La fille des deux peuples, Gonafaya [1] Origine

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 38. L'homme

"𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒́"

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲-𝗵𝘂𝗶𝘁, l'homme
[saison deux, épisode onze]

Rowan avait regagné son camp, l'air complètement abattue, elle semblait presque errer quand elle marchait. Elle était triste du départ de John et inquiète en imaginant de ce qui pourrait lui arriver pendant ce voyage vers une cité imaginaire. Elle ne savait pas combien de temps son périple durerait et elle avait peur que cette soirée dans la navette ai été la dernière qu'elle passait avec lui. Après avoir passé les portes gardés, alors qu'elle se dirigeait vers sa chambre, elle croisa Octavia qui la serra dans ses bras presque immédiatement.

-Tu vas bien, Rowan ? Demanda-t-elle.
-Oui... 'fin ça ira. Et toi O' ?
-Ça va aussi.

La jeune Blake regarda Rowan puis remarqua une chose dans la cou de la brune, ce qui la fit rire.

-Pourquoi tu ris ? Demanda la Kane en fronçant les sourcils.
-Vous perdez pas de temps toi et Murphy.

La fille adoptive de Kane comprit bien vite à quoi elle faisait référence et rougit vivement. Elle n'était pas facilement gêné en générale mais ce sujet-là était encore tout nouveau, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir ce genre de réaction.

-Ouais... mais Lincoln et toi, vous êtes pas mieux. Répliqua la fille au sang noir.
-Ok, rit la jeune Blake, discussion close, mais je suis contente pour vous deux, Ro'.
-Merci, O'.

La fille de Marcus sourit à sa meilleure amie, elle était heureuse de ce genre de petite discussion avec elle, c'était simple et agréable. Elle la laissa retourner à ses occupations et se remit à marcher vers la station. Mais avant même de pouvoir y entrer, elle tomba sur son père qui fronça les sourcils en la voyant, il avait immédiatement remarqué que ça n'allait pas fort.

-Qu'est-ce qui se passe Rowan ? Demanda-t-il.
-Ça va papa.
-Ne me ment pas.

La brune baissa la tête. Il n'allait évidemment pas la laisser partir avant qu'elle ne lui ai tout dit. Elle soupira donc et croisa les bras en baissant les yeux.

-John... John est parti.
-Et alors ? Ce n'était que ton colocataire de cellule, Rowan. Tu as d'autres amis.
-C'est pas ça, papa. Je l'aime...
-Tu l'aimes ? Lui ?
-Oui...

Malgré un soupire montrant bien qu'il n'approuvait absolument pas cette relation, l'ancien conseiller serra sa fille adoptive dans ses bras. Rowan se laissa faire et resta dans ses bras quelques secondes. Même si elle savait qu'il ne pourrait jamais apprécier John l'importait était que ça ne lui retombe pas dessus et qu'il la laisse faire. Elle aimait son père et elle n'avait aucune envie de perdre le lien qu'elle avait avec lui.