𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 20. Brûlure

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"𝐴𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒, 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟, 𝑝𝑎𝑟𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑠𝑒 𝑓𝑖𝑔𝑒𝑟"

"𝐴𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒, 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟, 𝑝𝑎𝑟𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑠𝑒 𝑓𝑖𝑔𝑒𝑟"

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𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁, brûlure
[saison un, épisode onze]

Dans la navette, Rowan était avec Bellamy, tous les deux devaient parler et c'étaient un endroit plutôt calme pour le faire, comme tout le monde bossait dehors, il n'y avait personne.

-Tu vas me parler de la navette qui s'est crashé ? Devina-t-elle avec voix sans émotion.
-Oui, on y a été-
-Je sais, je suis pas conne.
-Laisse-moi finir ! Il n'y a plus rien là-bas, à part quelques cadavres calcinés et des morceaux de navette.
-Pourquoi tu me dis ça ? Je savais avant même que vous n'y alliez que vous ne trouverez rien.
-Ouais mais ta sœur pose des questions... je peux pas lui dire que son père est mort, c'est trop dure.
-Trop dure ? Mais tu crois que pour moi ce serait facile ? Et puis, de toute façon, je préfère qu'elle ne sache rien. Lâcha la Kane.

Elle soupira et la Blake baissa les yeux. Lorsqu'elle partit pour regagner la tente qu'elle occupait toujours, grâce à la bonté de John, le "chef" ne chercha même pas à la retenir, il la comprenait très bien.

***

Le lendemain, Rowan s'était réveillée un peu plus tard que les jours précédent, pour une fois, elle avait dormi un peu plus et ça lui faisait le plus grand bien. Le pont avait explosé depuis maintenant deux jours et les natifs n'avaient toujours pas attaqués. La brune passait le plus clair de son temps avec John, elle profitait de l'avoir de nouveau à ses côtés et parfois, elle souriait à cause de ses blagues idiotes. Les deux délinquants avait beau s'être disputés peu avant le bannissement du jeune homme, elle tenait toujours autant à lui et réalisait à quel point il lui avait manqué. Heureusement qu'il était de retour car elle aurait surement fini par aller le chercher elle-même dans la forêt et même chez les natifs. Ça lui semblait un peu stupide mais elle avait l'impression d'avoir besoin de lui. Cependant, en deux jours, ils n'avaient toujours pas parlé du sang noir de la jeune femme.

Ce jour-là, la brune était en train d'aider Octavia, Murphy et un autre garçon du nom de Jones à faire fumer la viande qui avait été chassé car elle devait bien travailler pour aider la vie au camp, et puis surveiller le mur n'était pas le travail qu'elle préférait, elle avait trouvé mieux de se rabattre sur le fumoir.

-Faut éviter qu'il y ai trop de flammes. Essaie peut-être de l'étouffer avec des feuilles mortes. Indiqua Octavia au garçon qui les aidait.
-C'est ton mec qui t'as appris ça ? Le natif que tu kiffes ? Rétorqua ce dernier.
-Ferme là, tu veux ? Souffla Rowan en restant dos à lui.
-Elle a raison, commença John, les grosses flammes c'est mauvais pour la conservation.
-Si vous avez trop chaud, faut sortir du fumoir. Vous devriez déjà être content d'avoir été accepté dans le camp.

La fille des deux peuples, Gonafaya [1] OrigineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant