La fille des deux peuples, Gonafaya [1] Origine

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 44. Souffrances

"𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑢 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑛𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟"

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲-𝗾𝘂𝗮𝘁𝗿𝗲, souffrances
[saison deux, épisode seize]

Rowan hurlait à plein poumon alors qu'une sorte de perceuse transperçait sa hanche, lui provoquant une douleur atroce ainsi qu'une insupportable sensation de brûlure. Elle voyait son sang couler, un sang aussi noir que le charbon, un sang qu'elle avait très longtemps détesté mais qu'elle aurait préférée ne jamais voir couler. Elle souffrait. Elle qui détestait se montrer faible, elle ne pouvait pas résister face à la douleur. Elle avait beau savoir que c'était impossible, elle essaya de libérer ses bras alors qu'une larme coulait sur sa joue. Elle voulait s'enfuir, partir très loin, mais elle se voyait déjà morte comme tout les autres avant elle.

L'homme arrêta sa perceuse lorsque plusieurs gardes entrèrent avec des habitants de l'Arche probablement, ou le reste des délinquants. Rowan ne voyait pas grand chose à cause des larmes qui brouillait sa vision et de sa grande faiblesse dû à la ponction, mais elle réussit à reconnaitre Monroe, Abby Griffin, David Miller et Marcus Kane. Ils s'étaient fait attraper eux aussi. Le plan de sauvetage avait donc échoué.

-Pa...pa... souffla la brune.
-Rowan !?

Il se leva et essaya de courir jusqu'à elle mais un garde le fit tomber en lui mettant un coup de pied derrière les genoux.

-Laissez ma fille ! Elle vous a rien fait laissez la ! Je ferai un don volontaire si vous voulez mais laissez-la !

Comme par provocation, le médecin renfonça sa perceuse, arrachant un nouveau cri à la pauvre Rowan. Cela fit grimacer Marcus qui se débattit, ne supportait pas de la voir comme ça. La jeune femme sentait la fin approcher, elle n'allait plus tenir très longtemps. Sa vision était de plus en plus truble et son corps n'avait plus, ni l'envie, ni même la force de se battre. Elle ne tenait qu'à la force de son mentale qui la lâchait également petit à petit. c'était de plus en plus dure pour la pauvre Kane dont la douleur se rependait dans tout son corps. Ses muscles, avec lesquels elle n'avait cessé de débattre, l'avait abandonné. Le noir allait bientôt arriver, apportant la mort avec lui...

Cage entra et un sourire mauvais apparut sur son visage lorsqu'il vit la scène atroce se jouant sous ses yeux. C'était tout bonnement horrible de réussir à être heureux de la souffrance des autres. L'homme arrêta la perceuse et Rowan se mit à trembler, ayant soudainement très froid. La douleur commençait à s'estomper et elle perdait peu à peu ses esprit. Il prit la seringue qui était posé sur un petit plateau métallique et préleva sa moelle osseuse, si précieuse à leurs yeux. Il reprit sa perceuse mais l'enfonça plus bas, de l'autre côté. La douleur revint mais Rowan la sentait à peine.