🌸21🌸

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Partie 21 :





Vous devez sûrement vous demander ce que je fais, parce que ça peut porter à confusion. Malheureusement pour moi, je devais avoir un rendez-vous avec un certain Idrissa, que j'avais vite fait rencontré en boîte... et, à ma grande habitude, j'avais une entrevue avec lui, pour faire partie de jambes écartées, en l'air et j'en passe... Mais il était clairement pas du même avis et m'a avoué être un dealer, et que c'était un piège pour pouvoir me séquestrer plus facilement ! Je savais pas trop comment prendre la chose, mais il faisait vraiment peur, à partir du moment où il a commencé à me frapper. Je hurlais et pleurais, mais sans recevoir d'aide ou de compassion de sa part.

Il m'avait attachée à des chaînes énormes et lourdes, en position accroupie, je faisait que tomber mais il exigeait que je me relève a chaque fois. Je faisait clairement tout ce qu'il me disait de faire, parce que je voulais pas mourir, pas dans ces conditions là.


Idrissa (en perdant patience) : Je vais plus rigoler avec toi, tu vas me dire où il est ou je te casse ta putain de gueule de pute ! Et prépare toi à souffrir, je vais pas te rater, je vais bêtement te violer ta face de chienne.

Moi : Je te jure que je sais pas de quoi tu parles, sinon je te promets que je t'aurais dit...

Idrissa : La vérité, meuf, mec, travelo ou enfant, je tabasse tout et sans pitié ! Donc, c'est mieux t'ouvres ta gueule, MAINTENANT !!

Moi (en sursaut, et en pleurant de plus belle) : Je sais absolument pas de quoi tu parles, sur la vie de ma petite sœur et Dieu c'est combien je l'aime !

Idrissa (il me sort une photo de sa poche et me la met au visage et je beugue dessus) : Alors, dis moi c'est qui dessus ?

Moi (troublée) :... ma... maman !

Idrissa (en m'imitant) : Ma mamaaaannn... Et le bébé c'est qui ?

Moi : Je sais pas...

Idrissa : Regarde la date !


Je regarde la date et y'avait écrit "27/06/1994", je suis née en 1998, ça peut pas être moi et sur la photo c'était à la maternité, ça se voyait qu'elle venait d'accoucher. Je savais pas comment décrire le visage de cette femme, qui est présumément ma mère, on dirait qu'elle souffrait et qu'elle avait peur en même temps. Mais j'ai préféré me rassurer et me dire que ce n'était absolument pas elle.



Idrissa (impatient) : Alors, qu'est ce que t'en dis ?

Moi : Rien, je sais pas qui c'est ce bébé. Et ça peut pas être ma mère, elle ne serait jamais capable de faire une chose pareille ; abandonner son bébé c'est grave !

Idrissa (il soupire, agacé) : Tu t'appelles comment ?

Moi : Beh Irma, pourquoi ?

Idrissa : Ta gueule, c'est moi qui pose les questions, bouffonne de mes deux ! Plus précisément tu t'appelles comment ?

Moi : Je m'appelle Irmela Azade MAHDAOUI.

Idrissa (en lisant le dos de la photo) : A toi, fils qui n'a jamais pu vivre le vrai bonheur, qui ne pourra jamais sentir la vrai odeur de l'amour de ses parents... On t'aime, notre fils Sehlim MAHDAOUI.




C'est quoi cette putain d'histoire ? Quand je sors de ce trou, va falloir s'expliquer dans cette famille...







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🌸Le Beau et La Clocharde🌸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant