochais d'eux. C'est super tendu ; mes nerfs sont très tendus !  Ramy me lâchait quelques regards de soutien, que j'acceptais.

Une demi heure plus tard on arrive devant une très grande maison, devant laquelle le chauffeur s'arrête. Et puis je me rends compte que je suis devant la maison de mes parents... J'ai la boule au ventre, les mains ainsi que le front moites, la gorge sèche et les yeux qui pétillent. Ramy pose sa main   sur l'épaule ce qui me rassure beaucoup, et puis je monte les marches qui me mènent à la porte d'entrée.

Je reste d'abord planté là devant, sans rien faire, je regarde juste la porte, en essayant peut-être de m'imaginer ce qui peut bien se trouver dedans, comment la vie est ici... Je sais pas trop en fait. Je finis par prendre un grand souffle, et puis je toque. D'abord rien, donc je toque une seconde fois, mais rien non plus. Je commence à paniquer, donc je vérifie l'adresse qui est bonne. Donc bon, je sais pas trop quoi faire. Ils sont peut-être pas là.

Ramy (qui sonne à l'aide d'une sonnette) : Si t'avais sonné, peut-être qu'ils auraient entendu, non ?

Moi (je souffle) : Ouais, j'suis tellement strésse que je suis pas concentré.

Une femme vient m'ouvrir, elle était toute petite avec une tenue tailleur, un peu trop stricte. Elle parle en arabe bien évidemment, donc je vais pas faire l'original et traduire ensuite, je vais direct traduire ; c'est moins chiant.


Elle : Bonjour, je suis Sophia, la gouvernante de la famille Mahdaoui, puis-je vous aider ?

Moi : Je viens voir Séïf. Je suis de la famille.

Gouvernante : Suivez-moi.

Je la suis, j'étais un peu déboussolé de voir une gouvernante, mais bon la richesse fait que. Elle nous mène dans le jardin, où il y avait une piscine et elle me montre des personnes qui y sont auour. De loin, malgré le grand soleil qui tapait encore à 20:00, je pouvais apercevoir une silouhette d'homme, Séïf, je parie, et puis deux silhouettes de femmes. Je ne sais pas qui sont-elle mais on va le découvrir, hein !

Séïf et une des femmes étaient posés sur des transats dos à Ramy et moi. La seule personne en face de nous c'était l'autre femme, qui venait d'ailleurs de nous voir et qui faisait une mine choquée.

Elle sort de la piscine et plisse les yeux, donc avec Ramy on s'avance et plus je m'approchais plus elle nous regardait avec stupéfaction. D'ailleurs elle était plutôt jeune, je dirais la vingtaine.


🌸Le Beau et La Clocharde🌸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant