🌸Le Beau et La Clocharde🌸

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WARNING : Note TRES TRES IMPORTANTE, concernant le contenu de l'histoire. A LIRE ABSOLUMENT.

Partie 61 :

Je m'admire (oui clairement) devant mon miroir je me sens super fraiche, mon make-up est on fleek, ma perruque elle dead ça et ma robe... Oh mon Dieu ma ROBE, c'est une petite beauté ! Elle est rouge bordeaux à sequins longue et près du corps avec le dos nu qui arrive en bas du dos et un décolté léger devant. Les manches sont longues et bouffante jusqu'aux poignets et elles subliment parfaitement la robe. J'ai une traîne mais légère pas en mode vrai robe de mariée. Franchement essayez de la visualiser dans votre tête parce que c'est une pure tuerie.

Je descends, pour aller au salon ou tout le monde m'attendait et dès que je vois mon papa tout ému je sens les larmes monter. Je vais pas pleurer, enfin pour l'instant, parce que je réserve toutes mes larmes pour après que Saf ait vu mon beau visage. Je vais pas commencer à gâter mon visage maintenant, wesh !
Ils font les youyous, m'applaudissent, mais il faut vite y aller puisque je suis déjà en retard. Donc je monte en voiture avec mes copines et en route pour la salle où se passera notre khtoba ou kinzonzi, peu importe ; les cultures se mélangent aujourd'hui !

Pourquoi je suis pas partie avec mon père ? Beh parce que la c'est pas vraiment un mariage. Enfin si c'en est un mais c'est un mariage traditionnel et vraiment officiel, c'est pour les cultures auxquelles on s'identifie seulement, mais y a pas d'autel où mon père doit m'amener.

On arrive c'était vraiment tout petit, très simple et bien décoré de façon épurée et ça me dérangeait pas puisque là seulement les amis et la famille très très proches étaient conviés. Les autres c'est pour le grand mariage. On m'éclipse dans une plus petite salle arriérée, c'est comme ça qu'on fait chez nous, afin que mon futur mari ne me voit pas, même si on s'échangeait des textos depuis tout à l'heure. Rien qu'on respecte pas les règles nous !

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Une heure plus tard, il est temps pour moi que j'entre, mais comme on fait chez nous ; en gros le mari a les yeux bandés et plusieurs filles doivent passer devant lui et il doit toucher une partie de leur corps et plus communément la main, et dans la culture il est dit que l'homme qui connait bien sa femme doit la connaître les yeux fermés. Donc moi, ma cousine, Nina la fille de Tatiannah et Dayanara sommes passées, et lui et moi on s'était même pas inventé de code puisque j'étais même pas sûre qu'ils allaient finalement nous le faire faire. Donc je me disais, si il arrive pas à me trouver la honte wesh !

Au début, quand il a touché la main de ma cousine, il a sourit, les gens ont commencé à rigoler et finalement il a sorti 'Eh, je sais pas qui t'es mais il faut s'hydrater les mains !", et tout le monde a rigolé. Bref, il m'a trouvée à la fiiiiin, mais genre il a dit "le meilleure pour la fin", ça a tout excusé mdr.

Après je devais faire boire l'alcool chelou du bled au père de Saphir, mais étant donné qu'il la perdu je l'ai donné à son oncle avec qui il a vécu, le père d'Ismen. Et puis ensuite j'ai servi le thé, et les gâteaux qui sortent tout droit des livres de recettes de ma mère. Ils m'ont posé la question mille fois si j'étais sûre de mon choix et à lui aussi et puis après place à la fête.

C'était émouvant, mais pas trop genre là c'était comme un avant goût pour moi. Je me sentais différente certes, mais le vrai lien qui nous sera donné sera lors des cérémonies religieuses.

Et j'ai tellement hâte, vous verrez quand vous allez vous marier vous aurez tellement d'impatience d'être une nouvelle femme, mais surtout la femme d'un homme.
La fête commence, tout le monde dansait autour de nous, y avait un mélange de raï et de la rumba congolaise, c'était tellement beau à voir. Hind et Ramy viennent nous faire la bise, ainsi que Irma et Ale, suivis de Triphain et mes cousines et Dickson, qui n'était pas venu avec sa copine Déborah.