🌸Le Beau et La Clocharde🌸

🌸103🌸

Partie 103 :

Je me dirigeais du coup vers l'endroit où je pose habituellement la gamelle de Twenty, c'est à dire à côté de la porte qui mène au jardin quand mon téléphone se remet à sonner. Cette fois c'est Daya, la copine de mon frère.

Moi : Allô ?

Dayanara (j'entends encore le même type de bruit qu'avec l'appel de mon père) : Oui Nalah ?

Moi : Oui, je viens d'avoir papa mais il m'entendait pas je crois, vous êtes à une fête ? Pourquoi y a autant de bruit ?

Dayanara (sa voix déraille un peu, bon quelque chose ne va pas) : C'est pas une fête, ma belle... Je sais pas commet di... Fin, j'suis désolée Nalah : ta grand mère est décédée. Mamie Néné. Mort naturelle.

Moi (je lâche la gamelle que j'ai dans la main, en même temps que mon coeur lâche et que mes pied lâchent aussi et me laisse tomber au sol) : NON PAS ÇA !

Sans faire vraiment attention ; je lâche aussi le téléphone qui tombent par terre et d'un coup des larmes coulent.

Pas Mamie Néné ; cette femme au grand coeur, ayant une grande patience, un amour inconditionnel pour chacun des membres de sa famille, qui a une énergie tellement encourageante, qui sait toujours remonter le moral. J'en parle très peu de ma grand-mère, mais qu'est-ce que je l'aime. Hier encore, avant de partir en missions je lui parlais au téléphone... et on me dit que là elle est morte ?

Quand je vous dit que j'étais éfondrée à ce moment là, tout mon monde partait en sucette, Twenty aboyait parce qu'elle voyait bien que quelque chose se passait, et moi je hurlais, genre vraiment. C'était un hurlement tellement désagréable et blessant, qu'il était meme devenu sourd à mon oreille. C'est vrai que je me suis déjà rendue à l'évidence et que finalement tout le monde est destiné à la mort, mais aujourd'hui j'étais si heureuse de savoir que ma grossesse allait bien que je me suis pas préparer à devoir descendre de milles étages.

Je hurlais tellement que ni une, ni deux Saphir et Isis rappliquent et me ramasse par terre comme un corps inerte pour m'emmener vers le canapé.

Saphir : Nalah, calme toi ! Dis moi qu'est-ce qu'il se passe ?

Moi (toujours le coeur super lourd, et les larmes super chaudes) : Ma... ma mamie ! Elle est partie !

Saphir (les larmes lui arrivent au bord des yeux, il l'aimait beaucoup aussi) : Ohww, putain...

Moi : Sa...sa...Saphir ! On doit... y aller... Je dois y aller.

J'ai pas cherché à comprendre plus que ce qui se passait, j'ai pris le peu de force qui me restait et je suis rapidement montée dans le dressing, j'ai pris une valise et j'y ai foutu tout ce que j'avais sous la main : des pagnes, des t-shirts et puis peu importe le reste, j'avais si mal au coeur !
Mes larmes ne voulaient pas s'arrêter et je voulais pas non plus qu'elles arrêtent de tomber, parce que chacune d'elles est synonyme de l'amour que je porte et que je porterai toujours à cette femme.

J'ai fait ça très rapidement, j'ai ensuite fait une valise pour la petite, mais je savais pas vraiment ce que je faisais, j'ai juste pris et posé des trucs. Je me suis aussi rapidement habillée et je suis descendue avec les affaires.

Je vois Saphir et Isis préparer des affaires aussi, donc ça me fait vraiment chaud au coeur, fin je veux dire Saphir c'est tout à fait normal c'est sa belle famille, mais Isis qui ne la connait pas plus que ça, qui vient à peine d'aterrir et qui -malgré toute la fatigue- prépare ses affaires et me soutient autant c'est vraiment un amour.