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Partie 7 :


Je me réveille par des cris qui devenaient de plus en plus forts. Il devait être 11:00 par là, j'étais complètement exténuée sachant que j'ai pas vraiment dormi, j'ai fait que penser à la phrase de Gaëlle. Elle tournait en boucle dans ma tête et j'essayais de comprendre, mais rien.

Je me lève du lit et sors de la chambre, j'entendais une voix familière mais j'étais pas sûre de celle-ci. Nadja et Hasnae criaient sur un gars.

Hasnae : DÉGAGE, JE SAIS PAS OÙ ELLE EST !!!

? : C'EST TOI HASNAE BAKIR TEH MES COUILLES LÀ ?

Hasnae : OUAIS ET PARLE MIEUX, TU ME CONNAIS PAS !

Nadja : TU PARLES MIEUX À MA FILLE JEUNE HOMME, JE SAIS PAS QUI TU ES MAIS TU VAS TE CALMER, JE TE LE DIS HEIN !

? : ELLE OÙ MA SŒUR ? ELLE EST OÙ CETTE HEMJA ?

Hasnae : JE TE DIS QUE JE LA CONNAIS PAS TA SŒUR, CASSES MOI PAS LES COUILLES PUTAIN ! JE SAIS MÊME PAS COMMENT ELLE S'APPELLE TA PUTAIN DE SŒUR !

? : "NALAH" ÇA TE DIS RIEN ? BOUFFONNE QUE T'ES ! AZY DÉGAGE DE LA PORTE JE FAIS UNE DESCENTE CHEZ TOI, RIEN A FOUTRE !

Nadja : TU FAIS QUOI PETIT SALAUD ? TU CROIS QUE TU VAS ARRIVER À RENTRER ? JE VAIS APPELER LA POLICE HEIN, T'AS AUCUN DROIT D'ENTRER ICI !

À partir de ce moment-là j'ai plus rien écouter et j'ai commencé à paniquer. Je tremblais, je savais plus quoi faire. Je me suis souvenu qu'Hasnae avait deux téléphones fixes, un dans le salon et l'autre dans sa chambre.

Donc je cours dans sa chambre et j'essaie de trouver le numéro de Hatem. Mais j'arrive pas à faire vite, je tremble et j'entends des portes claquer et des cris, Nadjib peut à tout moment entrer dans la chambre d'Hasnae. Y avait un milliard de numéros et de prénoms dans ce téléphone, purée...

C'est bon j'y suis "Clone", espérons que ce soit ça ! Ça sonne une fois, deux fois, trois fois puis ça décroche.

Moi (paniquée) : Allô Hatem, faut que tu m'aides, j'ai bes...

? : C'est pas Hatem, c'est Déborah !

Moi : Oh, merde ! Désolée de t'avoir dérangée !

Et je raccroche, merde ! C'était une amie à elle ! Alors c'est quoi ?

Je chercher encore et encore, les bruits sont près, très près. Je cherchais mais le téléphone se met à sonner. "Bébé" ! C'est qui encore, c'est pas le moment de lover putain ? Je décroche, pour dire de rappeler plus tard.

Moi : Al...

? : OH ! Hasnae, il se passe quoi chez toi ? Y A DU BRUIT JUSQU'EN HAUT !

Moi (soulagée) : Oh putain Hatem !S'il te plait aide moi ! Tu peux ouvrir la fenêtre de ta chambre s'il te plait ? C'est urgent !

Hatem : Nalah ?! Y a quoi là !

Moi : Ouvre la fenêtre vite, et pose pas de questions !

Je raccroche jette le téléphone sur le lit et m'approche de la fenêtre. J'avais grave chaud mais il fallait que je le fasse ; je pouvais pas voir Nadjib, j'en étais incapable.

Je me mets pieds nus, m'accroche au haut de la fenêtre et commence à grimper en m'accrochant à la gouttière. Décidément, les gouttières sont devenues mes meilleures amies...

🌸Le Beau et La Clocharde🌸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant