Punition

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(Certains mots peuvent être un peu plus cru, je tiens simplement à vous prévenir. Ce chapitre présente aussi de la violence, je vous invite à passer pour les plus sensibles)

Lisa s'occupait de reprendre les garçons et Mélodie pour aller chercher un beau sapin et des guirlandes de Noël. Du coup, il rentrait seul, son sac de cours sur le dos. Il voulu monter au plus vite dans sa chambre mais une voix grave tonna son nom et un frisson parcouru sa colonne vertébrale.

- viens, ordonna son père

Il n'aimait pas son ton, il n'annonçait rien de bon. Sam entra dans le salon et s'assit sagement. Il aurait dû fuir mais la peur qu'il lui inspirait était plus grande pourtant il le savait.

- Je pense que toi et moi avons des choses à nous dire non ?

- Je pense pas... fit le jeune homme en baissant la tête

- Et si on parlait un peu de ta fameuse petite amie

Il haussa les épaules :

- il n'y a pas grand chose à dire

- je pense le contraire tu vois... je suis à peu près sur qu'elle a les cheveux courts et une bite

Il avait lâché sa télévision du regard pour planter ses yeux dans les siens.

- je sais que tu as revu ce petit merdeux, sale tapette !

Une main saisit son poignet pour l'envoyer à terre, lui se prit le carrelage de plein fouet avant de se retrouver la tête maintenue contre avec un pied.

(À partir d'ici, les âmes sensibles s'abstenir)

- moi qui pensais que ça t'étais enfin passé... me voilà bien dessus au moins tu es là où tu le mérites, à lécher le sol!

La pression se fit plus forte un moment, cela lui sembla durée une éternité. Il l'entendait rire, il continuait, le rabaissant.

Un coup de pied finit par arriva dans son ventre le faisant taper contre la table basse, puis un deuxième, un troisième, un quatrième, puis il arrêta de compter. Il encaissait sans rien dire, priant pour qu'il se stoppa. Sam finit par cracher du sang. Le pied lâcha sa tête.

- tu n'es rien et tu ne devrais pas exister, comme ton frère, tu mérites juste de disparaître !

L'homme attrapa son cou et le souleva en se levant. Il ne le lâcha pas et serra. L'air venait et sortait difficilement, il avait dit de respirer mais y arrivait.

- tu sais très bien que tu l'as mérité... petite merde !

Le poing de son paternel frappa sa joue, il sentit sa mâchoire difficilement encaissé le coup. Le bague que son père avait mis exprès lui faisait mal, d'imprimant dans sa peau. Ce ne fut que le premier d'une longue liste. Il avait mal, toujours plus, toujours plus fort.

Quand il fut assez affaibli pour ne tenter de s'échapper, il le laissa enfin respirer et le lâcha. Le jeune homme s'écroula au sol.

- à genoux! Ordonna son géniteur

Comme reprogrammé à nouveau, Sam obéir où plutôt son corps, ne sachant plus vraiment ce qu'il faisait. L'homme se leva et parti dans la cuisine en fumant un cigarette. Sam aurait pu s'enfuir, il savait comment ça allait finir, les larmes dévalaient ses joues désormais. Il lui était soumis et l'idée de s'échapper était impossible.

Son père revint avec un couteau.

- il est temps que tu comprennes enfin que ce que tu fais es très mal, mais ne t'inquiète pas, ton Devon adorer va vite retourner dans sa jolie prison...

Il écrasa son mégot dans la gorge de Sam où une main rouge y était tracer sur sa peau pâle. Un difficile gémissement de douleur franchit ses lèvres.

- nous, homme nous devons rentrer notre queue dans le trou prévu à cette effet, autrement dit une chatte et non dans ce qui te sert à chier.

Il lui arracha son haut et se mit à entailler sa peau. Des traces étaient encore visible des autres fois. Sam ne savait plus où il avait mal, son père n'y allait pas de main morte, la douleur était insupportable. Quand il cru que ça ne pouvait pas être pire, un coup de pied atterrit dans son intimité avant de ce la faire écraser.

- t'inquiète pas je vais pas te les retirer sinon tu ne pourras jamais baisser de meuf.

Un nouveau coup de poing atterrit sur son visage et son père le lâcha pour aller prendre l'objet métal qu'il utilisait pour bouger les braises du feu, ce qu'il fit avant de le poser sur la peau du dos son fit lui arrachant un nouveau crisse douleur.

Les larmes dévalaient ses joues, tout ce qu'il souhaitait désormais c'était qu'on stoppe cette torture.

Renier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant