81-Tâches noires

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-4 Janvier 2062-

[PDV Viviane]

Marcher représente un supplice. Nous posons nos chaussures sur des diverses formes, des fois, molles, des fois dure. Mon esprit interprète mes pires cauchemars.

Le temps s'allonge et le nombre de combattants aussi. S'il n'y avais pas eu cette fumée, je vous assure que les débris serait noir de monde. Soldat, insurgés, chacun offre sa vie au combat de son cœur.

Nous avons trop longtemps survécus, il est grand temps de vivre.

Kevin trébuche et je le rattrape avant qu'il ne dévale une petite colline de ciment. Un coup de feu rapproché me fait sursauter. Hagarde, je regarde le moindre interstice du voile poussiéreux. Mon compagnon capte le mouvement suspect et tire dans sa direction.

Pourquoi avoir choisi la nuit ? Il ne pouvait pas le faire en plein jour ? La lune et les lampadaires de l'Enceinte nous laisse insatisfait.

Nous sommes à la moitié du chemin, à distance égal de l'Enceinte et du secteur 5. A l'époque, j'aurais rêvé voir l'intérieur du Mur. Cet édifice recelait ces secrets militaire, il renfermait les discussion les plus intimes sur notre futur. Est-ce ici, que le gouvernement a décidé envoyer la bombe E sur les Etats-Unis ?

Quarante mètre nous sépare de nos amis. Ayden tente de faire dysfonctionner les caméras de surveillance de l'Enceinte accompagné par son plus fidèle soutient : Snow. Connor et Ackim fuit des insurgés toujours plus assoiffés de sang. Loïs, Noa et Amanda on rejoint leur famille.

Puisse-t-il être heureux.

Pendant que j'essaie d'oublier ce vacarme, je décompte le nombre d'amis perdus aujourd'hui. Plus tôt, j'ai affirmé -je cite- : En ce dimanche, une amie est morte. C'est faux. En ce dimanche, trois amis sont morts. Perdus à jamais dans un dimension parallèle. Ils n'ont plus de pieds à terre humain, juste une immensité d'étoile filant à leur bons vouloir. Il sont libre de toute nos contraintes d'humain, libre de toutes craintes mais surtout libre de toute souffrance.

Cependant, je suis encore là à courir pour sauver la peau de mes amis aux détriment de la mienne. Suis-je folle ? Je ne sais pas mais si je le suis, nous le sommes tous, sans exceptions. L'Implosion est folle car elle se bat pour notre démocratie. Les soldats sont fou car ils obéissent bêtement aux ordres de leur supérieur. Leferts est fou de vouloir créer la France à son image. Les insurgés sont fou à cause de leur impulsivité vengeresse. Une vrai brochette de dégénérés.

A vingt mètres, la fumée se dissipe, nous arrivons au but. Je lâche la main de Kevin et cours de l'autre côté.

- Viviane, attend !, s'égosille Kevin pour se faire entendre de l'alarme et des cris de mort.

Je me retourne mais mon élan est brisé par une balle. Elle rafle mon oreille. Le brun avait vu ce que je n'avais pas pris le temps de vérifier. Derrière un véhicule -notre futur moyen de locomotion- cinq soldat ouvre le feu.

Mes joues rosissent, elles se réchauffent et régule mon adrénaline. Trois détonation plus tard, Kevin vide son chargeur et dégomme deux cibles. Plus que trois.

Je m'élance, pleine de grâce et d'agilité pour surmonté ses rochers coupant. Un faux pas et je rejoins mes parents. En haut de mon phare, ma main cherche mon pistolet, cependant, ils glissent entre mes doigts moites et tombe dans un trou. Merde.

Je descends, cachée, et plonge mon bras dans la faille entre deux blocs. Les détonations reprenne de plus belle et disparaissent au fur et à mesure.

Implosion [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant