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Alex

Cette soirée vire à la débauche totale, Cole, mon meilleur pote à la langue fourrée dans la bouche d'une fausse blonde aux seins refaits. Alors que moi, j'ai une trique d'enfer avec cette petite rousse qui se tortille sur mes cuisses au rythme de la musique. Je ne sais pas combien nous sommes enfermés dans mon quarante mètres carrés, mais bien trop pour un si petit espace. Les voisins vont encore gueuler et je n'en ai rien à foutre. Ce soir, je veux juste oublier cette image d'Aliona et son mec qui me hante depuis trois putains de jours. Elle m'a envoyé un message pour s'excuser et je n'ai pas pris la peine de lui répondre. Ça ne sert à rien, elle ne me doit rien et l'éviter est ce que j'ai de mieux à faire. Alors, j'ai réuni quelques amis pour me changer les idées.

La rouquine se penche vers moi, sa bouteille de Vodka à la main, elle mordille mon cou. J'agrippe son cul et la fais avancer sur mon érection qui ne demande qu'à ce qu'on s'occupe d'elle. Elle gémit au creux de mon oreille et c'en est trop pour moi. Je resserre mon bras autour de sa taille et me lève avec difficulté. Je suis tellement défoncé que je me demande comment j'arrive à bander. La fille encercle ses jambes autour de mes hanches. Je prends la direction de ma chambre, lorsque je pousse la porte, celle-ci est déjà occupée par deux filles qui s'en donnent à cœur joie dans mon pieu.

— Une chaise ça te va ? demandé-je à la rousse.

— Où tu veux du moment que tu me fais jouir.

— C'est dans mes cordes, ma jolie.

Je dépose ma future partenaire de sexe et lui demande de m'attendre dans la salle bain. De retour dans le salon, je dégage un mec d'une chaise, elles ne sont pas nombreuses et la plupart des personnes présentes sont assises sur le sol. Il ronchonne un peu, mais finit par se lever. De toute façon, il n'a pas le choix, sinon il dégage, je suis chez moi.

Lorsque j'arrive dans la salle de bain, la rousse m'y attend comme prévue. Je la détaille, elle ne lui ressemble pas le moins du monde, elle est au contraire son exact opposée, mais elle fera l'affaire. Je tourne le verrou pour avoir la paix, et pose la chaise contre le mur puis m'assois dessus.

— Comment tu t'appelles ?

Certaines personnes présentes ce soir me sont totalement inconnues, des potes en invitent d'autres et je ne cherche pas à en savoir plus sur eux.

— Clémentine, dit-elle en s'approchant de moi.

Je ne peux m'empêcher de rire, sobre je me serais retenue. Mais putain, Clémentine pour une rouquine c'est quand même hilarant, non ? Elle n'en tient pas compte et s'agenouille devant moi pour s'attaquer à la ceinture et aux boutons de mon pantalon. Je soulève mon bassin afin de l'aider à faire descendre mon jean, puis son regard se pose sur la bosse formée sous mon boxer. La rousse se mordille la lèvres et pose sa main sur mon érection. Je ne retiens pas le grognement qui sort de ma gorge, elle glisse ses doigts sous l'élastique et me débarrasse du vêtement. Lorsque sa langue se pose sur mon gland, un frisson parcourt mon corps. Je ferme les yeux et bascule ma tête en arrière quand elle me prend tout entier dans sa bouche. Mes pensées se dirigent aussitôt vers cette fille aux iris bleus qui me rend dingue. Je suis un pervers, merde, j'imagine une nana que je ne connais pas en train de me sucer. Et mon Dieu que c'est bon, trop même.

J'agrippe les cheveux de Clémentine et l'oblige à s'arrêter avant que je ne me déverse dans sa bouche. Je lui ai promis un orgasme et même complètement bourré, je lui en donnerais un. Je ne suis pas un égoïste.

— Garde ta robe, retire juste ce qui te couvre le cul.

Chancelante sur ses talons, elle s'exécute en prenant appui sur mon épaule. Elle remonte son vêtement jusqu'à sa taille, je pose ma main sur son ventre, puis ses hanches avant de dévier vers sa petite chatte. Elle est trempée alors que je ne l'ai pas encore touchée. Elle amorce un pas, prête à me chevaucher, mais je l'en empêche.

Sombre DériveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant