Love In School - J.jk

『54』

Point de vue Coraya:

Je sors définitivement de l'hôpital, sur ces derniers jours j'ai appris beaucoup de choses, notamment sur Sasha et sur moi-même, les souvenirs sont presques tous revenue, je me rappelle que j'ai une mère et de ce qu'elle m'a fait subir, je me rappelle du jour où elle nous a abandonné pour un autre, cet homme que je déteste du plus profond de mon âme.

Je me rappelle de ce que mon père a du vivre, ce qu'il a du endurer à cause d'eux, et ce tout ce qu'il a fait pour moi. Aujourd'hui l'hôpital m'a demandé de changer pour quelques jours d'air, d'aller voir ailleurs, dans une autre ville pour me booster, les infirmières et médecins m'ont demandé d'aller chez elle, chez ma mère et de revenir avec une bonne nouvelle, celle de la réhabilitation totale de ma mémoire et de mes souvenirs.

Alors mon père est venue me chercher, il m'a ramené chez nous, je me suis lavé, changé, j'ai préparé mes affaires et ma mère est arrivé. Je suis parti sans rien dire, nous nous ne sommes pas parlé du voyage, elle ne s'était pas inquiétée pour moi, elle a même dit qu'elle n'était pas au courant ce qu'il c'était passé et qu'elle n'aurait pas eu le temps de venir me voir de toute façon.

J'avais presque oublié à quel point cette femme était toxique à ma vie, qu'elle sois ma mère ou non, elle ne représente qu'une source de peine et de honte. Il y a des fois comme ça ou les enfants et les parents ne sont pas fait pour être ensemble et s'aimer, car il n'y a pas d'amour entre eux, juste du vide et du néant.
Et bien c'est ce qu'il y a entre ma mère et moi, juste du vide et de l'inconnu.

Une fois arrivé, je suis monté dans ma chambre, je ne sais pas comment je m'en souviens mais malheureusement je connais chaques pièces de cet endroit.

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A table, le silence est lourd, ma mère et son connard de mari, ont pour habitude de ne jamais parler ensemble, ou seulement dans le cadre du travail. Elle ne l'aime pas c'est sur, mais il est riche... l'argent rattrapes l'amour selon elle, elle n'est pas heureuse ça s'est sur mais pourtant elle reste la, fidèle.

Je pense que cette situation l'arrange, elle n'a rien à faire ou très peu, elle vie sous l'or et l'argent, avec à son service plusieurs personnes, elle dirige elle commande et elle aime ça. Seulement voilà maintenant plus de 10 ans que je ne l'ai pas vue sourire, elle reste impassible à tous, aucun bisous, aucun câlins et surtout pas de compliments ni de complicité.

C'est tout ce que je redoute, je ne veux pas être comme elle, je ne souhaite pas être comme elle et pourtant je le deviens.

-Maman ?

Elle relève légèrement la tête sans pour autant le faire totalement, elle s'arrête de manger, aurait-elle oublier que je suis la, ou même qu'elle a une fille ?
Elle fini par me regarder, avec aucun sentiments sur le visage. Dans son regard, le vide. Depuis combien de temps ne l'ai-je pas regardé ? Une grande peine me remplie le cœur et un sentiment d'inconfort et de solitude s'installe en moi.

J'oubliai presque que cette femme que je hais tant, n'a jamais eu d'amour maternelle, elle aussi n'a jamais connu une mère, une vrai, elle a même connu ce que je n'ai jamais connu, la misère.

Alors ai-je le droit de la haïr autant ?

A suivre...