Chapitre 25 : mercredi 26 septembre

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Ce matin, en me levant, je danse comme tous les matins.Je m'arrête vers 6h00 et pars prendre une douche. Je reste longtemps dans la salle de bain en essayant de m'enlever mes pensées de la tête. Plein de question me tourne en rond dans mon esprit. Une boule se forme dans mon ventre.

Je n'arrive pas à faire partir cette boule qui me fait mal. Je tente néanmoins de prendre quelques choses à manger. Je réussis à finir mon yaourt nature et mon thé que j'ai pris.

Les cours se passent avec quelques contrôles par-ci par-là mais rien de très dérangeant.

Les devoirs de langues sont un peu plus dur que le français. Malgré un bon niveau en anglais et en espagnol, les profs trouvent toujours le moyen de me dire que non j'ai faux. Il est vrai que j'ai un peu plus de mal en espagnol mais l'année dernière je m'en sortais avec un onze de moyenne dans cette matière.

La S.E.S. m'ennuie tellement que je n'arrive pas à écouter la professeure. Mes pensées se tournent plutôt vers mes parents. Je n'ai plus de nouvelles et même le week-end dernier je ne les ai pas vu. Je me promets de les appeler dès que je suis seule dans ma chambre. Je suis prête à tout entendre.

La pire chose qu'il pourrait leur arriver et par conséquent à moi aussi, c'est qu'il rejoignent mon frère.

Cette pensée me fais terriblement peur. Le cours prends fin. Je range mes affaires machinalement dans mon sac. J'enfile ma veste, mets mon sac sur le dos et sors de la salle.

A cette heure, les couloirs sont bondés et j'arrive avec difficulté dans le hall. Je sors dans la cours et le vent me fais du bien. Mes cheveux volent dans tous les sens. Je me mêle aux autres internes qui montent.

Une fois dans ma chambre, je pose mes affaires, ouvre la fenêtre. Je récupère mon portable. Après m'être assise sur la chaise du bureau se trouvant dans ma chambre, j'appuie sur le téléphone de la maison. Une sonnerie, deux sonneries. Trois sonneries. Quatre sonneries. Cinq sonneries et toujours rien. A la fin de cette énième sonnerie je tombe directement sur la messagerie. Je raccroche sans laisser de message. J'appelle sur le portable de mon père et là je reçoit une voix m'annonçant que le numéro appartient à personne. Je m'attendais à tout sauf à ça. Je raccroche près avoir entendu le message trois fois.

Je verrouille mon portable et reprends mes esprits. Une fois repris, je m'attaque à mes devoirs.

Avant de reprendre mon portable et mes appels, j'attrape ma guitare et joue pour me donnée du courage.

~~~~ 1h00 après avoir jouer ~~~~

De nouveau dans le silence, je prends mon portable et essaie d'appeler le portable de ma mère. Le même message que le portable de mon père. Je prends soin de le noter.

Je cherche le numéro de l'hôpital. Je le trouve facilement. Quand la secrétaire me demande mon motif, je laisse un petit blanc et explique la situation.

J'attends patiemment en attendant une quelconques réponse. Une voix grave me sortie de mes pensées en m'annonçant qu'il n'en savait pas plus.

Avec mon restant de politesse, je parviens à remercier et raccroche. Je laisse mon portable tel qu'il est et la porte s'ouvre en même temps que mon portable vibrait sur la table.

J'interroge du regard le pion qui me demande de descendre manger. Je refuse. Tous ces événements me coupaient la faim.

En comprenant qu'il attendait des explication sur mon refus de descendre à la cantine, je l'invite à refermer la porte qu'il maintenait de sa main. Il rentra donc dans ma chambre et ferme la porte. Je lui explique alors la situation depuis la rentrée. Il m'écoute sans m'interrompre. Une fois ma tirade terminer, il me donna quelques conseils.

Je finis par descendre dans la cantine. Les gars avec qui j'avais fait le jeu de la bouteille vinrent à ma table. Ils essayaient de savoir ce qu'il m'arrivait. Bien évidemment je refusais de le dire. On changea de conversation. On finis tranquillement notre repas avant de remonter dans l'internat.

Un des gars propose le jeu de la bouteille. Je décline en annonçant que je n'aime pas ce jeu. Ils me demandent de choisir un jeu. Face à mon silence, un des gars – qui jusque là n'avait pas parler – propose d'aller voir dans la salle commune. J'approuve.

C'est par un jeu de sept familles que nous terminons cette soirée. Nous avons décidé de compliqué les règles traditionnelles. A la place de demander qui on voulait, on devait mimer les personnages. C'est cool et surtout très drôle.

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