En attente

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(Bon encore une fois, je vous préviens que certains mots peuvent être choquant ^^ mais après on est plus soft )

Attendre, c'était tout ce qu'il pouvait faire désormais. Il n'avait pas vraiment d'autres choix.

Son père le punissait pour son insolence pourtant quoi qu'il pouvait lui faire, il retournerait inévitablement dans les bras de Devon.

Il n'avait plus de larmes pour pleurer alors que les coups continuaient et sa voix c'était cassé à force de crier tant il avait mal. Mais ce n'était jamais assez. Il n'avait pas assez été frappé sûrement à son goût. Ou sa fureur n'était pas encore passé, c'était probablement l'hypothèse la plus plausible.

Les mots de son père le rabaissant toujours plus, le touchèrent une fois de plus, l'anéantissant encore plus. Comme se poing qu'il voyait arriver sur son œil et le frappa. Il vit un nouveau arrivé, près à défoncée son arcade sourcilière quand la porte d'entrée s'ouvrît et deux silhouettes entrèrent dans la pièce.

- lâche le ! Tout de suite !

Sam ne mit pas longtemps à reconnaître la voix. Il commençait à les distinguer un peu mieux mais ses yeux devaient être dans un sale état. Ou plutôt, lui tout court. Il ne tenait à genoux uniquement parce que son père le tenait par les cheveux.

- dégage de cette maison tout de suite !

- je ne partirai pas temps qu'il ne sera pas en sécurité, loin de toi !

- tu devrais subir la même chose ! Peut-être que je devrais t'attacher pour que tu le regardes être défiguré comme il se doit, cette tapette qui te sert de vide couille

Sam le distingua serré la main de garçon qui l'accompagnait.

- tu nous traites comme des monstres mais tu es pire que nous

Il vit son frère lâché la main du garçon puis se diriger vers lui d'un pas ferme. Leur père se mit en travers et tenta de frapper Théo mais il esquiva.

- ose me frapper et je porte plainte contre toi

- c'est inutile, tu le sais non ?

- mais ne t'inquiète pas que je ne me retiendrais pas de tout déballer sur toi, j'en sais bien plus sur tes magouilles que Sam

- tu me menaces ? Voilà un sale pd qui a des couilles

- laisse moi passer

Leur père se tourna vers le plus jeune de ses deux fils et lui shoota dans le ventre sans se retenir, l'envoyant se prendre la table basse.

- c'est qu'une loque, il est détraqué comme toi

Sam émis un gémissement étrange mais rapidement, des lumières traversèrent les vitres pour refléter à l'intérieur.

- j'ai prévenu la police, en plus nous sommes tout les deux témoins même si Noah ne comprend pas bien, il sait ce qu'il a vu et moi aussi

La police entra alors dans la maison et arrêtèrent son père pendant que Sam était pris en charge par des sauveteurs. Dans la foule, le jeune croisa le regarde désolé de la policière qui s'était occupé de lui, elle devait s'en vouloir de ne pas l'air écouté. Théo se précipita près de lui et prit sa main.

- m'en veux pas... je l'ai vu avant d'entrée et j'ai appelé la police... je suis tellement désolé

Sam lui sourit de façon étrange du aux coups reçu et fit faiblement :

- merci... tu... peux appeler Devon...?...

Théo lui sourit tendrement et prit son téléphone.

- je vais le faire

On transporta sous les yeux du jeunes couples Sam vers l'hôpital et surtout leur géniteur vers le poste de police. Théo se tourna vers Noah et prit son visage entre ses mains.

- ça va ? Demanda-t-il en anglais

- ça va aller... mais c'est toi surtout

Le photographe lui sourit tristement.

- je crois qu'on va rester un peu plus longtemps que prévu si ça te pose pas de problème

- au moins je vais enfin rencontrer ta famille... bon surtout tes frères... je crois pas que ton père m'apprécie...

- je suis dans le même cas que toi mon chéri

Un policier s'approcha d'eux et leur demanda une rapide déposition, par chance, l'homme comprenait bien l'anglais ce qui facilita les choses pour Noah.

- donc, vous êtes arrivé et quand vous avez entendu les cris de douleur vous nous avez appelé en sachant que votre père est quelqu'un de violant. Puis vous êtes rentré et vous avez tenter de temporiser les choses en parlant avec. Il tenait votre frère par les cheveux qui avait dû déjà être frappé depuis un moment puis ensuite il l'a lâché en donner un coup de pied. Et votre petit ami était avec vous.

- c'est exact

- bien, merci, nous vous recontacteront

L'homme parti et une policière s'approcha le regard livide.

- je suis désolé pour votre frère, il est venu me parler d'une chose invraisemblable... j'ai cru à un ados en pleine révolte contre ses parents... j'aurais dû le croire... est-ce que votre père serait selon vous capable d'aller jusqu'à réaliser un faux cambriolage pour accuser quelqu'un d'autre ?

- oui, confirma Théo en serrant la main de Noah. Il n'a jamais été droit dans ses bottes. Je pense que vous devriez fouiller en profondeur cette maison... principalement son bureau et le grenier, il n'a jamais été très clair

- merci, on va s'y atteler

Renier Où les histoires vivent. Découvrez maintenant